G. Klein, &. Orasanu-&-r.-calderwood, and &. Zsambok, Decision Making in Action, Models and Methods, 1993.

G. Klein, Sources of Power, How People Make Decisions, 1998.

C. Nemeth and &. Klein, « The Naturalistic Decision Making Perspective », Encyclopedia of Operations Research and Management Science, 2010.

G. Klein, « Reflections on Applications of Naturalistic Decision Making, Journal of Occupational and Organizational Psychology, vol.88, pp.382-386, 2015.

D. Kahneman, Maps of Bounded Rationality : Psychology for Behavioral Economics, vol.93, pp.1449-1475, 2003.

D. Kahneman and &. Tversky, « An Analysis of Decision under Risk, Econometrica, vol.47, issue.2, pp.263-292, 1979.

A. Tversky-&-d.-kahneman, Advances in Prospect Theory : Cumulative Representation of Uncertainty, vol.5, pp.297-323, 1992.

J. Von-neumann and &. O. Morgenstern, Theory of Games and Economic Behavior, 1944.

D. Kahneman and &. Klein, « Conditions for Intuitive Expertise, a Failure to Disagree, American Psychologist, vol.64, issue.6, pp.515-526, 2009.

R. Chia, The Concept of Decision : a Deconstructive Analysis, vol.31, pp.786-806, 1994.

S. D. Sarasvathy, « Causation and Effectuation : Toward a Theoretical Shift from Economic Inevitability to Entrepreunarial Contingency, Academy of Management Review, vol.26, issue.2, pp.243-263, 2001.

A. Tversky-&-d.-kahneman, « The Framing of Decisions and the Psychology of Choice, pp.453-458, 1981.

A. Damasio and L. De-descartes, la raison des émotions, 1999.

J. Changeux and L. Neuronal, , 1983.

A. Berthoz, L. Décision, and O. Jacob, , 2003.

D. Rumelhart, &. Hinton, and &. Clelland, « A General Framework for Parallel Distributed Processing, Parallel Distributed Processing : Explorations in the Microstructure of Cognition, 1986.

D. O. Hebb, The Organization of Behavior, 1949.

F. Rosenblatt and . The-perceptron, A Probabilist Model for Information Storage and Organization in the Brain, Psychological Review, vol.65, issue.6, pp.386-408, 1958.

J. Hopfield, « Neural Networks and Physical Systems with Emergent Collective Computational Abilities, Proceedings of the National Academy of Scientists, vol.79, pp.2554-2558, 1982.

T. Kohonen, « Self Organized Formation of Topologically Correct Feature Maps », Biological Cybernetics, vol.43, issue.1, pp.59-69, 1982.

R. L. Focus, . H. Daft-&-r, and . Lengel, Organizational Information Requirements, Media Richness and Structural Decisions, vol.32, pp.554-571, 1986.

R. L. Le-texte-de and . H. Daft-&-r, Lengel 105 répond à la question qui est de savoir pourquoi les organisations utilisent de l'information. « Incertitude » (la relation inverse « incertitude -quantité d'information » généralement mise en avant) et « équivoque

R. L. Daft-&-r and . Lengel, Organizational Information Requirements, Media Richness and Structural Design, vol.32, 1986.

R. L. Daft-&-r and . Lengel, Organizational Information Requirements, Media Richness and Structural Decisions, vol.32, pp.355-391, 1986.

, Pourquoi les organisations gèrent-elles de l'information ? La réponse la plus courante est qu'il s'agit pour elles de réduire l'incertitude, J. Galbraith, 0106.

J. Woodward,

A. D. Hall,

P. R. Lawrence and J. W. , Lorsch 109 ). J. Galbraith propose des caractéristiques structurelles et des comportements à associer à des besoins en information

, The Management of Innovation, vol.106, 1961.

