, qui allaite le roi défunt. C'est cependant une plaquette de faïence de l'Ancien Empire provenant d'Abousir qui donne le parallèle le plus proche puisque la déesse, figurée comme une jeune femme coiffée d'une perruque longue, mais dont la couronne n'est pas conservée à l'exception de l'uraeus

, Pour l'époque ramesside, le principal témoignage d'un culte de la déesse à l'emplacement du temple gréco-romain consiste en la statue d'un de ses prêtres, scribe du Trésor, découverte par A. Varille dans l'angle intérieur sud-ouest de la cour du temple, sous le dallage. Une photographie ancienne permet de lire l'orthographe du nom de la déesse : 28 . Une représentation de cette déesse dans un naos, Aucune mention ou figuration d'Ipy Ouret datant la XVIII e dynastie n'a été repérée jusqu'ici en dehors des blocs remployés dans le massif de fondation du temple d'Opet

, écrit avec le double déterminatif de l'oeuf et du serpent, commun à toutes les déesses et porte déjà l'épithète « qui met au monde les dieux » 31 . C'est encore elle qui est représentée sur la façade du temple de Khonsou datant du règne de Pinedjem 32 où son nom est écrit : Jp.t wr.t. À partir de l'époque ramesside, cependant, on rencontre en divers endroits du temple de Karnak et, plus tard, dans celui de Louqsor, une déesse Ipet Ouret dont le nom est écrit avec le signe , et qui a été considérée comme la personnification du sanctuaire d'Amon 33 . À Karnak, le plus ancien exemple semble se trouver sur le IX e pylône, décoré par Horemheb et usurpé par Ramsès II 34 . La tête de la déesse est détruite, mais la couronne hathorique est conservée. À l'arrière du temple de Ramsès III, la déesse porte également la coiffure hathorique 35, Le temple de Ramsès-méryamon, qui s'unit à l'éternité dans le domaine d'Amon » 30 . Enfin, un hymne à Ramsès VII comporte le nom Jp.t wr.(t), vol.29

P. Lacovara and . Faience, , pp.488-489, 1996.

, Photographie Cfeetk n o 101200 (fonds Chevrier) aimablement communiquée par Cl. Traunecker ; Pour cette statue voir, Orientalia, vol.20, pp.101200-101204, 1951.

, La déesse est représentée comme une jeune femme dont la coiffure est malheureusement détruite à l'exception du bas de la perruque, assise dans un naos : Ch. KUENTZ, La face sud du massif est du pylône de Ramsès II à Louxor, p.9, 1971.

, et pl. XX, sc. 15, Topographie des Thebanischen Gaues, p.6, 1952.

V. Condon, Seven Royal Hymns of the Ramesside Period, MÄS, vol.37, p.8, 1978.

P. M. Ii, , vol.II, p.1

D. Meeks, ;. Iii, L. Corteggiani, and . Ancienne, , p.240

P. M. Ii, , p.219

P. M. Ii, II, 2 ; Ramses III's Temple in the Great Enclosure of Amun and Ramses III's Temple in the Precinct of Mut, OIP, vol.35, issue.123, p.34, 1936.

L. Christophe, Le signe est absent de la coiffure de la déesse sur les colonnes 55, Les divinités des colonnes de la grande salle hypostyle et leurs épithètes, vol.21, 1955.

, Néanmoins, le fac-similé, réalisé avant le dégagement de la partie supérieure de l'inscription, Memnonia, vol.19, p.134, 2009.

M. El-raziq, Die Darstellungen und Texte des Sanktuars Alexanders des Großen im Tempel von Luxor, Mayence, p.45, 1984.

:. H. Rappelons-qu'elle and . Brunner, Die südlischen Räume des Tempels von Luxor, Mayence, OIP, vol.112, 1977.

D. Pn-i, L. Ä. Meeks, and . Iii,

R. O. Faulkner, The Ancient Egyptian Book of the Dead, vol.2, p.129, 1985.

O. Turin, , vol.57003, pp.18-24, 1978.

D. Meeks and O. ,

N. De-g and . Davies, The Temple of Hibis in El Khargeh Oasis III, 1953.

, elle conserve ces épithètes même si le nom de la déesse Nout n'est pas exprimé et peut du reste s'intercaler entre l'écriture traditionnelle du nom Jp.t wr.t et l'image de la déesse hippopotame 57 , qui se rencontre aussi seul 58 . Mais, dans toutes les scènes du temple où la déesse apparaît, elle conserve l'allure d'une jeune femme à coiffure hathorique. Les seules représentations faisant intervenir l'image en ronde-bosse de l'hippopotame se trouvent dans la niche du sanctuaire 59 où trois entités sont clairement différenciées : -du côté nord, Étant parfois identifiée à « Nout qui met au monde les dieux » ou « Nout qui a mis au monde Osiris

