, 30) à la façon de Guangzhou, avec un tablier sur table et les joueurs assis sur des tabourets, cf. Pushuang ?? inclus dans le Xinshang bian fikM'M, exemplaire conservé à Paris

, Quant au jeu de go, il fait l'objet du traité Zuoyin xiansheng jingding jiejing yipu ^????^?^???'?? (yi ? pour yi W) de Wang Tingna ?£??, Guilin / Pékin, Guangxi shifan daxue chubanshe, p.61, 2001.

, ??? (Images

, Une estampe colorée de cet ouvrage est assez proche d'une planche du guide de voyage Spectacles curieux d'entre les mers {Hainei qiguan ?\?^?, reproduit dans Zhongguo gudai banhua congkan, Comme exemple d'activité contemplative, voir l'une des images polychromes associées aux vers des Vues célèbres du lac et du mont (Hushan shenggai ??^??) ; cf. Monique Cohen et Nathalie Monnet, Impressions de Chine, vol.8, p.252, 1962.

. Xu-wenfang-??????, Luo Xiandeng ? 5fe ?: , début des Yuan, p.1

, CAq/? tuzan ^Ilî (Shen'an Laoren ? ^ ^ ? 23), 1 >??« ???/>? ? ft (Gao Sisun ? ? M, p.1, 1118.

, Gujuxiangqi tu^ ???? (Sima Guang ^J § ft, pp.1019-1086

?. Pushuang and ?. Hong-zun, , p.1, 1120.

. Xu-xinshang-bian, 10 ouvrages en 10 juan ; compilé par Mao Yixiang et publié par ce dernier en 1579

W. Shifa and . Fë,

?. Huimiao and . Yixiang, 1/??? Quzao ? ?1 (Wang Shizhen), 1 yuan Da^/?/ shanfang shiyou pu ^c ^S" \h M + ?I *f (Gu Yuanqing ? ?? ?, Dashi shanren j^ ~fc [_Lj A, en activité pendant le deuxième quart du XVIe siècle), 1 juan Chapu ^ bH (Gu Yuanqing), 1 juan Chuhongpu ? £E If (Zhu ?? ?^ M, Tianming ^ ?? , des Song), pp.1526-1596

%. &. ,

L. À-plus-d'un-siècle-de-distance, Y. Yitian-??'?-;-Écrit-dans-son-lenglu-dans-le, H. Tu-de, and . Bo, Les 13 pièces sont de 3 formes et de 6 formats, et leurs possibilités de transformation dépassent la centaine. Récemment, les Qiqiao tu -b 15 H {Tangrams) [ill. 25] comptent 7 pièces et 5 formes, et leurs transformations sont si nombreuses qu'elles arrivent à dépasser le millier. On imite la forme des êtres et des choses, et on les change à sa guise. C'est en effet un objet d'amusement, suffisant pour se distraire et dissiper sa solitude. C', Dieji pu de Yan Cheng des Ming, on a transformé la facture et, avec des triangles rectangles, on fait des formes triangulaires imbriquées, comme les ailes des papillons, pp.1801-1865

Y. Enfin and #. Yue, explique également la transformation des schémas avec l'introduction des formes triangulaires sous les Ming. Cela permit de faire des formes comme des « ailes des papillons, après avoir résumé mesures, noms et caractéristiques des tables du Yanji tu, pp.1821-1907

, Il s'agit d'appliquer au diagramme Xiantu 3? IS et au carré du Qiqiao tu l'opération « ce qui sort et ce qui rentre se compensent » (churu xiangbu ? A t § ?) 92, appelée d'une façon plus générale « avec ce qui est en excédent, on compense ce qui est vide » (yiying buxu 88. À propos du nom de l'auteur du Dieji pu, voir supra, n. 80. Lu Yitian emploie le caractère fang pour désigner la forme des tables du Yanji tu ; quand il parle du Dieji pu, le caractère shi ?; (forme) désigne les trois figures géométriques et zhi M leurs formats de dimensions différentes, mais pour le Qiqiao tu, l'auteur utilise shi ït sans plus faire de distinction entre figures du même type et figures de la même surface, La « composition des tables » laisse finalement place à la composition d'un casse tête planimétrique de 7 pièces, les tangrams90. Des liens entre ce jeu et le «théorème de Pythagore » (procédure du triangle droit, gougu shu 4g ? ?) ont été évoqués dans certaines publications91 ; la démonstration du théorème implique un principe proche de celui qui règle découpage et recomposition des pièces du carré des tangrams, p.94, 1978.