J. Woodward, Industrial Organization : Theory and Practice, 1965.

A. D. Hall, . Methodology-for-systems, . Engineering, and . Van-nostrand, , vol.ASIN, pp.0-9, 1962.

P. R. Lawrence and &. W. Lorsch, Adapter les structures de l'entreprise, Editions d'Organisation, 1967.

N. B. Daft-&-r and . Macintosh, « A Tentative Exploration into the Amount and Equivocality of Information Processing in Organizational Work Units, Administrative Science Quarterly, vol.26, 1981.

A. H. Van-de-ven, &. A. Delbecq, and &. Koenig, « Determinants of Coordination Modes within Organizations, American Sociological Review, pp.322-338, 1976.

H. J. Leavitt, « Some Effects of Certain Communication Patterns on Group Performance, The Journal of Abnormal and Social Psychology, vol.46, issue.1, pp.38-50, 1951.

K. E. Weick, The Social Psychology of Organizing, pp.978-0075548089, 1979.

R. L. Daft-&-r, . K. Lengel-&-l, and . Trevino, « Message Equivocality, Media Selection and Manager Performance, MIS Quarterly, pp.355-391, 1987.

R. L. Daft-&-k and . Weick, « Toward a Model of Organizations as Interpretation Systems, Academy of Management Review, vol.9, 1984.

J. Short, &. E. Williams, and &. B. Christie, The Social Psychology of Telecommunications, 1976.

B. G. Witmer-&-m and . Singer, « Measuring Presence in Virtual Environments : A Presence Questionnaire, Presence : Teleoperators and virtual environments, vol.7, pp.225-240, 1998.

L. A. Crosby-&-k, &. Evans, and . Cowles, Relationship Quality in Services Selling : an Interpersonal Influence Perspective, pp.68-81, 1990.

T. Bardini, Changement et réseaux socio-techniques : de l'inscription à l'affordance », Réseaux, vol.14, pp.125-155, 1996.

R. Kling, Defining the Boundaries of Computing across Complex Organizations, 1987.

M. L. Markus and &. Robey, « Information Technology and Organizational Change : Causal Structure in Theory and Research, vol.34, 1988.

J. Pfeffer, Organization and Organization Theory, 1982.

R. L. Daft-&-k and . Weick, « Toward a Model of Organizations as Interpretation Systems, Academy of Management Review, vol.9, 1984.

J. G. March, A Primer on Decision Making -How Decision Happen ?, 1994.

A. Giddens, La constitution de la société, 1984.

W. J. Orlikowski, The Duality of Technology : Rethinking the Concept of Technology in Organizations, Organization Science, vol.3, 1992.

M. S. Poole and &. Desanctis, Capturing the Complexity in Advanced Technology Use: Adaptative Structuration Theory, 1994.

J. Barley, « Technology as an Occasion of Structuring: Evidence from Observations of CT Scanners and the Social Order of Radiology Department, Administrative Science Quarterly

W. J. Orlikowski, The Duality of Technology : Rethinking the Concept of Technology in Organizations, Organization Science, vol.3, 1992.

J. Girin, Les situations de gestion, Centre de Recherche en Gestion de l'Ecole Polytechnique, 1983.

H. , Administration industrielle et générale, Dunod, 1916.

J. Peaucelle, Henri Fayol, inventeur des outils de gestion, Economica, 2003.

M. Berry, Une technologie invisible ?, 1983.
URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00263141

P. Lorino, « Vers une théorie pragmatique et sémiotique des outils appliqués aux instruments de gestion, 2002.

, autres outils mais de filiation plus éloignée alors. Il s'agit ici d'une production non

, Certeau 158 reprend la différence entre « appareil » et « dispositif ». La dénomination d'« appareil » désignant des « institutions localisables, expansionnistes, répressives et légales » et celle de « dispositif » tout ce qui vit des institutions et qui permet que se « réorganise en sousmain le fonctionnement du pouvoir : des procédures techniques minuscules jouant sur et avec des détails ». Les appareils rendent comptent d'un « système général de domination » et les « dispositifs » les formes de relations de pouvoir qui agissent, Rappelons aussi qu'à la suite des travaux de M. Foucault 157 , M. de

