, ils n'étaient en aucune manière réservés à une élite. J'en veux pour preuve les innombrables yogins errants, souvent experts dans les arcanes tantriques les plus sibyllins, les maîtres laïcs (pour qui la pratique du Bouddhisme repose essentiellement sur l'accomplissement de rituels tantriques), et la cohorte des moines sans titre particulier qui recevaient ce type d'instructions au titre de leur formation (et ce, jusque dans les collèges de dialectique), enseignements tantriques n'étaient certes pas aussi publics qu'ils le sont depuis des décennies en Occident (et encore, les initiations de masse n'y étaient ni rares ni inconnues