, Il me semble cependant important d'insister sur le fait que le carré du Dieji pu n'est pas la figure à composer et décomposer, mais le modèle de base pour faire les pièces

, Les sept pièces sont cinq triangles, un carré et un losange, qui ont été obtenus par le découpage géométrique d'un carré. Voir Jean-Claude Martzloff, pp.367-368, 1997.

. Liu-dun, L'association entre qiqiao tu et gougu shu aurait été avancée une première fois il y a presque deux siècles, selon le Zhongguo gudian shuxue wanju zhan {op. cit, voir Fu Traing Wang et Chuan-Chih Hsiung, « A Theorem on the Tangram, vol.49, pp.596-599, 1942.

, renmin Par ailleurs, les pièces des tangrams font penser à certaines pratiques dans les études géométriques anciennes des Chinois. Selon Karine Chemla, les tu dont parlent les commentaires des premiers siècles de notre ère ont d'abord été des figures découpées, que les mathématiciens de l'Antiquité devaient assembler, disséquer ou arranger. Ces objets « appartenant à l'environnement matériel de l'activité mathématique », semblables à nos puzzles, auraient influencé l'illustration d'ouvrages de géométrie dès les Song, avec des figures qui résultent de la recombinaison de morceaux, The Out-In Complementary Principle », dans Institute of the History of Natural Sciences éd, pp.66-89, 1983.

Q. Le-yanji-tu-puisse-Être-considéré-comme-p«-ascendant, Il me semble cependant évident que, en dehors des soucis d' ameubl ement, une propension pour le jeu mathématique, en particulier pour la planimétrie, était également à l'esprit des inventeurs de ces schémas. Rappelons que, dans les textes introductifs du Yanji tu, il est question à plusieurs reprises du côté transversal (ou horizontal, heng ffr) des tables, large {guangM) d'1 chi, 7 ??? et 5 fen : cette mesure est une constante, elle est le « module » de base pour les tables, car la longueur doit en être un multiple, et par conséquent aussi les dimensions de leurs nombreux assemblages. Mais dès que nous quittons les explications écrites et leur caractère « anecdotique », et que nous oublions ainsi qu'il s'agit de tables avec des dimensions fixées, nous sommes finalement face à une succession de schémas géométriques. Dans ce corpus de tu, on retrouve des « modules », manifestes cette fois d'une façon visuelle. Bien qu'aucun quadrillé ne soit tracé sur les figures, des carrés sont implicitement l'unité élémentaire qui est multipliée deux, du Dieji pu et surtout des Qiqiao tu reste une hypothèse dépassant les compétences de l'auteur, ainsi que l'objet de cette présentation

, Pour une analyse de la même opération dans un contexte plus général, à propos des transformations géométriques, des implications entre procédures mathématiques, finance et économie anciennes, etc., voir encore K. Chemla, « Croisement entre pensée du changement dans le Yijing et pratiques mathématiques en Chine ancienne, surtout p. 200 et suivantes. Voir aussi Alexeï Volkov, «Transformation of Geometrical Objects in Chinese Mathematics and their Evolution », dans V. Alleton et A. Volkov, Notions et perceptions du changement en Chine, vol.6, pp.134-135, 1992.

, Variété des modes d'utilisation des tu dans les textes mathématiques des Song et des Yuan

, Le plaisir esthétique de la disposition harmonieuse des tables du Yanji tu s'associeraitt-il donc déjà au plaisir intellectuel d'une récréation mathématique ? Il s'agirait alors de l'ébauche d'un jeu en solitaire96, d'une forme assez élémentaire de passe-temps pour lequel il devient difficile de dire où le divertissement se termine pour laisser place à la réflexion mathématique

, La disposition des tables basses selon des règles définies dans des rencontres entre amis est en même temps une preuve des connaissances de l'ameublement et de l'habilité de composition de l'hôte face à ses invités, ainsi qu'un plaisir à partager avec les autres. Par ailleurs, nous pouvons imaginer les tables « dé » ou les tables « sept étoiles » de ces schémas au coeur d'autant de moments ludiques, rencontres, jeux et libations, auxquels participent des gens présumés riches et cultivés, sensibles et attentifs à l'art et à la tradition, Mais, même si on conclut que les tables du Yanji tu n'ont pas de liens avec les tangrams, ces tu suggèrent également un jeu de société