, Au regard des outils de gestion dont il est question avec l'organisation, on peut affirmer qu'il s'agit de technologie s'inscrivant dans une perspective ingénierique de l'organisation sur la base d'une filiation « sciences -sciences de l'ingénieur -techniques de l'ingénieur -outils & instruments d'« organisation et de gestion

E. Pour and . Chiapello, 159 , il est question d'effets « vertueux et pervers» des outils de gestion sur l'organisation, en particulier au regard de leur cohabitation, de leur concurrence et de leur interaction avec la question de savoir si et en quoi ils sont susceptibles de produire un « système technique

. Comme-l'indique-le-titre and . De-franco-santos, 162 il est question d'effets sur les individus (effets sur la cognition des agents organisationnels quant à l'organisation dans laquelle ils agissent, effets sur leur psychisme -motivation et satisfaction, effets sur le comportement -coopération, coordination, implication, les comportements au-delà des exigences et pratiques du management., effets sur la santé au travail, effets sur l'identité professionnelle), d'effets multiples (performance

Y. Pesqueux-&-b.-triboulois, L. La-«-dérive-»-organisationnelle, and . 'harmattan, , 2004.

J. Girin, « Les règlements de sécurité », Annales des Mines, pp.66-82, 1981.

M. Foucault, Surveiller et punir, Gallimard, collection « nrf, 1975.

M. De-certeau, L'invention du quotidien, Arts de faire (tome I), 1990.

E. Chiapello, &. P. Gilbert, &. Grall, and &. Eyraud, Sociologie des outils de gestion, La découverte, 2013.

B. Gille, « La notion de « Système technique ». Essai d'épistémologie technique », Technique & Culture I, pp.8-18, 1979.

R. , Techniques et culture: les bases d'un programme de travail », Techniques & Culture, pp.23-45, 2010.

M. Franco-santos, &. L. Lucianetti, and &. Bourne, « Contemporary Performance Measurement Systems: A Review of their Consequences and Framework for Research, Management Accounting Research, pp.79-119, 2012.

H. Bouquin, &. Kuszla, . Le-contrôle-de-gestion, and P. Puf, , 2014.

H. Bouquin, La comptabilité de gestion, p.9782130536154, 2003.

L. Touchais, « Le contrôle de gestion dans une dynamique de changement : Définition d'un cadre d'analyse, Comptabilité Contrôle Audit et Institution(s), 2006.

D. Bessire, Management & Avenir, vol.54, pp.53-60, 2012.

B. Latour, How to Follow Scientists and Engineers through Society, vol.267, 1987.

J. Reynaud, Les règles du jeu, 1997.

W. J. Orlikowski, The Duality of Technology : Rethinking the Concept of Technology in Organizations, Organization Science, vol.3, 1992.

R. Simons, The Role of MCS in Creating Competitive Advantage : New Perspectives », vol.15, pp.127-143, 1990.

J. G. March-&-h and . Simon, Organizations, 1958.

M. D. Cohen, &. G. March, &. P. Olsen, and «. , Garbage Can Model of Organizational Choice, Administrative Science Quarterly, vol.17, issue.1, 1972.

J. G. March, « Bounded Rationality, Ambiguity and the Engineering of Choice, Bell Journal of Economics, vol.9, issue.2, 1978.

J. G. Focus and . March, « Rationalité limités, ambiguïté et ingéniérie des choix » in Décisions et organisation, Editions d'Organisation, Bounded Rationality, Ambiguity, and the, pp.133-161, 1992.

M. Feldman and J. G. March, « Information in Organizations as Signal and Symbol, Administrative Science Quarterly, vol.26, issue.2, 1981.

J. G. March, « Exploration and Exploitation in Organizational Learning, Organization Science, vol.2, 1991.

J. W. Abernathy, The Productivity Dilemma, 1978.

C. J. Gersick, « Pacing Strategic Change : the Case of a New Venture, Academy of Management Journal, vol.37, pp.9-45, 1994.

, De la conception à l'usage : vers un management de l'appropriation des outils de gestion, 2004.

