, de ce long texte (rappelons que dans l'édition qu'en a donnée Silvia Buzzetti Gallarati 28 , le Testament compte 530 quatrains
, le Rosarius a certainement omis les strophes initiales et finales, d'une tonalité très personnelle. Ils délaissent également les vv 1797-1804, vers de transition (« Or avez vous oy les noms et la nature / Des sept pechiez mortels et de leur norreture, Certains passages semblent toutefois pouvoir avoir été omis « à dessein ». Comme pour certains textes présents dans le fr, vol.837
, Jean de Meun s'y livre à des attaques assez virulentes contre les ordres mendiants, capteurs de testaments. Or, si le compilateur du Rosarius reste anonyme, Langfors avait épinglé plusieurs indices « autobiographiques » dans la compilation permettant de penser à un prédicateur dominicain. Bien plus, les miracles de la Vierge mettant en, La lacune considérable des vv. 849-1168 pourrait bien de même être un effet de la volonté du compilateur
, L'omission des passages « anti-dominicains » de Jean de Meun apporte de l'eau à ce moulin
, Là où sans doute Langfors s'est partiellement trompé, c'est en arguant d'une bonne connaissance de la région soissonnaise pour faire du Rosarius une oeuvre soissonnaise, héritière de Gautier de Coinci
, Le Dit des Moustiers de Paris témoigne de la même familiarité avec la ville universitaire et royale. Qui qu'il fût, le compilateur avait par ailleurs à sa disposition une bibliothèque spirituelle et profane exceptionnelle, Inversement, des auteurs très parisiens occupent une place de choix dans la compilation : on pense à Jean de Meun, ou à Rutebeuf
il s'agisse ou non d'un manuscrit d'auteur, il sort d'un atelier parisien, et ne saurait être beaucoup plus tardif que la compilation. Enfin, il porte l'ex-libris du couvent des dominicains de Poissy. Si l'on veut bien reconsidérer un instant l'histoire de l'abbaye royale, on renoncera sans doute à l'hypothèse de Langfors. La charte de fondation de l'abbaye, en 1304, prévoit la présence de prédicateurs dominicains auprès de la prestigieuse communauté féminine, prédicateurs en poste pour quelques années seulement ,
, Ne pourrait-on avoir ici affaire à l'un d'entre eux ? Un prédicateur dont la vaste culture livresque couvrirait aussi bien les encyclopédies et autres ouvrages scientifiques que la lyrique mariale ou la littérature profane en ses tendances Tableau 1
, Menthe (I, 24)
, , vol.25, p.29
, Fenouil (I, 26)
, Sénevé (I, 28)
, Corail (I, 29)
, Panthère (I, 3O) Rosier (I, 31)
, Cannelle (I, 32)
, Olivier (I, 33) Fleur de lis (I, 34)
, Baume (I, 35)
, Persil (I, 36)
, Amandier (I, 37)
, Fontaine (I, 38)
, Plantain (I, 45) Verge (I, 50)
, , vol.1
, Kabratés, vol.II, p.30
, , vol.4
, , vol.5
,
,
, , vol.9
, Anneau, vol.II, p.11
, , vol.II, p.12
, , p.13
, , vol.II, p.14
, , vol.II, p.15
, , vol.II, p.16
, , vol.II, p.17
, Lait, vol.II, p.19
, , vol.20
, 21) Galbanum, vol.II, p.31
, , vol.II, p.23
, , vol.II, p.25
, Mauve (II, 26) Pin (II, 27)
, , vol.II, p.28
, , vol.II, p.29
, , vol.II, p.30
, , vol.II
, , vol.II, p.33
, , vol.II, p.34
, , vol.II, p.35
, , vol.II
,
, , vol.II, p.40