Nîmes (30), Amphithéâtre romain de Nîmes, investigations et études pour la connaissance archéologique du monument : marché subséquent n°1: suivi archéologique des travaux de restauration des travées 43 à 48 (rapport de fouille). - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société Accéder directement au contenu
Rapport (Rapport De Recherche) Année : 2019

Nîmes (30), Amphithéâtre romain de Nîmes, investigations et études pour la connaissance archéologique du monument : marché subséquent n°1: suivi archéologique des travaux de restauration des travées 43 à 48 (rapport de fouille).

Résumé

Faisant suite à la tranche expérimentale de travaux de restauration et à l’étude architecturale et archéologique de l’édifice réalisées en 2009-2010 sur la travée 49, et aux deux tranches de travaux sur les travées 50-51 et 52-53, le programme de restauration de l’amphithéâtre romain de Nîmes s’est poursuivi entre 2017 et 2018 sur les travées 43 à 48 en incluant l’ordre droit de la travée 49 qui n’avait pas été traité dans la tranche expérimentale, ainsi que des travaux dans le promenoir et les 8 derniers rangs de gradins de la cavea. Un SIG réalisé antérieurement au chantier de restauration par la maîtrise d’œuvre a servi de base pour l’enregistrement de l’ensemble de notre intervention. Il a cependant été révisé, complété et intégré dans une norme géographique référencé (Nivellement Général de la France). Sans revenir sur l’état sanitaire des blocs qui avait déjà été bien traité par l’entreprise Hadès, des observations ont été effectuées sur les blocs antiques, leurs mises en place, leurs dimensions ou leurs façonnages. De nombreuses traces ont pu être relevées sur les pierres, tant en façade que dans des parties de l’arrachement de la cavea (ou des pièces normalement aveugles) ou encore sur les gradins. Le chantier de construction du monument est bien documenté, dès l’Antiquité, avec des réemplois indéniables, un arrêt temporaire très manifeste au sein du grand axe, des marques de calepinage énigmatiques qui sont encore à l’étude. Un enregistrement systématique des traces observées sur les gradins permet d’appréhender le mode de placement des spectateurs qui n’avait été que survolé par les auteurs précédents. Le vécu du monument est aussi attesté pendant son fonctionnement en tant qu’édifice de spectacle par des graffiti sur les gradins qui se multiplient jusqu’aux périodes moderne et contemporaine, mais également par la présence de mortaises pour planchers dans les arcs du rez-de-chaussée et d’encastrements de poutres reconnus en façade ou sur les gradins. Des systèmes d’accroche d’ornementation semblent se confirmer dans plusieurs travées ou au droit de tous les ordres au sommet de l’attique. Neuf crampons en bois ont été prélevés dans une seule travée, la 47, au-dessus de l’arc du rez-de-chaussée, particulièrement altéré et non restauré. Tous sont en chêne caducifolié et les datations par AMS ou dendrochonologiques semblent montrer qu’il ne s’agit que de bois de réemploi. Enfin, la restauration avec l’enlèvement des mortiers de ciment du milieu du xxe siècle a mis en valeur un système particulier au niveau de la travée 45, le grand axe, qui comporte un double creusement de mât, avec encore en place le reliquat du cerclage métallique de la fixation d’un des bois.
Fichier non déposé

Dates et versions

halshs-02457535 , version 1 (28-01-2020)

Identifiants

  • HAL Id : halshs-02457535 , version 1

Citer

Richard Pellé, Caroline Lefebvre. Nîmes (30), Amphithéâtre romain de Nîmes, investigations et études pour la connaissance archéologique du monument : marché subséquent n°1: suivi archéologique des travaux de restauration des travées 43 à 48 (rapport de fouille).. [Rapport de recherche] Institut National de Recherches Archéologiques Préventives. 2019. ⟨halshs-02457535⟩
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