C. E. Shannon and &. Wiener, Théorie mathématique de la communication, CEPL, p.1949, 1962.

R. Reix, Systèmes d'information et management des organisations, Vuibert Gestion, 1995.

G. H. Mead, L. Esprit, . Soi, and . La-société, , 1934.

G. Bateson, , 1936.

E. Goffman, Les Rites d'Interaction, Édition de Minuit, 1974.

R. Ghiglione and &. Trognon, Où va la pragmatique ?, 1993.

. L'«-École-de-palo-alto-»-s'est-développée-en-californie, Ce groupe a été fortement influencé par le courant cybernétique. Les travaux des auteurs de cette « Ecole » ont beaucoup influencé la psychiatrie mais, pour ce qui concerne les théories des organisations, on retient en général l'apport de P. Watzlawick à la définition du constructivisme 198 qui distingue une réalité de premier ordre, « expérimentable, partir du début des années 1950 autour de G. Bateson

, Pour les tenants de cette « Ecole », le langage est l'instrument du changement et non pas la matière dans laquelle se révèlent des indications, une vérité

J. Fulk, « Social Construction of Communication Technology, Academy of Management Journal, vol.36, 1993.

&. J. Kiesler, . W. Siegel-&-t, and . Mcguire, « Social Psychological Aspect of Computer-mediated

, Computerization and Controversity, 1991.

J. R. Carlson-&-z and . Zmud, « Channel Expansion Theory and the Experiential Nature of Media Richness Perceptions, Academy of Management Journal, vol.42, issue.2, pp.153-170, 1999.

M. L. Markus, « Electronic Mail as the Medium of Managerial Choice, Organization Science, vol.5, pp.502-527, 1994.

M. Kalika, &. Boukef, and &. H. Isaac, La théorie du millefeuille et l'usage des TIC dans l'entreprise, vol.33, pp.117-133, 2007.

M. B. Watson-manheim and &. F. Belanger, Communication Media Repertoires : Dealing with the Multiplicity of Media Choices, vol.31, p.267, 2007.

P. Watzlawick, How Real is Real, Random House, 1976.

, le média étant un traducteur de la société et de la civilisation dans laquelle elle se situe (raisonnement en corrélation). « La demande d'une technologie nouvelle est peut-être la plus évidente des structurations ou des effets psychologiques qu'elle produit. Comme prolongement du corps et des sens, la technologie crée sa propre demande », la société étant lieu de querelle des médias avec des produits. Il introduit la distinction entre « média chaud » (précis mais avec faible interaction) -« média froid » (qui incite à la participation). « Un medium est chaud lorsqu'il prolonge un seul sens et lui donne une « haute définition », la haute définition se caractérisant par son intensité et sa vocation à « spécialiser -fragmenter », l'accélération de la circulation qu'elle suscite conduisant à l'homogénéisation. Une autre césure majeure à ses yeux, il faut être « hors média » dont la question est le souci des effets et non le souci de la signification

J. Dans-la-mesure-où-le-philosophe, Il s'agit, pour l'essentiel, d'auteurs allemands qui s'opposent entre eux sur certains points. L'« Ethique de la discussion », si elle ouvre des perspectives nouvelles, se réfère aussi à une tradition, celle de l'« Ecole de Francfort » dont la démarche s'est constituée autour d'une réflexion philosophique et politique sur la société allemande d'avant et d'après le nazisme qui mêle marxisme, hégélianisme, kantisme et aussi l'apport de certaines sciences humaines comme la sociologie. La dimension critique fondamentale de cette « école, Habermas est couramment cité comme référence en sciences de gestion

H. Marcuse, One-dimensional Man, 1964.

T. Veblen, Théorie de la classe de loisir, p.1899, 1970.

J. Baudrillard, La société de consommation, 1970.

J. Marabini, Marcuse & Mc Luhan et la nouvelle révolution mondiale, 1973.

A. Saudan-&-y.-pesqueux, &. Ramanansoa, and &. Tournand, Mercure et Minerve : perspectives philosophiques sur l'entreprise, Ellipses, 1999.

