, Les anciens traduisaient la connaissance de ces courants dans leur concept diqav lassa, « double mer », souvent associé à la représentation mentale de la mer Noire comme un arc scythe : cf, Sur les courants maritimes déterminant les écosystèmes aussi bien que les routes de navigations dans la mer Noire, voir la première partie de Sorokin, 2002.

V. Arnaud, , 1992.

. L'appellation-de-la-mer-noire-comme-«-pev and . Lago, » implique l'ajout de l'épithète « pontikov n » : cf., en dehors des fragmentaires Agatharchide de Cnide, Excerpta de mari Erythraeo 7 Müller et Posidonius fr. 10 Theiler

C. Cela-sera-le-cas, . Dans-un-contexte-poétique, and . Chez-lycophron, Alexandra v. 186 (« Salmudhsiv a" aJ lo

. De-même-que-dans-le-cas-de-«-pev and . Lago, », l'usage de « qav lassa » dans la désignation de la mer Noire implique la présence tautologique d'un adjectif dérivé de « pov nto" » : cf., hypothétiquement, Hécatée 1 F 18b et Eschyle, Prométhée enchaîné fr

, parmi les attestations certaines, cf. Hellenica Oxyrhynchia D.22.4 Bartoletti = 66 F 1 Jacoby, Polybe 4.42.4 et fr. 54 Büttner-Wobst, Ps.-Scymnos v. 371, Diodore de Sicile

. Voir, , p.41, 2002.

. En, » : ej n d' Euj xeiv nw/ pelav gei faenna

, Quant aux deux autres explications qui encadrent la citation strabonienne chez Eustathe, elles sont des lieux communs à l'époque byzantine : d'une part, la raison « rationnelle », le manque d'îles abordables et habitables et, d'une manière plus générale, de ports de bonne qualité est une réalité pontique qui n

D. Héraclès and . Déjà-liée-À-la-mer-noire-par-la-délivrance-de-prométhée, Wendel) et à Denys d'Alexandrie (29 scholion 1 Müller) 59 , par une expédition civilisatrice d'Héraclès dans la mer Noire, menant à la disparition des malfaiteurs et à la transformation du Pont-« Axin » en « Euxin ». Le double nom de la mer Noire était bien connu des Grecs dès l'époque classique : si Pindare (Pythiques 4.203) et surtout Euripide 60 mettent à profit les valences stylistiques d'une désignation négative (ou privative 61 ) dans le contexte de leur interprétation poétique des mythes localisés dans le Pont (respectivement Argonautiques et Iphigénie en Tauride), les historiens (Hérodote et Thucydide) préfèrent le nom mélioratif, qui, l'expédition des Argonautes et, dans une tradition scythe-hellène (chez Hérodote 4.9-10), par l'engendrement des trois ancêtres des peuples scythes nord-pontiques ( j Agav qurso, p.174

. G. Cf, . Dans-le-domaine, and . Latin, avec Pomponius Méla 1.102 : « breuis, atrox, nebulosus, raris stationibus, non molli neque harenoso circumdatus litore, uicinus aquilonibus, et quia non profundus est fluctuosus atque feruens, olim ex colentium saeuo admodum ingenio Axenus, post commercio aliarum gentium mollitis aliquantum moribus dictus Euxinus

. Cf, S. U. Magnum, and . Eu,

, Mélangeant les formes ioniennes et attiques : Iphigénie en Tauride v. 124-125, vol.253, 1388.

, Si Eustathe préfère expliquer « a[ xeino" » par le sophocléen « aj pov xeino" / inhospitalier

C. Ovide,

, Forme ionienne, potentiellement antérieure (mais cette hypothèse reste indémontrable, malgré une première attestation chez Pindare, Cf. infra pour les autres avis contraires

. Forme-Éolienne, héritée par la koinè, considérée comme antérieure par Moorhouse, pp.125-126, 1940.

, À son époque, il s'opposait à la théorie qui rapprochait l'adjectif « a[ xeino" » du mot « j Askav nio" » et qui traduisait le nom du Pont-Axin par « Mer Phrygienne » (Neumann 1855, 347 ; cf, pp.124-125, 1940.

, Pour un inventaire à jour des formes iraniennes, voir, avec bibliographie, p.409, 1985.

. Cf, Histoire grecque I de Gustave Glotz (1925, 164 n. 45) et dans Ronconi, 1931.

, Reproduite également par Allen, 1947.

