, Basées sur des méthodes comparatistes, elles n'ont pu se prononcer clairement sur la possibilité ou l'impossibilité que RK1 ait été gravée au xixe siècle, faute d'avoir pu observer une pierre de même nature gravée de manière certaine à cette époque. Il est, en définitive, malaisé de conclure d'aucune manière sur l'authenticité de RK1. Les arguments avancés, pour intéressants qu'ils soient parfois, n'ont jamais la force d'une preuve. Les méthodes utilisées, notamment celle de Piriya, semblent moins chercher à déduire de l'analyse qu'à étayer ce qu'une rumeur a soutenu de longue main dans certains cercles élevés de la société thaï. L'embarras toutefois des tenants de l'authenticité, l'impossibilité qui semble la leur de demeurer dans les limites de la stricte argumentation scientifique, nourrissent autant l'incertitude du lecteur. Le recours à l'argument d'autorité, banni depuis la scolastique, qui consiste à exciper de l'opinion intangible d'un maître, là Aristote, ici George Coedès, le Prince Damrong ou le roi Mongkut lui-même, Les tentatives de datation de RK1 par des procédés physiques, mises en oeuvre par la Division des Musées nationaux, l'Université des Beaux-Arts et l'Université Chulalongkorn, n'ont pas été concluantes

F. Olivier-de-bernon and . Lagirarde,

D. E. Abbé and . Choisy, Journal of a Voyage to Siam, pp.1685-1686, 1993.

, Je ne suis d'aucune manière qualifié pour en apprécier les qualités ou les défauts, mais le texte est précédé d'une introduction riche en informations et aperçus nouveaux, aussi est-ce de celle-ci seulement que je rends compte

X. Le-jeune-frère-de-louis, Philippe d'Orléans, mais, surtout grâce aux Historiettes de Tallement des Réaux, l'auteur montre tout le côté scandaleux de la famille, qui est même impliquée dans une affaire de meurtre. Choisy, dans ce contexte trouble, s'habillait en femme et se faisait appeler la comtesse des Barres, mais ses relations avec le frère du roi l'ont protégé du scandale et des poursuites. Puis en 1683, après un long évanouissement et sur les instances de l'abbé de Dangeau, Choisy s'est repris ; il avait passé sa convalescence dans la maison des Missions étrangères, rue du Bac, et ce fut aussi à ce moment qu'il publia son premier ouvrage, M. Smithies donne tout d'abord un résumé de la vie de Choisy, pp.1644-1724

, Bien que le Code Noir n'ait pas eu beaucoup de diffusion et qu'il ait été publié après le départ de l'ambassade, il est peu vraisemblable que l'ambassadeur et son coadjuteur l'aient ignoré, aussi ont-ils préféré omettre cet achat dans leurs écrits. M. Smithies, avant d'entamer la critique du texte de Choisy, décrit les différentes relations de l'ambassade de Chaumont, celle de l'ambassadeur lui-même, puis les récits de Bouvet, de Tachard et en fin de Forbin, mais seul le livre de Choisy a été un succès de librairie. De 1686 à 1690, il y a eu de nombreuses éditions, tant à Paris qu'à Amsterdam, puis une dernière après la mort de son auteur, en 1741. Pour montrer l'importance de ce succès, M. Smithies traduit une lettre de Saint-Évremond, à cette époque réfugié en Angleterre, M. Smithies montre dans quelles circonstances l'ambassade vers le Siam a été organisée, la proximité de la révocation de l'édit de Nantes, mais il aurait pu ajouter la rédaction du Code Noir sur l'abolition de l'esclavage, la même année (1685)