G. Bataille, M. Foucault, and J. Derrida, Cette crise de la raison, de la métaphysique conduit aussi à un usage particulier, celui de la raison instrumentale, positiviste et scientiste, neutre sur le plan axiologique, au moins en apparence et qui ne reconnaît plus d'autres valeurs que celles de l'efficacité, de l'utilité, qui confirme l'effondrement de la vision rationnelle du monde entraîne aussi une conception morale pessimiste comme l'atteste la déclaration de M, vol.207

, Ecole de Francfort » plaident pour le maintien d'une éthique rationnelle. Elle retrouve une telle alternative à travers ce qu'elle dénomme les deux grands courants dominants dans les sociétés occidentales -la philosophie analytique d'une part et l'existentialisme de l'autre, s'opposant à travers l'affirmation d'une part de l'objectivité axiologiquement neutre de la science

, A partir d'un constat de faits, celui du pluralisme des valeurs dans nos sociétés, la nécessité et l'obligation de leur tolérance constituent deux directions essentielles qui se sont développées dans le débat éthique contemporain. Ce fait majeur de la modernité qu'est le pluralisme, pourrait en effet pour certains être mieux pris en compte par une démarche de type aristotélicien renonçant à l'affirmation d'un « Juste » universel mais s'efforçant de déterminer les conditions d'une « vie bonne » en fonction de traditions diverses, locales et particulières. D'où le nom de « communautariens » donné à un certain nombre de ces auteurs indiquant l'appartenance nécessaire de tout être humain à une certaine « communauté » qui crée ses propres valeurs. Pour J. Habermas, la tâche à conduire est essentiellement morale, la question est alors : « comment être moral ? ». L'entreprise essentielle est celle d'une fondation de cette morale et la recherche est celle du « sens de l'existence » et du « Juste, L'exigence d'une éthique rationnelle étant affirmée face aux contradictions de l'irrationalisme, il reste à faire un choix entre deux attitudes rationnelles, choix qui éclaire la spécificité de l'« Ethique de la discussion

. Si-l'«-ethique-de-la-discussion-»-fait-référence-À-kant, elle se distingue cependant de la démarche kantienne sur un point fondamental en se fondant d'abord sur des enseignements qu'elle peut tirer de la pratique du langage. L'analyse de la communication et celle de ses présupposés doivent permettre de mettre à jour des sortes d'universaux éthiques. Mais une éthique universelle ne peut plus être tirée d'une simple répétition ou d'une reprise de l'entreprise kantienne qui s'appuyait sur l'évidence d'un fait moral universel. Si l'« Ethique de la discussion » doit retrouver une universalité dans le domaine moral, ce ne sera pas celle du « Devoir » et de la « Bonne Volonté » kantiens. Par ailleurs, cette universalité ne sera pas atteinte par la seule réflexion d'une conscience morale solitaire

M. W. Horkheimer-&-t, L. Adorno, and . Dialectique-de-la-raison, Au-delà de la confrontation initiale entre un Nietzsche et un Kant « modernisés », le débat peut en effet opposer J. Habermas et K. O. Apel à M. Foucault d'une part et, d'autre part aux néo-aristotéliciens, mais aussi aux pragmatiques américains, aux défenseurs du pluriculturalisme aux Etats-Unis, aux « communautariens » qui renvoient également à la problématique très concrète du « politiquement correct » et, plus fondamentalement, Dialektik der Aufklärung: Philosophische Fragmente, 1983.