, Si nous considérons le cas du (Xu) Xinshang bian, il y a certes quelques tu « en action », avec des visées pragmatiques sans ambiguïté. Par exemple, le dernier fascicule transmet un message thérapeutique, écrit et figuré, au bénéfice des personnes qui suivraient ses indications, les images fictives et « gratuites » sont nombreuses

, concernent quelque chose qui, dans la pratique, n'est pas destiné à produire des résultats tangibles et durables. Bien sûr, l'aléa d'un jet de dés et le coup stratégique sur un échiquier diffèrent, car le premier dépend du hasard et le deuxième de la réflexion, éventuellement améliorée par la pratique, ce qui fait dire que les échecs sont des exercices utiles pour affiner certaines capacités intellectuelles. Mais dans les deux cas, la fonction essentielle du jeu -dans le sens de jeu joué -reste celle de divertir les joueurs (et éventuellement leurs spectateurs), dans le respect des règles reconnues par tout le monde, pour un temps défini. Notre plaisir est gâché par un trouble-fête ou par quelqu'un qui se révèle être un tricheur (les deux ne respectent pas les règles du jeu, l'un ouvertement et l'autre non), tandis qu'un jeu qui se fait dans l'obligation nous prive de tout plaisir, comme ceux qui montrent les éléments du jeu

». De-«-casse-tête and .. Lhôte, il est dans son essence d'annuler ses résultats, au lieu que le travail et la science capitalisent les leurs ». Cf. R. Caillois, op. cit., Michela BussoTTi À côté d'une quantité de batailles fictives, d'amours imaginaires, d'aventures erotiques narrés dans les ouvrages littéraires et représentés dans des estampes de la fin de Ming100, qui offrent matière à discussion sur la liberté d'imagination des auteurs et du public 101, il y avait donc d'autres figures imprimées ayant des applications définies ou particulières. Ce sont des règles de jeux et leur mise en scène, Cependant ces jeux constituent parfois un phénomène de société et ils peuvent être pratiqués dans des rencontres conviviales. Pour des images montrant plusieurs personnes occupées avec des tangrams ou des figures similaires, voir Zhongguo gudian shuxue wanju zhan, op. cit, vol.573, p.103, 1991.

, Caillois parle essentiellement du jeu chinois en tant que wan ?, ce qui indique un amusement simple et immédiat, plutôt que deyouyi, divertissement civilisé et civilisant, dont il est question ici, car R, pp.86-91, 1991.

. Ibid, Huizinga définit déjà le jeu en tant qu'action libre, à caractère gratuit, car il ne comporte pas d'intérêts matériels ou l'acquisition d'avantages. C'est une action qui « sait de ne pas être prise au sérieux », qui s'accomplit dans un temps et un espace défini à son propos et selon un ordre préétabli par des règles. Sa fonction auprès de l'homme adulte n'est pas indispensable, mais il peut également arriver à conditionner entièrement la vie du joueur ; cf, J. Huizinga, op. cit, pp.17-18, 2002.

, Mais on peut aussi regarder les illustrations pour le message visuel qu'elles portent en soi, qui peut parfois être parallèle, différent ou déviant par rapport à celui du texte, ou se souvenir pour toujours d'une image rencontrée en feuilletant un livre pour la première fois, car elle a non seulement influencé notre imagination lors de la lecture, mais elle resurgit aussi de la mémoire chaque fois que nous repensons à l'ouvrage. Visualisation, parfois coercitive, parfois infidèle de l'ouvrage littéraire, ces tu sont mis en acte ou agissent dans une dimension subjective et transitoire, à l'instar de la pensée de l'auteur-éditeur et de l'imagination du lecteurspectateur. ill. 6 -Shi duanming, Voir supra, dans l'aperçu sur l'illustration pendant les xvie-xvne siècles, les exemples cités aux notes 10 et 17. 101, p.277

, Encrier Duanming, Yanpu, Xinshang bian. ill. 9 -Guju xiangqi tu