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L. J. , Bourgeois 167 propose un classement permettant de distinguer une approche en fonction d'« objets » environnementaux (clients, fournisseurs, etc.) d'une approche qualifiante (complexe, hétérogène, stable) et d'une approche cognitive (environnement donné ou construit). M. Marchesnay 168 ajoute l'idée de proximité avec la dissociation entre micro, méso et macroenvironnement. Pour A.-C. Martinet & E. Reynaud 169 , les agents de l'environnement ne sont pas équivalents : ils distinguent, parmi ce qu'il est convenu d'appeler les « parties prenantes », l'Etat, les pouvoirs locaux, les consommateurs, les mouvements de défense. Les perspectives évolutionnistes ajoutent l'idée de démographie sectorielle et, Comme l'organisation se trouve être un « objet social » délimité

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». «-différentiation--intégration, P. R. Lawrence, and J. W. , Lorsch 171 distinguent les niveaux (avec leur exemple de l'industrie des matières plastiques, celle des emballages et celle de l'industrie alimentaire), la conceptualisation d'A.-C. Martinet 172 conduisant au croisement entre degré de complexité et degré d'instabilité. L. J. Bourgeois met l'accent sur la question de la dynamique de l'environnement

, En effet, l'artificiel ne peut être le social (et réciproquement). L'artificialité de l'outil conduit à le configurer en instrumentation conduisant alors à une machinerie (voire des automatismes), celle de l'organisation. Se référer à un outil comme modèle, c'est lui conférer une sorte d'autonomisation, tout comme la technique possède une forme d'autonomie par rapport à la science. Le recours au terme de technologie indique alors que l'accent est mis tout autant sur le caractère artificiel venant fonder l'autonomisation de l'outil que sur la socialisation des techniques de l'organisation. L'outil est donc toujours plus ou moins fonction d'un contexte et il vient constituer une solution retenue pour répondre à un problème, la réponse apportée par l'outil valant alors souvent réflexion sur le problème. La technologie est alors ce qui, Une des constantes dont l'importance est à souligner en relation avec la thématique de la contingence technologique en sciences de gestion est celle qui concerne ce qui est globalement qualifié d'outils de l'organisation, que ces outils relèvent de modèles, de thèmes ou de modes

, dans la thématique de l'alignement où ce qui compte, ce sont les capacités, le rythme), dispositif, mise en oeuvre, moment, usage, pratique, implantation (comme dans la thématique de l'ajustement où ce qui compte, ce sont la synchronisation et l'apprentissage) quand on le prend en compte. Ils sont aussi souvent utilisés comme métaphore du changement, l'introduction d'un nouvel « outil » étant finalement la manière de penser le changement. L'instrumentation peut donc, Plusieurs termes adjacents sont utilisés en la matière : instrument, outil, technique, méthode, démarche quand on vise l'archétype « déraciné » du contexte

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, Au-delà de la notion d'instrument se situe celle d'artefact qui, toujours selon P. Rabardel 177 , désigne « toute chose ayant subi une transformation, même minime, d'origine humaine » d'où son extension possible aux système symboliques. Il peut être considéré à partir d'une logique de fonctionnement (l'ostensible de B. Latour 178 ), d'une logique de transformation (le performatif de B. Latour) et d'une logique de l'activité (son projet institutionnalisant ou sa participation à une logique d'institutionnalisation). C'est à la

, Soulignons d'abord l'importance accordée aux protocoles en sciences de gestion, protocoles qui peuvent également être qualifiés de méthodologie, terme utilisé à tort le plus souvent au lieu de celui de méthode, mais dont l'usage recouvre le projet de se référer à des méthodes non contingentes à une organisation et/ou une situation donnée

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B. Latour, How to Follow Scientists and Engineers through Society, vol.267, 1987.