, mais il la rattache à une exigence et une obligation de vérité, ce qui lui permet d'introduire une discrimination qui vaut aussi dans sa conception de la rationalité et de rejeter ainsi des formes de communication purement stratégiques et instrumentales. Aux membres de l'organisation, à la lumière de ces distinctions, de s'assurer du type de communication qui existe en elle et dans son rapport avec les autres afin de dissiper malentendus et alibis. On pourrait ainsi continuer la réflexion de J. Habermas en l'appliquant au monde des médias et de la publicité, même s'il ne l'a pas faite, pour en développer une critique. On pourrait également rechercher une confirmation de l'oeuvre de J. Habermas dans le fait qu'il y a de la vérité, c'est-à-dire de la morale, des valeurs, dans des pratiques organisationnelles aussi familières et communes que le débat et la communication. En quelque sorte, on pourrait dire que, de même que J. Habermas trouve de la raison et de l'éthique dans la discussion, il serait possible de trouver de la morale dans l'organisation. Pour dire les choses autrement, J. Habermas pourrait être utilisé pour démontrer ce que certains postulent, Ethique de la discussion » pourrait éclairer une réflexion sur la communication dans le monde des organisations. La pensée de J. Habermas offre l'avantage, à la fois de reconnaître l'importance de la communication, y compris dans l'organisation

, Elle est principalement visible dans l'activité communicationnelle, mais peut s'exercer de manière bien plus large dans tout le champ éthique. On a bien vu que le projet de l'« Ethique de la discussion » reposait d'abord sur l'affirmation d'une rationalité éthique face aux dérives du subjectivisme et de l'irrationalisme. La démarche de l'« Ethique de la discussion » aboutit à la reconnaissance d'une raison capable de s'appliquer au domaine des fins et non plus seulement des moyens, à la détermination du « Juste » et non pas seulement à la définition de la « vie bonne ». C'est donc bien d'une véritable rationalité pratique dont il s'agit, Ethique de la discussion » offre aussi un cadre à la rationalité qui n'est pas celui de la raison positive, scientifique, objective et axiologiquement neutre, ni celui d'une raison stratégique, manipulatrice et instrumentale, mais celui d'une rationalité pratique

J. R. Montréal-;-de, . Taylor, and . De-son-Équipe, théorie qui considère l'organisation comme la réalisation de transactions entre le flot des conversations tenues et leur réification dans des textes. B. Fauré & N. Arnaud 210 présentent cette perspective comme étant une contribution majeure au courant interprétatif (par différence avec les courants fonctionnalistes et structurationnistes), approche ayant donné lieu à de nombreux développements théoriques et empiriques. L'organisation est considérée au travers de l'imbrication des processus de rédaction, de publication et de lecture des textes qui y sont relatifs. Le modèle discursif de J. R. Taylor 211 met en avant la communication au regard de transactions effectuées selon deux modalités en interaction permanente : le texte (à la fois contrainte -car il rappelle les règles d'action, et opportunité -car il comprend des ressources mobilisables) et la conversation (du domaine de l'éphémère et permettant la coordination, école fondée autour des travaux de la théorie des « transactionsconversations -textes

B. Pour, Fauré 212 , la transaction est un mode de traduction de la conversation en texte. C'est une unité de communication qui comporte un échange de valeurs. Il propose deux principes d'articulation des composantes transactionnelles : un couplage horizontal (l'ensemble des transactions qui servent à lier des activités complémentaires dans une chaîne de production) et un couplage vertical (l'ensemble des transactions qui, répétées en cascade

, L'énonciation se différencie de l'énoncé dans la mesure où elle est l'expression du processus émergeant de l'activité de parole (« Le langage est donc la possibilité de la subjectivité, du fait qu'il contient toujours les formes linguistiques appropriées à son expression, et le discours provoque l'émergence de la subjectivité

B. Fauré and &. Arnaud, La communication des organisations, 2014.

J. R. Taylor, « La dynamique de changement organisationnel une théorie conversation / texte de la communication et ses implications, vol.3, 1993.

B. Fauré, Une analyse communicationnelle des outils de gestion et de contrôle. Quels apports pour les recherches en communications organisationnelles ? », Communication et Organisation, vol.23, 2007.

T. Kuhn and «. , Communicative Theory of the Firm, Developing an Alternative Perspective on Intraorganizational Power and Stakeholder Relationships », Organisation Studies, vol.29, 2008.