, un hippopotame femelle à tête humaine nommé : , associée à une déesse hippopotame coiffée de deux plumes

, -du côté sud, une sorte de laraire à tête d'hippopotame nommé

, Le nom du temple est orthographié ainsi : 60 var. 61 pr Jp.t wr.t, mais apparaît aussi dans les textes sous la forme 62 Jp

C. De-wit, Les inscriptions du temple d'Opet à Karnak I, BiAeg 11, vol.63, p.155, 1958.

, L'enseigne à tête humaine et coiffure hathorique et le laraire à tête d'hippopotame ont, non seulement le même nom, mais pratiquement les mêmes épithètes : ms nÚr.w nb.t pt Ìnw.t t".wy ?ps.t m W"s.t pour l'enseigne et ms nÚr.w nb(.t) p.t Ìnw.t nÚr.w nb.w ?ps, p.168

, 171. cinq lignes de texte gravées en creux et peintes en ocre jaune sur fond blanc, p.169

L. Prince, , vol.64

, Bien que le nom ne soit pas présent sur cette partie de la dalle, il est évident qu'il s'agit de Menkhéperrêséneb

, Fig. 21. Bloc inv. 2119. © Cnrs-Cfeetk

, La partie inférieure d'un montant droit en calcaire inv. 2403 (fig. 22), mesurant 0,27 m de large, 0,77 m de haut et 0,42 m d'épaisseur, provient du sud-ouest du massif de fondation. Il porte la fin de deux colonnes d'inscription similaires

, Comparer Urk. IV, p.10

. Ìry, Comparer Urk. IV, 926, p.11

. La-tombe-de-menkhéprerêseneb-comporte, Ìry-s ?t" n nbty

, Recueilli en très mauvais état de conservation, il a nécessité une consolidation. Il portait une ligne de texte en creux dont les signes étaient peints en ocre jaune sur fond blanc, vol.928

, Elle a été usurpée à l'époque ramesside. La TT 86 le décrit dans l'exercice de ses fonctions de premier prophète d'Amon, surveillant notamment les travaux des artisans et chefs d'équipe dans le temple de Karnak. Le temple d'Opet n'y est cependant pas mentionné. L'inscription de l'assistant de Menkhéperêséneb sur la partie inférieure du montant inv. 2404 + 2387 (11 + 12) n'est pas surprenante, surtout si le montant provient des annexes du temple. Elle rappelle les panneaux contemporains des temples de Semna et Kumma, où plusieurs fils royaux de Kouch se sont fait représenter à la partie inférieure de la façade 69, On connaît deux tombes thébaines du premier prophète d'Amon Menkhéperrêséneb, les TT 86 et 112 68 . La TT 112, où il est représenté avec sa mère, est sans doute la première

, Il est difficile d'identifier, dès à présent, la nature de chacun des monuments dont proviennent ces différents éléments contemporains. Le temple d'Ipy Ouret était construit en calcaire et en grès. Il renfermait une chapelle d'assez grande dimension

N. De-g, A. H. Davies, and . Gardiner, The Tombs of Menkheperrasoneb, Amenmose and another, vol.86, pp.42-226

. Londres, L'identité du propriétaire de ces deux tombes fait l'objet d'un débat : P. F. Dorman, «Two Tombs and One Owner, Thebanische Beamtennekropolen, SAGA, vol.12, pp.141-154, 1963.

R. Caminos and I. Semna-kumma, , pp.18-19, 1998.

. Ii, , pp.21-23

, Sur les greniers du domaine d'Amon à Karnak, voir S. BICKEL, « Amenhotep III à Karnak. L'étude des blocs épars, pp.13-15, 2006.

, Des annexes et un bâtiment au nom du grand prêtre Menkhéperrêséneb associaient huisseries et orthostates de pierre à une architecture de brique, Cette documentation est à rapprocher de celle que vient de mettre au jour Mohammed Abd el-Maksoud dans les temples d'Héboua II, p.71

M. El-maksoud, D. Valbelle, and «. , Les inscriptions des temples d'Héboua II, p.61