P. Mévellec and . Qu, est-ce qu'une activité ? », Revue Française de Comptabilité, vol.238, 1992.

P. Mévellec,

P. Lorino, Editions La Découverte, Paris, 1989 -Le contrôle de gestion stratégique -Dunod entreprise, Paris, 1991 -Comptes et récits de la performance, Editions d'Organisation, Paris, 1995 -Guide des outils de gestion de la performance, 1997.

R. Cooper-;--r, . S. Cooper-&-r, and . Kaplan, Accounting and Management : Field Study Perspective, Measure Costs Rights -Make the Right Decisions, 1987.

&. L. Kaplan, &. E. Maisel, . M. Morrissey-&-r, ;. T. Oehm, . S. Johnson-;--r et al., « A Blueprint for World Class Management Accounting », Management Accounting (US), june 1988 -« Activity Management : Reviewing the Past and Future of Cost Management, From ABC to ABM Does Activity-based Management Automatically Follow from an Activity-based Costing Project, vol.3, p.59, 1979.

J. Baudrillard, , p.62

J. Baudrillard, , pp.76-77

J. Baudrillard, , p.83

J. Baudrillard, , p.98

J. , , p.109

J. Baudrillard, Elle souligne le rôle des ingénieurs (et des managers) mais tout d'abord des ingénieurs en mentionnant l'existence d'un véritable enthousiasme de ceux-ci au regard des catégories tayloriennes. « Les principes tayloriens semblent avoir ouvert la voie à une sorte d'institutionnalisation de l'anonymat en entreprise, puisque les procédures de mécanisation, de standardisation et donc d'uniformisation ne furent pas seulement appliqués aux biens matériels, mais également au personnel » 61 . Et une dérive d'une logique qualitative vers une logique quantitative dans le sens de la construction d'une idéologie dominante de la production de masse. C'est à partir de ces positions qu'elle invite à l'examen de la tendance à la dilution que l'on trouve aussi sur le plan théorique (c'est le sens des travaux qui mènent aux nouvelles théories, vol.60, pp.112-113

M. Azzolini, La montée de l'immatériel, l'introduction des notions de « virtualité », « invisibilité », « ambivalence », l'anarchie paradigmatique et sémantique auxquelles les nouvelles configurations ont donné lieu, semblent se manifester en opposition à la solidification » 62 . Ce processus conduit même, à ses yeux, à l'émergence de « difformités organisationnelles » avec l'élaboration et la mise en oeuvre de stratégies fondées idéologiquement par le recours au concept justificatif d'innovation, aux mises en oeuvre mimétiques d'un « modèle japonais » comme justification d'une logique de production qualifiée de « frugale ». C'est aussi ce qui conduit à une « prolifération » des dénominations configurationnelles (contrats relationnels, partenariats à valeur ajoutée, alliances stratégiques, firmes réseaux, structures hybrides, entreprises étendues, impartition, etc.). Elle va ainsi parler de « volatilisation des firmes dans la mondialisation » 63 . La métaphore tout comme les pratiques de fusion en sont une preuve supplémentaire dans l'argumentation du passage de la quête d'une taille maximale à celle d'une taille mondiale. Ce processus conduit ainsi à une « évaporation » des entreprises multinationales ou encore à une difficulté croissante de pouvoir les figurer. La dissolution des « organisations post tayloriennes », c'est tout à la fois tertiarisation, financiarisation, alliance pour mieux masquer la domination qui, Manouk va alors tresser la thèse de la « désubstantialisation » qui « indique à la fois que les firmes se dématérialisent

, Elle propose une dualité terme à terme d'une représentation taylorienne et « post taylorienne » de l'organisations dont les éléments suivants ont été repris 64 : Représentation taylorienne Représentation « post taylorienne

A. Desreumaux, Nouvelles formes d'organisation et évolution de l'entreprise, Revue Française de Gestion, n°107, janvier-février 1996, p.86

