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. Qu, il puisse a minima entrer dans un cadre d'interprétation culturaliste et ce qui pose donc la question d'un référentiel comparatif (un modèle « européen » ici ?)

, Or le projet généraliste des méthodes de gestion pose problème dans la mesure où il induit la généralisation d'une idéologie de type gestionnaire venant déclasser les institutions du politique proprement dit dans un univers de pensée finalement totalitaire, celui de la pensée « unique », indépendamment des enracinements géographiques. S'agit-il pour autant d'un « universel » ? Avec le modèle « anglo-américain » de l'organisation, doit-on confondre multinationalisation des entreprises, mondialisation et avènement d'une société « globale » sous dominante « anglo-américaine » ? A contrario, que signifie la référence à un modèle culturaliste ? Quelles en seraient les conditions théoriques de possibilité ? Parler de modèle « anglo-américain », c'est « culturaliser » la perspective d'un volontarisme managérial, l'organisation dans sa vocation à uniformiser les pratiques de gestion par référence aux instruments développés dans les organisations mais aussi aux pratiques sociales liées à l'existence de contextes culturels différents suivant les pays

. Le, organisation tend à se référer à l'existence de « modèles » culturels de référence sur la base d'une forme de primauté accordée au modèle dit « anglo-américain » et c'est par référence à R. Farnetti & I. Warde 117 qu'il est question d'envisager cette perspective dans la dimension historique d'un temps « long ». La transmission d'un modèle « anglo-américain » serait ainsi effectuée par emprunts et métissage : les méthodes américaines de management ont pris place dans les pratiques managériales en Europe essentiellement après la Deuxième Guerre Mondiale

, Le premier est lié à l'effet d'importation du modèle qui ne peut induire les mêmes résultats que ceux observés dans le pays d'origine. Le deuxième concerne le cas fréquent du modèle corrigé et renvoyé ensuite au pays d'origine qui en tire parti. D'un point de vue culturaliste, les modèles se nourrissent donc les uns des autres et impliquent des effets différents selon l, La transmission des modèles obéit à deux paradoxes

, Il est réduit à un ensemble d'images et de scènes qui tendent vers un état idéal loin de toutes les impuretés qui caractérisent le modèle originel : c'est le cas, par exemple, lorsqu'on décrit le dirigeant américain dans des histoires ou des anecdotes qui ne tiennent principalement compte que des qualités de pragmatisme et d'intransigeance. Le modèle « anglo-américain », en particulier, se transmet avec un mélange de purisme et de dogmatisme qui se manifestent sous forme de leçons et de règles strictes que les responsables tentent d'imposer aux autres en faisant abstraction des spécificités de chaque pays

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, de gestion est marqué par son appauvrissement, le mythe organisationnel comprenant la double dimension de mystification et de croyance

, une manière de voir les choses, un modèle de référence. Il tire son origine du Grec à la fois dans le sens de « modèle » et pour « ce qui démontre ». En sciences sociales, le terme désigne l'ensemble des expériences, des croyances et des valeurs qui influencent la façon dont le sujet perçoit la réalité et réagit à cette perception. Ce système de représentation lui permet de définir son environnement et de communiquer à son propos, Les différentes références encyclopédiques définissent le paradigme comme une représentation du monde (Weltanshauung)

T. Le and . Kuhn, exprime l'idée d'un discours contenant les catégories maîtresses de l'intelligibilité et les relations entre ces catégories. Il définit le paradigme comme recouvrant « les règles admises et intériorisées comme « normes » par la communauté scientifique, à un moment donné de son histoire, pour délimiter et problématiser les « faits » qu'elle juge dignes d'études ». Comme le souligne E. Morin 126 , le paradigme est de caractère à la fois sémantique (détermination de l'intelligibilité), logique (définition des opérations logiques maîtresses) et idéo-logique, vol.125, p.le

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, La théorie du business model se rattache davantage aux théories managériales qu'aux théories des organisations. N. Venkatraman & J. Henderson 132 le définissent comme « un plan coordonné pour désigner la stratégie selon trois vecteurs : l'interaction avec les consommateurs

&. G. Mayo, Brown 133 mettent l'accent sur la dimension d'interaction qui permet de créer et de faire durer un avantage concurrentiel. Les deux articles de J. Linder & S. Cantrell 134 définissent le business model comme la « logique maîtresse de l'organisation permettant de créer de la valeur (organization's core logic for creating value) ». Ils précisent que, « in practice, a business model is much more than a rational description of how an organization creates value

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