« Examining origins of "Nahdha" with regard to Orientalism »
« Les origines de la Nahda au crible de l’orientalisme »
Résumé
For long, there was a broad consensus among academics saying that, within the Arabic world, an historical interlude has been opened with the Mongol invasion and has been closed during the 19th century. A period stigmatized as follows: "age of imitation and compilation" (Nicholson), "profound intellectuel lethargy" (Gibb), "period of sleep" (Abd al-Jalil), "decadence", "obscurity" (Lewis, Wiet), "disastrous lethargy" (Nuseibeh)... Researchers who tried to reassess what Ottomans have done in this region were the exception. However, as for the first group, there was no agreement about the reason which could explain : ihyâ' ("regrowth"), iqtibâs ("starting a fire with the help of another fire"),or yaqaza (something linked to "awakening"), what some people call nahdha (kind of "renaissance").
Il est un consensus à peu près général des spécialistes pour traduire une parenthèse ouverte avec l'invasion des Mongols et refermée au XIX e siècle, période stigmatisée en ces termes : « age of imitation and compilation » (Nicholson), « profound intellectual lethargy » (Gibb), « période du sommeil » (Abd al-Jalil), « décadence », « éclipse » (Lewis, Wiet), « disastrous lethargy » (Nuseibeh)… Ceci étant, et mise à part la frange historiographique visant à réévaluer le rôle des Ottomans dans l'histoire de l'islam, l'accord ne se fait pas sur ce qui produit une tension nouvelle entre ihyâ' (« vivifier », « faire revivre ») et iqtibâs (« allumer son feu au foyer d'un autre »), ce qui provoque la yaqaza (« éveil ») ou ce que le lecteur découvre plus souvent sous le terme de nahdha.
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2009-D.Avon-Origines Nahda au crible Orientalisme.pdf (399.89 Ko)
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