». Le-premier-exemple-qui-vient-À-l'esprit-est-bien-celui-d'«-homère and . Samothrace, Pourtant, à notre sens, cette expression (qui comprend d'ailleurs la seule attestation de la forme « meiv la" », metri gratia plutôt qu'ionienne 84 , dans l'Iliade) n'est pas simplement l'association fortuite d'un adjectif chromatique et d'un nom de la mer : il s'agit plutôt de la première désignation du « Mev la" Kov lpo" » (moderne Saros Körfezi), par lequel la mer de Thrace / l'Égée septentrionale s'avance vers le Nord

, Kov lpo" 86 (mentionné supra), un éventuel Kara Su de la région de Constantinople 87 et un affluent du Sangarios 88 . De plus, Pline l'Ancien, qui connaît, dans le Pont Polémoniaque, le Melanthios (moderne Melet Irmak, cf. 6.11) 89 coulant à proximité d'Amisos ainsi qu'un autre Melas (non identifié, cf. 6.1), énumère parmi les fleuves merveilleux (2.230) : « in Ponto fluuius A<xi>aces rigat campos, in quibus pastae nigro lacte equae gentem alunt », qui serait à identifier avec la rivière mentionnée dans 4.82 et avec l'?Axiav kh" de Ptolémée (moderne Tiligul) 90 ; il devrait d'ailleurs compter, avec les anciens noms du Cernavod? 91 et du Vardar, parmi les hydronymes barbares « noirs », calqués par le grec. Ainsi, on peut expliquer les noms de ces fleuves « noirs » par la traduction, respectivement le calque de leurs désignations thraces, dérivées de la racine *n-qsei-, « sans lumière » 92 ; bien évidemment, l'aspect physique ou les diverses traditions locales ont pu y jouer un certain rôle. Néanmoins leur position géographique, Mer Noire » en grec, lorsqu'on regarde la partie septentrionale de l'oekoumène archaïque et classique, on y observe une accumulation d'appellations puisées dans la sphère sémantique du « foncé ». Parmi les rivières thraces et bithyniennes, on compte au moins trois « Mev la, 2002.

, Mais le contexte « ténébreux » dans lequel apparaît l'expression chez Euripide n'oblige pas à aller si loin : il s'agit d'une simple image poétique de toute eau marine pénétrant à l

, Pour les occurrences du nom, voir Oberhummer, 1898.

, Oberhummer, 1931.

, Pour les difficultés d'identification avec le Melav nqio" des périples grecs, voir les entrées homonymes, 1 et 2, dans la RE, vol.29, p.427, 1931.

, Detschew 1957, s.u. « j Axi

, Cette même hypothèse pourrait être appliquée aussi à différents toponymes : il est vrai que des noms de lieux (thraces) comme « Melandiv a » 93 ou « Melantiav " » 94 ou des ethnonymes comme « Melandi' tai » 95 ne sont qu'hypothétiquement reliés au radical chromatique grec 96

. Toutefois, On ne pourrait achever cette liste 100 sans ajouter le nom des Kuav neai pev trai, la marque de l'entrée dans la mer Noire 101 : identifiées, au moins à partir d'Euripide, avec les Planctes / Symplégades situées au nord du Bosphore thrace, elles révèlent à quel point les Anciens pouvaient percevoir cette région septentrionale comme nébuleuse. Que l'on traduise « kuav neo" » par « sombre » (comme cela semble s'imposer lorsqu'on évoque le nuage entourant le rocher de Scylla dans l'Odyssée) 102 ou par « bleu foncé » (comme on préfère le faire pour la mer des lyriques) 103 , qu'on les interprète en tant que repère mythique argonautique 104 ou qu'on les identifie, à la suite des géographes 105 , avec les Örek ta??, l'ombre évoquée par leur nom correspondrait au sentiment qui saisissait le navigateur entrant dans le Pont « étroit, atroce, nuageux, moins les noms des deux caps « noirs » de la même région pourraient appartenir, à notre sens, au même champ sémantique des « ténèbres (nordiques) » : devant l'île d'?Artav kh

S. U. Souda, , 1931.

. Xénophon, , p.32

, Voir Detschew 1957, s.u. « Melantiav " »

. Cf, Apollonios de Rhodes, 1.941, 1150

, Nous restons plus prudente, sans pour autant exclure de cet inventaire l'ethnonyme « Melav gclainoi », qui renverrait initialement (dans une autre langue que le grec) à la localisation nordique de ce peuple, de même que les Leukov suroi seraient les « Syriens de l

, Pour l'inventaire des sources littéraires, voir Seaton 1887 et Türk, 1931.

, On décrit ainsi l'atmosphère avant la tempête en pleine mer (12.405, 14.303) et la barbe d'Ulysse rajeuni par Athéna, vol.176

E. , chez Simonide fr. 92.1.3 Page ; sur l'évolution sémantique de l'adjectif

. Müller-=-86-wescher, Sublimes autem Cyaneae et supra mare elatae, adspectum gerentes similem kuanw' / , siue a terra multiformi, siue ex refractione maris

, Antigone v. 966, Euripide, Médée v. 2, 1263, Iphigénie en Tauride v. 746, 888-889, etc., consacré par Apollonios de Rhodes 1.3, 2.317-318 (avec les scholies c ad.loc., Wendel p. 150 : « peri; tw' n Sumplhgav dwn, o{ ti ej pi; tou' Pontikou' stov mato" h\ san kai; o{ ti Kuav neai ej kalou' nto dia; to; crw' ma