, Un des aspects très souvent mis en avant est celui de « méthode systématique » : décomposition du processus organisationnel en phases, chacune de ces phases étant caractérisée par la précédente avec des tâches à entreprendre et des résultats à atteindre au nom de la décomposition des objectifs généraux en sous-objectifs spécifiques comptetenu de leur ordonnancement

, La représentation que propose l'usage de ces deux termes vise à réduire le champ de ce dont il est question à un « objet organisationnel simple » et déraciné de ses conditions de possibilité (un tableau de bord, par exemple). S'il est question d'en parler au nom d'une vision plus large, prenant en compte cette fois la filiation de l'outil ou du dispositif, Soulignons ensuite l'importance accordée aux outils dont il est également question de parler en termes d'instrument

, « Nous dirons que nous sommes en présence d'une situation de gestion chaque fois qu'à un ensemble d'activités en interaction est associée l'idée d'activité collective et de résultat faisant l'objet d'un jugement, et que des agents sont engagés dans la situation de gestion lorsqu'ils se reconnaissent comme participant à des degrés divers à la production du résultat

J. , Girin en propose cinq caractéristiques : des participants, réunis à un lieu donné, et à un moment donné afin d'obtenir un résultat, le jugement sur le résultat relevant d'une instance extérieure

, regard de leur usage social conduit à fonder l'idée que, malgré leur artificialité, les outils dont il est question ont bien pour objet d'atteindre des résultats au travers d'autres personnes, la matérialité de l'outil se trouvant alors doublée d'une dimension symbolique. Mais cette filiation est aussi facteur d'hybridation des outils (et donc des techniques) au sein d'une technologie (organisationnelle ici). C'est d'ailleurs ce qui permet de parler de « système d'organisation ». H. Fayol 181 emploie le terme d'« outillage administratif », représentatif d'une doctrine administrative, La filiation des outils les uns avec les autres en « outillage, vol.182

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, Une telle focalisation sur l'outillage fonde la dérive technicienne en sciences de gestion sur la base d'une croyance dans la possibilité d'un fonctionnement organisationnel indépendamment des agents qui ne sont alors considérés que comme de simples activateurs de tels outils, Pour reprendre la métaphore et aussi la thèse de M. Berry 183 , ils en viennent à constituer une « technologie invisible

, est-à-dire dans un contexte organisationnel (microsocial) donné et c'est tout l'intérêt de la référence. C'est d'ailleurs cette mise en organisation des outils par les agents qui conduit à la thématique de l'adoption, c'est-à-dire de l'implantation, de l'usage et de l'intégration qui autorisent la commande à distance. L'outil de gestion pose la question du rapport à l'outil et la recherche en ce domaine celle du rapport au rapport à l'outil de gestion. agir sur elle. L'outil de gestion se définit alors par ses propriétés. C'est donc la fonction qui prime sur les conditions effectives d'usage. Et pourtant, comme tous les objets techniques, vol.186

, il disparaisse (consommation) ou se modifie en se dégradant (usure). C'est plus généralement l'emploi d'un procédé ou d'une technique par un groupe social. L'usager indique non seulement les us et coutumes, mais également l'usager. C'est en ce sens que la notion d'usager devient relativement synonyme de celle d'utilisateur. C'est cet aspect qui conduit à faire de l'usage un terme générique venant recouvrir un ensemble de pratiques sociales. La notion est souvent associée, voire confondue, avec celles d'appropriation (mais il s'agit alors de maîtrise cognitive et technique minimale de l'objet, d'une intégration sociale significative et de la maîtrise des effets de l'usage), d'utilisation (référent fonctionnel) et de pratique (circonstances de la mise en oeuvre). Il est donc possible de parler de généalogie des usages. La référence à l'usage est aussi ce qui construit une forme de continuum entre les outils de gestion, une socialisation et une idéologie de leur socialisation. Soulignons d'abord le risque de fascination des usages, fascination qui éloigne de l'« objet » étudié, Il est donc nécessaire de se focaliser aussi sur la notion d'usage. Le mot vient du latin usus pour prendre au XII° siècle le sens d'appliquer, de faire agir un objet pour obtenir un effet, que cet objet subsiste (utilisation) ou qu

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L. Sfez, Technique et idéologie -Un enjeu de pouvoir, Seuil, collection « la couleur des idées, 2002.

