, En faisant entendre leurs voix, ces criminels deviennent ainsi sujet du discours et non plus objet d'écrits les concernant, signant par là même un nouveau répertoire des figures de l'infamie. Ancêtre du casier judiciaire, l'infamie n'en reste pas moins le plus long héritage du droit français : ce n'est, effectivement, qu'en 2003 que les peines infamantes ont cessé de produire tout leur effet, juridiquement parlant. Peu à peu, le criminel retrouve ses droits, mais sa réinsertion dans la société reste une question toujours d'actualité. Bibliographie : BastieN Pascal, 2006.

B. Florence, Archives de l'infamie, Paris, Les prairies ordinaires, Histoire universelle de l'infamie : Histoire de l'éternité, pp.121-136, 1994.