F. Provenzano and . Énonciation, Le lexique socius, 2016.

E. Benveniste, . De, . Gallmard, . Paris, ». Tel et al., conceptions : une conception restreinte (C. Kerbrat-Orecchioni 216 définit ainsi la problématique de l'énonciation comme « la recherche des procédés linguistiques (shifters, modalisateurs, termes évaluatifs, etc.) par lesquels le locuteur imprime sa marque à l'énoncé, s'inscrit dans le message (implicitement ou explicitement) et se situe par rapport à lui (problème de la « distance énonciative ») ») et une conception large qui prend en considération l'ensemble du cadre de production de l'énoncé dont sa dimension socio-historique d'où la référence à une typologie des discours, des stéréotypes, l'énonciation en étant dépendante. L'énonciation est une représentation de la stratégie de mise en discours, qui est aussi une mise en scène de soi que R. Amossy qualifie d'ethos qui est ce qui résulte de l'interaction qui opère entre l'auteur et son public (« Quelles que soient ses déterminations et ses marges de liberté, l'image de soi se dégage tout d, Les relations de temps dans le verbe français », Problèmes de linguistique générale, tome I, Gallimard, collection « Tel, pp.79-88, 1966.

. C'est, de cette perspective que la notion de polyphonie 218 trouve son origine (analyse de la manière dont s'orchestrent les multiples voix qui traversent un énoncé)

A. , Rabatel 219 a ajouté la notion de point de vue qui est la manière d'articuler les dimensions énonciatives à une ou plusieurs références et à la question de la responsabilité

D. Maingueneau-parle-de-scénographie-Énonciative, « la scène de parole que le discours présuppose pour pouvoir être énoncé et qu'en retour il doit valider à travers son énonciation même. [?] Car toute oeuvre, par son déploiement même, prétend instituer la situation qui la rend pertinente » 220 ). La scénographie permet ainsi d'aborder, à partir des textes, l'étude des procédés de légitimation et de création de la valeur littéraire dans un état de société. La paratopie est « la relation paradoxale d'inclusion / exclusion dans un espace social qu

D. Pour, Maingueneau 221 , l'analyse de discours s'intéresse à des identités énonciatrices qui « supposent des institutions de production et de diffusion du discours spécifiques

, L'objet de l'analyse du discours pourrait être dénommé une archive, qui permet de rapporter un ensemble d'"inscriptions" à un même positionnement

, c'est une certaine organisation de l'univers, liée aux comportements de diverses collectivités qui s'y trouvent impliquées

J. , Meizoz 222 avance le concept de posture qui résulte du choix terminologique lié à la

C. Kerbrat-orecchioni, L. 'énonciation, . De, A. Dans-le-langage, and . Colin, , 1999.

R. Amossy, Ethos et identité verbale, PUF, collection « L'interrogation philosophique, 2010.

O. Ducrot, L. Dire, and . Le-dit, Editions de Minuit, 1984.

A. , Pour une analyse énonciative et interactionnelle du récit, Lambert Lucas, collection « Linguistique, 2008.

D. Maingueneau and L. Discours-littéraire, Paratopie et scène d'énonciation

J. Meizoz, Mises en scène modernes de l'auteur, Slatkine, Genève, 2007 -La Fabrique des singularités, Postures littéraires II, 2011.

E. , Souchier met en avant la notion d'énonciation éditoriale qui « désigne l'ensemble de ce qui contribue à la production matérielle des formes, qui donnent au texte sa consistance, son « image de texte, p.223

, « analyse sémiopragmatique » qui mêle l'analyse de contenu et l'analyse sémiotique des dispositifs sociaux et institutionnels de la communication humaine » au regard de la notion de contrat de communication qui est l'ensemble des conditions dans lesquelles l'acte de communication est réalisé. Appliquée à l'analyse du système médiatique, il met en évidence que les médias sont régis par une double logique : une logique commerciale (liée au fait que les médias sont financés par le des recettes publicitaires et donc soumis à une quête d'audience au sein d'un marché concurrentiel)