, Dans une perspective foucaldienne, la référence à l'usage se réfère à un ordre des usages marqué par la double dimension de l'expérience et de l'emprise : il est alors question d'une politique des usages. Avec l'usage, il s'agit d'apprendre, de réfléchir et de mettre à l'épreuve. Comme le signale M. Potte-Bonneville 187 , « 1/ La notion d'usage, d'abord, définit une position particulière, que les sujets entendent faire valoir et à partir de laquelle ils articulent leur opinion et leurs revendications. L'usage caractérise ainsi un certain type de subjectivité : usagers de drogues ou de médicaments, de l'aide sociale ou des transports, des nouvelles technologies ou de l'espace urbain. 2/ La notion d'usage vient d'autre part caractériser un mode d

H. C'est-À-ce-titre-que-l'ustensile-doit-Être-distingué-de-l'outil.-comme-le-signalent and . Colas, 188 , l'ustensile correspond à ce qui peut servir à quelque chose, de façon plus précise que l'outil. La dimension pragmatique y est plus claire et le maniement, c'est-à-dire le rapport étroit de l'utilisateur avec l'ustensile est important. Si l'outil est donné à tous, il n'en va pas de même de l'ustensile. Avec l'ustensile, on est beaucoup plus proche de la pratique qu'avec l'outil : il vaut au regard de conditions de possibilité et de son ergonomie. Là où l'outil vaut dans le contexte de l'action, l'ustensile vaut avec l'interaction qui opère avec le sujet qui l'utilise

, Dans une première définition apportée par J.-C. Moisdon 189 et reprise par A. David 190 , on peut considérer l'outil de gestion comme « toute formalisation de l'activité organisée, (?), tout schéma de raisonnement reliant de façon formelle un certain nombre de variables issues de l'organisation et destiné à instruire les divers actes de la gestion ». Il y a donc, comme le souligne l'auteur, l'idée d'amplification des activités humaines. Comme tous les outils de gestion, les organisations reposent sur le postulat implicite de répondre à des « besoins ». En ce sens, l'organisation, tout comme l'outil de gestion, sont construits à partir de théories et de modèles propres qui pourraient alors être considérés comme un substrat technique, Pour sortir de ces dilemmes, il est également possible de considérer l'organisation à partir de la technologie vue comme un ensemble d'outils de gestion

, Il est alors possible de reprendre la typologie des rôles des outils de gestion de A. Hatchuel & B. Weil 191 pour les appliquer aux organisations : -C'est une instrumentalisation qui a pour but de stabiliser le fonctionnement en limitant les biais cognitifs et en

M. Potte-bonneville and «. Foucault, de l'usage à l'usager » in H. Oulc'hen, Usages de Foucault, PUF, collection « Pratiques théoriques, 2014.

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, Certeau 195 reprend la différence entre « appareil » et « dispositif ». La dénomination d'« appareil » désigne des « institutions localisables, expansionnistes, répressives et légales » et celle de « dispositif » tout ce qui vit des institutions et qui permet que se « réorganise en sousmain le fonctionnement du pouvoir : des procédures techniques minuscules jouant sur et avec des détails ». Les appareils rendent comptent d'un « système général de domination » et les « dispositifs » les formes de relations de pouvoir qui agissent, Rappelons aussi qu'à la suite des travaux de M. Foucault 194 , M. de

, Au regard des outils de gestion dont il est question avec l'organisation, on peut donc bien affirmer qu'il s'agit alors de technologie s'inscrivant dans une perspective ingéniérique de l'organisation sur la base d'une filiation « sciences -sciences de l'ingénieurtechniques de l'ingénieur -outils & instruments d'« organisation et de gestion

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, de la « matrice » d'un « savoir actionnable » 196 ? Il est donc question, avec le « savoir actionnable » vu comme technologie, de lier un objet (l'organisation), rendu visible au travers de ses manifestations technico-économiques avec un concept (la technologie) visible au travers d'objets techniques et débouchant sur la production d'un discours au sens foucaldien du terme venant ouvrir le champ des concrétisations allant dans le sens de ce discours, Ne dispose-t-on pas, avec ces éléments et leur élargissement vers la perspective des outils de gestion