M. Azzolini-manouk, , p.111

M. Azzolini-manouk, , p.180

M. Azzolini-manouk, , p.292

M. Azzolini-manouk, , p.219

D. Linhart, La modernisation des entreprises, Editions la découverte, collection repères, p.29, 1996.

S. Beaud and &. Pialoux, Cette casse délibérée des solidarités militantes, 2000.

S. Beaud and &. Pialoux, , p.10

S. Beaud and &. Pialoux, , p.10

G. Comme-le-signalent and &. Balbastre, C'est ce qui s'est passé au travers d'une intensification du travail, les « unités élémentaires de travail » (UET) conduisant en fait à une solidarité obligatoire entre les membres de cette petite unité et en culpabilisant celui par qui l'erreur arrive car les exigences du flux tendu impliquent une parfaite synchronisation. Les modes de gestion individualisés accentuent les concurrences (« jeunes -vieux », « titulairesprécaires ») et renforcent les impacts de modalités telles que les concours entre équipes (les challenges). De plus, « l'opérateur, confronté à une accélération continue des cadences, doit aussi répondre à des impératifs de qualité toujours plus stricts. Cette qualité se décline en autant de slogans managériaux : qualité totale, zéro défaut, action qualité Renault (AQR), définis par la direction comme « l'oeil du client ». C'est ce client, dictateur éclairé, qui imposerait ses volontés, à charge pour les ouvriers de se plier à son humeur versatile : « l'AQR n'est pas figé. Il évolue en fonction de la perception du Client » (avec C majuscule dans le texte) » 70, Binhas 69 , alors que Renault a longtemps servi de vitrine industrielle et sociale à l'ensemble du secteur automobile français voire européen, la privatisation a accéléré sa banalisation en important du « moment japonais » les pratiques de rationalisation et les techniques d'exploitation « à la japonaise

C. , on peut mettre en exergue le fait que l'idéologie dominante offre aujourd'hui la représentation d'une organisation vue comme devant être support de profit. A ce titre, les perspectives ingénieriques vont venir se trouver assujetties à cette logique-là

, Ce sont ces deux éléments-là qui conduisent à la configuration idéologique d'un client servi par les logiques du marché auquel répond la figure d'un agent organisationnel qui lui est soumis. L'auto-référencialité qui en découle est donc à la fois locale (puisque les sujets concernés agissent par validation de leurs préférences) et générale (la « main invisible

, Les structures économiques évoluent corrélativement en liaison avec ces aspects-là

, Lorsque la rente financière réapparaît, deux autres types de revenus apparaissent eux aussi, venant laminer les bases macroéconomiques de la régulation fordienne : les intérêts et les dividendes. Le détenteur de capital se trouve face à l'opportunité de placer financièrement ou d'investir dans des titres représentatifs du capital des entreprises. La compétition macroéconomique entre intérêts et dividendes se, Dans un univers de régulation fordienne corrélative d'une rente financière négative, la répartition des revenus opère entre salariés

C. Dans-ce, la société « post taylorienne » qui se dessine est celle d'un « salariéentrepreneur » autonomisé dans sa pratique quotidienne au sein de l'organisation, mais devenu l'esclave d'un client qui n'est plus tout à fait lui

G. Balbastre, &. S. Binhas, ». Une-usine-tellement-moderne, and L. M. Diplomatique, , 2000.

G. Balbastre and &. S. Binhas, , p.12

, L'autre corrélation intéressante à noter est celle qui s'établit avec le discours cynique de l'efficacité radicale, discours de l'ironie désabusée (où l'on retrouve les paroles que l'on pourrait entendre dans la bouche de l'homo economicus ?). La sursaturation en désir de la démarche marketing joue un rôle dans cette perspective, dans la mesure où elle a rendu le discours du désir forcé légitime. Il s'agit bien ici de créer des « esclaves volontaires