, comme l'inflexion de la voix par exemple) et même des signaux non verbaux (comme la gestuelle ou les expressions du visage). J. Short et al. 225 soutiennent que la présence sociale optimale a lieu lors d'une communication en face à face, suivie de près par les supports audio et vidéo puis ceux ne proposant qu'une communication vocale, le simple échange de textes arrivant en dernière position. Ainsi, l'utilisation de technologies de collaboration, et plus particulièrement l'utilisation d'un réseau social ne permettant un accès qu'à une présence sociale très plate peut réduire l'efficacité

, Plus la technologie de collaboration met en place une interface de communication au sein de la population, plus la présence sociale sera exposée, et plus l'utilité de la technologie semblera évidente 226 . De fait, les technologies de collaboration qui seront les plus performantes en présence sociale seront celles se rapprochant le plus de la communication naturelle, ce qui facilitera alors leur utilisation. Dans le cas des technologies de collaboration avec une faible présence sociale (les mails par exemple), les utilisateurs sont moins stimulés

E. Souchier and «. , « énonciation éditoriale » ou l'image du texte », Cahiers de médiologie, Jeanneret & E. Souchier, « L'énonciation éditoriale dans les écrits d'écran, vol.145, pp.3-15, 1998.

P. Charaudeau, Langage et discours : éléments de sémiolinguistique, Hachette, Paris, 1983 -Grammaire du sens et de l'expression, Hachette, Paris, 1992 -Le discours d'information médiatique : la construction du miroir social, Le discours politique : les masques du pouvoir, 1997.

J. Short, &. E. Williams, and &. B. Christie, The Social Psychology of Telecommunications, 1976.

K. Hassanein and &. Head, The Influence of Product Type on Online Trust », Proceedings of the 17th Bled eCommerce Conference, 2004.

, sont plus faibles qu'avec les technologies à haute présence sociale

. L'immédiateté,

, Si les rencontres en personne ou les conversations téléphoniques apportent un plus fort sentiment de présence sociale, elles nécessitent une communication synchronisée et une disponibilité immédiate. Des technologies moins performantes, comme le message vocal et le courrier électronique, offrent la capacité de communiquer d'une manière asynchrone pour que même les interlocuteurs n'étant pas immédiatement disponibles puissent recevoir la communication. Il est parfois plus rapide de terminer une tâche par soi-même, Elle illustre un autre aspect des réseaux sociaux. Elle représente l'urgence de pouvoir communiquer rapidement avec les autres 227

. Comme-la-présence-sociale, Plus rapide sera la communication, plus elle sera considérée comme efficace, ce qui augmentera les perspectives de performance et l'habilité à l'effort de l'individu. La concomitance C'est la capacité qu'une technologie de collaboration a de permettre à un individu d'exécuter plusieurs tâches en même temps -même si la réelle simultanéité est impossible. Si l'utilisateur concentre son attention sur une tâche pendant quelques secondes et transfère ensuite cette attention sur une autre, il s'agira alors de performance d'activités multiples, de manière quasi-simultanée. Finalement, comme l'immédiateté, la concomitance a une fonction à la fois sociale et technologique. Si les outils technologiques ont la capacité de soutenir des utilisations concomitantes, l'utilisateur doit également développer des aptitudes et vouloir mobiliser plusieurs outils de manière simultanée. Aussi, certains auteurs expliquent que l'existence de différents moyens de communication oblige les individus à changer leur état d'esprit, ce qui disperse indubitablement leur concentration 228 . Aussi, cette dispersion peut avoir des répercussions sur la cohérence interactionnelle des messages, Cette immédiateté dépend des capacités déjà incluses et inhérentes au principe même de technologie, dans le cas présent les réseaux sociaux

L. P. Robert-&-a and . Dennis, « Paradox of Richness : A Cognitive Model of Media Choice, IEEE Transactions on Professional Communication, vol.48, issue.1, pp.10-21, 2005.

D. M. Rutter-&-g, &. E. Stephenson, and . Dewey, « Visual communication and the content and style of conversation, British Journal of Social Psychology, vol.20, issue.1, pp.41-52, 1981.

S. C. Herring, « Interactional Coherence in CMC », Journal of Computer-Mediated Communication