C. Asselineau, Mélanges tirés d'une petite bibliothèque romantique?, op. cit, p.ix

C. Nodier and . Préliminaires, OEuvres de Charles Nodier. Romans, contes et nouvelles, I. Jean Sbogar, troisième édition, revue et augmentée, Paris, E. Renduel, 1832, p.10

, Arsenal, « Mélanges Charles Nodier », p.15146, 1835.

. Id and . Préliminaires, OEuvres de Charles Nodier?, p.10

L. Voir-isabelle-olivero, Invention de la collection : de la diffusion de la littérature et des savoirs à la formation du citoyen au XIX e siècle, 1999.

, La description en apparaît sur la quatrième de couverture conservée d'un exemplaire de l'Arsenal (cote RES-16°Z-10037), qui contient le catalogue des productions parues dans le cadre de la « Bibliothèque Charpentier, vol.1842

M. Clouzot, Guide du bibliophile français : bibliographie pratique des oeuvres littéraires françaises, 1800-1880 : éditions originales, éditions en partie originales, premières éditions in-12, éditions illustrées, éditions collectives, p.131, 1953.

, Les Méditations du cloître, p.1840

, Cette nouvelle édition parue sous l'égide de la maison Charpentier succède à d'autres rééditions du volume de 1840

». Avertissement, R. De, and C. Nodier,

C. Nodier, J. Sbogar, E. Paris, and . Dentu, « Petite collection Guillaume », 1894, illustrations de Marold

E. Paris and . Dentu, Catalogue de la « Collection Nelumbo, p.9, 1893.

A. De and J. Sbogar, Le bicentenaire d'un roman majeur du romantisme Atelier du XIX e siècle de la SERD, dir. Émilie Pézard et Marta Sukiennicka, 2019.

, Ce que propose en somme la « petite collection Guillaume », c'est d'opérer un pas de côté par rapport au Panthéon littéraire balisé des collections à grand public comme la « Bibliothèque Charpentier », sans jamais pour autant s'en éloigner complètement. Le rédacteur d'un compte rendu élogieux paru dans le Figaro en août 1892 à l'occasion du lancement de la collection voit d'ailleurs dans cette « tentation nouvelle » de proposer des « livres inattendus, quoique classiques 49 », la principale raison du succès de cette entreprise auprès des lecteurs. On comprend mieux, dès lors, les choix de mise en forme opérés par l'éditeur, qui vont tous dans le sens d'une miniaturisation, voire d'une « bibelotisation » du livre, pour employer un néologisme en vogue à la Belle Époque. Cette édition de Jean Sbogar tranche ainsi singulièrement avec les précédentes, et en particulier avec les volumes grand public des éditions Charpentier : son format très réduit, conjugué à l'abondance des gravures dans et hors texte qui la parsèment, qui fait dans les années 1890 les délices d'un lectorat bourgeois désireux de se constituer à moindres frais une collection soignée et recherchée

M. Rossi and . Picard, Au moment de conclure ce parcours parmi les différentes éditions de Jean Sbogar, on relèvera que c'est significativement sous l'intitulé de la collection « La bibliothèque oubliée » que les éditions France Empire livrent, en 1980, une réédition de ce roman qui fut pourtant longtemps tenu pour la plus fameuse des oeuvres de Nodier. Est-ce à dire que l'auteur de Jean Sbogar aurait rejoint les rangs des écrivains en déshérence dont il se plaisait tant à collectionner les improbables et curieux « rogatons », et que le récit des aventures de l'hôte farouche du château de Duino ne saurait plus guère prétendre qu'au titre de curiosité littéraire ? Voyons-y plutôt l'un des ultimes masques éditoriaux arborés par cette oeuvre hybride et protéiforme, dont les modalités de réception n'ont cessé d'évoluer, depuis la brochure anonyme ou semi-anonyme des années 1818 et 1820 au « joyau littéraire méconnu » de la fin du siècle, en passant par la pierre angulaire de l'édifice textuel proposé par les OEuvres de Charles Nodier publiées chez Renduel. D'une édition à l'autre, ce roman se signale ainsi avant tout par la diversité des formes éditoriales qu

, petit chef-d'oeuvre traverse l'édition française et se trouve foncièrement liée au luxe et semi-luxe pour plaire à ceux qui ont déjà toute la littérature classique chez eux sur beau papier, 2019.

A. Daumas and «. , Art du livre », article paru dans le Figaro du 22 août 1892 et reproduit dans le Catalogue de la « Collection Nelumbo, pp.37-44