, Dans les versions les plus sophistiquées des jeux de cartes (hier l'hombre et le reversi, aujourd'hui le bridge et le poker), les quatre paramètres ne sont pas loin de coexister, ce qui fait du jeu de cartes une expérience tout à fait singulière. Lady Lindon, dans le chef d'oeuvre de Stanley Kubrick, les binaires se présentent assez naturellement : agôn et alea dans les sociétés où le calcul a un fort impact culturel ; mimicry et ilinx dans les sociétés à tohu-bohu, 1975.

, mais il représente un laboratoire empirique de formes culturelles nouvelles. A l'époque moderne, la culture humaniste est détournée en jeu culturel. La triche c'est encore du jeu, n'en déplaise aux baronnes, vraies ou fausses, qui voudraient nous faire la leçon sur un terrain qui leur reste étranger ! Jean-Claude Lebensztejn, Le jeu de cartes tel que nous l'avons étudié ne relève pas vraiment des jeux de société ou des normes de civilité dans la vie des élites, vol.25

, existe bien : elle intervient quand l'activité n'est plus réglée et fictive, lorsque le joueur confond les deux versants d'une vie qui doit rester double, ou plus encore. Ce qui était plaisir devient idée fixe, ce qui était évasion devient obligation, ce qui était divertissement devient passion et angoisse. Lady Lindon, là encore, nous en apprend bien plus qu'aucun traité de bonnes manières ne saurait le faire

J. Lebensztejn, Manières de table, p.59, 2004.

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