, Il peut renvoyer aussi à un « agent » opposé explicitement à d'autres agents, dans le cadre d'une distribution de tâches ou de rôles : l'indication de l'agent en question (par N) s'opère d'une manière négative et différentielle. Dans ce type d'occurrences, l'agent désigné fait partie d'un ensemble d'agents possibles exprimés explicitement ou qui sont décelables

, La mention de l'agent vise, dans ces occurrences, à rectifier une idée ou des faits que le locuteur considère comme erronés ; mais, dans ce type de situations, l'erreur n'a pas été effectivement exprimée par le co-énonciateur, mais relève d'une erreur « latente », d'une induction en sursis, qui s'appuie sur une certaine « logique commune, Le dernier type de CAg relève d'un agent non-conformiste, 2005.

. Qu, Cette idée de contraste va de la désignation occurrentielle d'un agent spécifique à la désignation globale d'un groupe ou d'un sousgroupe. Nous avons vu que la présence du CAg, contrairement à ce qui est souvent stipulé à propos de ce segment, est à considérer avec la plus grande attention ; il apporte une information dont on ne peut se passer sans nuire à la qualité informationnelle du message. Notre travail fournit de fait de bons arguments pour réhabiliter l'intérêt de ce complément, qui passe pour « lâche » et secondaire dans les gloses métalinguistiques usuelles et le

R. Bibliographiques and . Sitographiques,

J. Anscombre and J. Bres, « Le ON-locuteur : une unité aux multiples visages, Dialogisme et polyphonie. Approches linguistiques, pp.75-94, 2005.

. Brahim-a, Passif et moyen dans les langues du pourtour méditerranéen », Linx, vol.2, pp.107-116, 1996.

A. Carlier, Les propriétés aspectuelles du passif, vol.10, pp.41-63, 2000.

D. Creissels, « Remarques sur la notion de passif et l'origine des constructions passives, p.45, 2001.

J. Dubois, . Le, . Paris, and D. Gaatone, Grammaire structurale du français, Le Passif en français, 1967.

. Riegel-m, Grammaire méthodique du français, 1994.

H. P. Grice, Z. Guentchéva, and J. Desclés, Logic and conversation, (trad. 1979 ), Éditions du Seuil, Le passif dans le système des voix du français », vol.27, pp.73-102, 1975.

B. Hamma, « État des lieux sur la sémantique de la préposition par », Modèles linguistiques 54, XXVII-2, La préposition en français II, Éditions des Dauphins, pp.81-95, 2006.

. «-l', expression de la cause `a travers le prisme de la préposition par, Nanterre. Linx, vol.53, pp.73-90

«. La-notion-de-«-contraste, ;. Hamma, and B. , « Les emplois « non-canoniques » du passif à l'oral ». Journées FLORAL. Déc. 2014, Paris. -2015a. « Agent passif en par et sujet actif : les dessous d'un contraste, ARRAS. -2016a. « Les adjectifs en -ble entre négation préfixale en in-et négation non liée ». RPN 5. éPURE, vol.37, pp.329-354, 2014.

V. Legae, Le passif pronominal : une forme complémentaire du passif périphrastique ? ». Cahiers Chronos, p.10, 2002.

D. Leeman, « Deux classes d'adjectifs en -ble, Langue française 96, pp.44-64, 1992.

P. Rabatel, « À la recherche de l'agent masque : l'argentinité implicite ». Cahiers du Laboratoire de Recherche sur le Langage, Construction de la cohérence, vol.4, pp.1-9, 2010.

, CORPUS : Enquêtes SocioLinguistiques à Orléans