E. Chiapello and &. Gibert, comme éléments d'un système socio-économique, comme élément de justification des hiérarchies sociales, comme levier d'exploitation, comme résultat de rapports de force et comme ressource dans une lutte) ; -thèse 2 : l'outil comme technique de discipline et de gouvernement (les outils de gestion comme dispositifs de « savoir -pouvoirs », comme technique disciplinaire, comme technique de gouvernement, comme techniques de soi) ; -thèse 3 : l'outil aliène, déshumanise avec des approches cliniques, une critique du projet manipulatoire, une critique du technicisme et de l'évacuation de la subjectivité. -le rôle des institutions dans la formation et le développement des outils de gestion avec : -thèse 4 : la perspective de l'outil influencé par les jeux institutionnels (avec la tension « similitude -variété », la question de la distinction entre légitimité et efficience et le découplage des pratiques réelles, l'importance du contexte de pouvoir, de conflits et d'institutions, la question de la transnationalisation et de la normalisation internationale ; -thèse 5 : l'outil comme investissement de forme avec l'approche conventionnaliste, la sociologie de la quantification et des classifications ; -thèse 6 : l'outil qui habilite et contraint avec la théorie de la structuration, vont dresser un panorama de ce qu'ils qualifient « d'approche critique » des outils de gestion en dix thèses elles-mêmes regroupées en trois grandes familles d'approches : -la critique des outils de gestion comme porteurs de violence et de domination avec : -thèse 1 : l'outil pris dans les rapports de domination

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, La Science et ses réseaux. Genèse et Le développement de la recherche en gestion est le signe de l'expansion des sciences de gestion comme discipline, mais aussi comme pratique sociale plus que comme discipline intellectuelle. La séniorité du système américain en matière de construction des MBA et son hypostasie idéologique ayant accompagné l'effondrement du système socialiste, conduisent à la normalisation de l'enseignement et de la recherche à la lumière de ces catégories-là, catégories qu'il est possible de rapidement qualifier de dépendances de celles de la Raison utilitaire. C'est l'hypertrophie de cette dimension, Sociologie de la traduction : textes fondateurs, Paris, Mines ParisTech, les Presses, « Sciences sociales, vol.36, 1986.

, Cette perspective est développée autour de deux arguments : -La philosophie comme référence (en particulier au regard de la faiblesse du cadre conceptuel des sciences de gestion)

, -La philosophie comme méthode (en particulier au regard de la primauté des approches de type psychosociologique) avec l'exemple de la maïeutique et, plus généralement

, La philosophie comme référence, p.202

L. , Pour ce qui nous concerne, en tant qu'Occidentaux, celle dont nous avons gardé la trace remonte au VI° siècle avant Jésus-Christ et le fait que nous en ayons gardé mémoire, montre toute l'attention, au-delà du bouleversement des formes matérielles des sociétés, que l'humanité porte sur les racines de sa pensée. Mais c'est aussi le cas dans d'autres parties du monde, en particulier celles des civilisations écrites qui gardent mieux les traces du passé comme la Chine avec Confucius

. Malgré-le-statut, en tant que telle, changer le monde. C'est d'ailleurs ce que certains philosophes tel K. Marx lui ont reproché. Les contradicteurs à la perspective philosophique vont même parfois jusqu'à mettre en avant qu'elle ne sert à rien et que c'est ce qui caractérise son essence dans la mesure où elle s'est toujours prétendue désintéressée, d'où sa critiquable autoréférentialité. Ni l'action quotidienne, ni, a fortiori

, La figure du philosophe émerge comme celle d'un Homme à l'abri de l'agitation du monde. Et, depuis ce temps-là, les philosophes ont toujours constitué un petit groupe d'individus qui observent, qui pensent, qui dialoguent aussi bien avec de lointains prédécesseurs que des interlocuteurs qui leurs sont contemporains et qui, s'ils s'adressent à leurs pairs

. De-son, est une institution récente dont on sent les prémisses à la fin de la Renaissance pour la voir se développer, à partir de la Révolution industrielle, comme la forme de l'industrie moderne, mettant ainsi fin au long règne de la richesse terrienne. Elle prend, en France, sa forme juridique privilégiée -la société anonymeen 1866

Y. Pesqueux, B. Ramanantsoa, A. Saudan, and J. Tournand, Ces lignes sont inspirées de Mercure et Minerve : perspectives philosophiques sur l'entreprise, 1999.