, aj koh' " dediv ssetai tou; " h{ rwa", diav te th' " palirroiv a" tw' n petrw' n kai; dia; tou' ej n qalav ssh/ stenou' , o{ per kai; ej pi; gh' " a[ gan kindunw' de" kai

. Cf, fhsi Kuanev a" me; n uJ p' aj nqrwv pwn, uJ po; de; qew' n Fov rkou puv la" kalei' sqai ». Que l'on retienne ici la correction « Fov rkou » ou qu'on lise, d'après les manuscrits, « "Orkou » 107 , cette équivalence rapproche les Kyanées de l'altérité d'un monde monstrueux, de l'au-delà. Cela n'est guère étonnant, car, à partir du VI e siècle av. J.-C. 108 , la mer Noire, entourant l'« Île Blanche » (l'actuelle « Île des serpents ») dans laquelle Thétis aurait transporté Achille, peut être associée, en contexte mythique et poétique, au monde des morts. Ce rapport a sans doute pu entériner l'usage de l'épithète « eu[ xeino" », qui n'est pas sans rappeler le caractère « hospitalier » du monde infernal 109 . Toutefois, l'extrême nord de la mer Noire n'est pas le seul Enfer localisé par les Grecs (Rhodes, Messine et l'Italie du Sud en général ne sont que quelques autres exemples méditerranéens) et l'association de la mer Noire et du monde infernal n'est ni assez ancienne ni assez présente dans les témoignages que nous possédons pour pouvoir expliquer à elle seule le nom du Pont-Euxin 110 . * * * En guise de conclusion, nous retenons que le mot grec, d'origine indo-européenne, « pov nto" », désigne la mer vue par les marins, en tant que « passage difficile ». Utilisé dès l'époque archaïque en concurrence avec « pev lago" » (la mer comme étendue, vue par les riverains) pour former les thalassonymes attribués aux différentes parties de notre Méditerranée, Ajoutons à cette image une scholie à Théocrite (13.22), qui reprend le texte d'un certain Karystios de Pergame 106 , révélant une « traduction » dans la langue des dieux du fameux nom : « Karuv stio" oJ Pergamhnov

. Fr, 16 Müller (FHG IV 359), Cf. Burr, p.34, 1932.

, On pourrait y ajouter la référence d'Alcée (fr. 354 Lobel-Page) à un Achille « maître de la Scythie, et, dernièrement, avec une riche bibliographie archéologique, pp.68-82, 2001.

, Baccarin, pp.114-115, 1997.

, un article allemand de 1985) et qui veut développer une idée énoncée dès 1918 par I.V. Tolstoi, sur la localisation pontique de l'Enfer. La réponse que nous proposons à cette hypothèse (et que nous développons dans notre thèse) est fondée sur la distinction critique qui doit être faite entre différentes sources de différentes époques (souvent transformées en anachronismes, sous l'influence des débats savants hellénistiques) et qui doit déterminer les informations que nous prêtons à ces sources. Ainsi, nous nous situons du côté des ceux qui considèrent que les rapports géographiques entre la mer Noire et les mythes grecs sont apparu au fur et à mesure de l'avancement historique des Grecs dans cette région et que des témoignages comme ceux concernant l'Aia et les Cimmériens de l'Odyssée ou la présence d'Achille et de Médée/Iphigénie en Scythie ne peuvent guère compter en, Contra Baccarin, 1997.

. Le-contexte-dans-lequel-le-«-pov-nto&quot;-»-est-devenu-«-pov and . Nto, » est difficile à préciser : nous pouvons être sûrs que c'est la mer qui a donné, tardivement, le nom au pays s'étendant sur sa côte méridionale et que les Romains qui s'établissaient ici, pour la première fois, au bord de cette mer avaient en face d'eux un autre exemple de pays qui devait sa désignation à sa situation géographique. Les Grecs archaïques, peut-être sous l'influence des populations locales qui ne connaissaient d'autres mers, n'auraient pas eu besoin de préciser plus le nom de leur Pont qui, par sa position extrême et par ses dimensions (surestimées) méritait bien d'être la Mer par excellence. Cependant, probablement sous l'influence des Achéménides, qui limitaient sans doute leur monde par la mer du Nord (Noire) et la mer du Sud (Rouge), l'épithète « a[ xeino" » s'est imposée en grec. Ne comprenant pas ce calque phonétique (appuyé, hypothétiquement, par des locuteurs circumpontiques d'origine indéterminable) et ne disposant pas dans leur propre langue d'un système géo-chromatique complet (même si l'on ne peut guère exclure une certaine association hellénique du noir avec le Nord, relevée éventuellement par quelques restes hydronymiques et toponymiques), les colonisateurs du Pont aurait transformé son nom « inhospitalier », par antiphrase ou par euphémisme. Sans doute, la localisation de l'île d'Achille a-t-elle favorisé cette représentation de la mer Noire et le doublet antiphrastique qui la dénommait. Pareillement, l'image d'une mer extraordinaire (par ses dangers, son aspect et son étendue), nom premier à ceux qui s'aventuraient dans leurs eaux et non pas à ceux qui habitaient sur leurs littoraux

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