Remarques sur quelques éditions lansoniennes de Victor Hugo dans l’entre-deux-guerres
Jordi Brahamcha-Marin
- Fonction : Auteur
- PersonId : 996903
- ORCID : 0000-0002-6284-7712
- IdRef : 233029125
Domaines
Littératures| Format du dépôt | Notice |
|---|---|
| Type de dépôt | Autre publication scientifique |
| Titre |
fr
Remarques sur quelques éditions lansoniennes de Victor Hugo dans l’entre-deux-guerres
|
| Auteur(s) |
Jordi Brahamcha-Marin
1
1
3L.AM -
Langues, Littératures, Linguistique des Universités d'Angers et du Mans
( 182700 )
- Le Mans Université, 3L.AM - UFR de Lettres, Langues et Sciences Humaines, MSH, Avenue Olivier Messiaen - 72085 Le Mans CEDEX 09
Université d'Angers, 3L.AM - Faculté de Lettres, Langues et Sciences Humaines, Maison de la Recherche Germaine Tillion, 5 Bis Boulevard Lavoisier - 49045 Angers CEDEX 01
- France
|
| Langue du document |
Français
|
| Vulgarisation |
Non
|
| Date de publication |
2019
|
| Description |
Cet article s’intéresse aux éditions de La Légende des siècles (1920-1927) et des Châtiments (1930-1932) par Paul Berret, ainsi qu’à l’édition des Contemplations (1922) par Joseph Vianey. Ces trois grandes entreprises éditoriales peuvent être vues comme des défenses et illustrations de l’histoire littéraire lansonienne. La volonté de contextualiser les faits littéraires ouvre théoriquement la voie à des approches historiques, sociologiques, voire matérialistes – en tout cas, externalistes. L’attention portée au travail de l’écrivain permet de battre en brèche certaines idéologies critiques concurrentes, comme celles qui sacralisent le génie créateur. Mais force est de constater qu’en dépit de leur beau programme, les lansoniens aboutissent parfois à des résultats décevants et se fondent parfois sur des postulats naïfs : la rigueur positiviste de l’historien, chez Vianey, se marie ainsi fort bien avec son apparent contraire, le psychologisme sommaire ; Berret, quant à lui, a tendance à lire les poèmes comme des textes à clés, fondés sur des systèmes d’équivalence rigoureux entre la fable et la biographie de l’auteur, et refuse de ce fait toute autonomie à l’élaboration fictionnelle. L’article tente de montrer que ces problèmes tiennent en partie à la difficulté méthodologique qu’il y a à vouloir cerner les « causes », les « déterminations » des faits littéraires à l’échelle de micro-phénomènes (l’écriture de tel poème voire de tel vers) dont les circonstances précises ne peuvent que nous échapper.
|
| Domaine(s) |
|
Loading...