, Sur ce dernier point, ibid., préface, pp.p. II-III
,
, beaucoup de redite ; hardiesse et bonne grace dans le debit : avec cela vous étourdissez tout un nombreux Auditoire qui vous devore des yeux ; vous avez le plaisir de lui tirer des larmes : on vous cherche avec autant d, Des periodes bien cadencées, les lieux les plus communs adroitement rajeunis
, Si le De incertitudine nous semble à l'origine de tels développements, ce n'est pas seulement parce qu'il se présente comme une déclamation, ni parce qu'Agrippa dut le défendre dans une 41 Ibid, p.125
, Gueudeville, préface aux oeuvres d'Agrippa, sig. *4 r°
, , vol.4
, , p.158
, OEuvres d'Agrippa, trad. Gueudeville, épître à Fornari, pp.2-3
, , p.202
,
, , p.126
,
Vies des philosophes illustres, VI, II, passim (misanthropie), 20 (fausse monnaie) et 26 (vanité) ,
, Quant aux deux Dissertations, l'une sur la préminence de la femme ; et l'autre sur le mariage, Agrippa y emploie tous les ressorts de son genie outré
Gueudeville préfère une position, en un sens plus radicale encore, qui ne conclurait pas à la supériorité d'un sexe sur l'autre : Si neanmoins il m'est permis de dire mon sentiment sur une telle thèse, je croi que dans nôtre espèce le mâle, et la Femelle n'ont rien à se reprocher, et que, parlant en general, les deux sexes sont egalement capables de tout bien ,
, Tu devois soumettre les Hommes à ce Senat de Femmes, et laisser les femmes sous la jurisdiction des hommes : la balance eut été par là en equilibre, comment ne t'en avisas-tu point ? [?] Au fond, ton dessein ne m'auroit pas deplû, si tu avois choisi tes Magistrats par le seul endroit du merite. Il y a des femmes qui font honte aux hommes sur toutes choses
, Dans l'entretien du philosophe Diogène avec l'empereur Héliogabale se poursuit ainsi la discussion de Gueudeville avec Agrippa, dont les écrits n'auront peut-être pas moins déterminé la composition du dialogue IV
, Mais ils forment quand même un texte plus riche qu'il n'y paraît d'abord, dont la qualité littéraire peut tenir à certains paradoxes et effets de composition que nous avons tenté de mettre au jour. Ces paradoxes et ces effets témoignent, à notre avis, d'une compréhension assez sûre de la pensée renaissante à laquelle la lecture et la traduction d'Agrippa ont manifestement contribué. Le souvenir de ce dernier se diffracte au-delà du dialogue qui lui est consacré. Agrippa aide Gueudeville à définir sa position singulière dans la République des lettres, lui permet de s'inclure dans le nombre des fous qu'il dénonce, le pousse à regarder les hommes en tant qu'ils sont des hommes, et non des mâles ou des femelles. En un mot, il l'invite à imaginer un authentique humanisme, qui nous aide nous-mêmes à découvrir des liens entre le XVI e siècle et nos propres préoccupations, Les Dialogues des morts d'un tour nouveau, qui n'évitent pas tous les écueils d'un didactisme un peu brut, ne sont nullement une grande oeuvre
,
, , p.184
, Gueudeville, préface aux oeuvres d'Agrippa, sig. *5 v°
, , vol.6
, , p.186
De sacramento matrimonii declamatio. De triplici ratione cognoscendi Deum liber unus, Anvers, Michiel Hillen, 1529. -, De incertitudine et vanitate scientiarum et artium atque excellentia verbi Dei declamatio, Apologia aduersus calumnias propter Declamationem de Vanitate scientiarum, et excellentia uerbi Dei, sibi per aliquos Louanienses Theologistas intentas, 1530. ,
Avec le Traitté sur l'incertitude, aussi bien que la vanitè des Sciences et des Arts. Ouvrage joli et d'une lecture agreable ,
, , vol.1740, pp.103-111
Piéce qui, representant au Naturel l'Homme tout defiguré par la Sotise, lui aprend agreablement à rentrer dans le bon Sens et dans la Raison : Traduite nouvellement en François par M r . Gueudeville, Leyde, Pierre Van der Aa, 1713, Les Lumières radicales : la philosophie, Spinoza et la naissance de la modernité, vol.137, pp.171-193, 1982. ,