La peau-objet chez les Romains. - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue La Peaulogie - Revue de sciences sociales et humaines sur les peaux Année : 2018

La peau-objet chez les Romains.

Résumé

Chez les Romains, de la fin de la République aux débuts de l’époque impériale, le corps après la mort est destiné à disparaître, incinéré le plus souvent ou, à partir du IIIème siècle, également inhumé. Les pratiques qui visent à le conserver, et en particulier la peau, sous forme d’embaumement ou de tannage pour en faire des trophées ou des objets de culte, sont donc observées de l’extérieur par les auteurs latins de cette période. La peau-objet suscite alors une répulsion scandalisée lorsqu’elle provient d’un corps romain et est considérée comme sacrilège ; elle est étudiée avec étonnement et inquiétude quand il s’agit de rendre compte d’usages étrangers et contribue à définir ce qui caractérise un peuple barbare. Dans le mythe, elle disparaît purement et simplement, selon un processus d’assimilation à la culture romaine : la peau-objet ne saurait appartenir au monde romain.
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Citer

Marie-Claire Rolland. La peau-objet chez les Romains. : Indifférence, curiosité ou répulsion ?. La Peaulogie - Revue de sciences sociales et humaines sur les peaux, 2018, Les peaux : entre trophées et reliques., 2, pp.3-39. ⟨halshs-02457177v1⟩
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