, et le bilan social (mais aussi politique, et économique) du Venezuela de Chávez semble aussi mal résister aux épreuves. Les « avancées » de près de 15 ans de Chávez, et désormais de près de 20 ans de Révolution Bolivarienne, seraient ainsi rayées d'un trait de plume, au moment de solder l'Histoire ? En même temps

C. Qu, un amarrage du Venezuela de Chávez à l'Histoire récente du pays et du continent semble opportun

, Cela étant, certains n'y voient pas un virage à droite, mais bien plutôt une réaction aux autoritarismes et populismes de gauche. Pas sûr que le Brésil de Temer témoigne d'un libéralisme entraînant, ou que les transitions du Honduras (2009) ou du Paraguay (2012) aient été les plus transparentes. Quoi qu'il en soit, l'opposition vénézuélienne ne parvient pas (ou si peu) à remporter l'opinion, ni même le pouvoir (quels que soient les moyens employés). Bien loin d'y voir l'adhésion au chavisme, peut-on suggérer que c'est le degré de politisation de la plupart des vénézuéliens (et ce depuis l'adoption de la bicha, la Constitution de 1999) qui confère un peu de singularité au pays dans la région aujourd'hui ? Voilà sans doute un élément qu, On ne passe pas non plus facilement du passé récent à l'avenir proche, mais force est de constater la trajectoire singulière du Venezuela (dont le régime n'en finit pas de finir) dans une Amérique latine qui vire à droite, ou du moins revient sur les régimes caractéristiques du « virage à gauche » datant du tournant des années, 2000.