, sa « parodie » du texte de Boileau, Coras persiste : « Son mot du Roy Midas, p.21, 1668.

, / Le punit-on pourtant comme un crime d'État ? » (p. 41 ; cf. les vers 301-302 de la Satire IX)

M. Oeuvres-de, Boileau Despreaux, avec des éclaircissemens historiques, donnez par lui-même, éd. Claude Brossette, p.153, 1717.

, Dans une lettre de 1694, Antoine Arnauld précise de quel endroit il s'agissait : « Je sus dès ce temps-là, que ce qu'il marque par là est que M. Perrault avait dit, que ce vers d'une des satires Midas, le roi Midas a des oreilles d'âne, pp.781-782

«. Mémoires, ». De-jean-racine, . Dans-racine, É. I. Oeuvres, and . Picard, , p.20, 1950.

M. Oeuvres-de, Boileau Despreaux, ouvr. cité, t. I, p.106

. Sur-cette-imitation, «. Tonolo, and . Boileau, fabuliste malgré lui : la fable dans les satires et les épîtres », OEuvres & Critiques, vol.37, pp.39-50, 2012.

, Une trentaine d'années plus tard, Le Verrier transcrit les jugements de Boileau sur les satiriques latins et conclut : « J'ay souvent oüy dire à l'autheur que dans tout ce qu'il avoit pris de ces trois Poëtes, rien ne luy avoit plus réussi que ce qu'il avoit imité de Perse 22 . » La place me manque pour examiner ici les autres traces persiennes dans l'oeuvre de Boileau, mais il faut au moins citer la dernière, car elle nous ramène encore une fois à Midas. Au moment d'achever sa « course satirique », dans les vers finals de la Satire XII (brûlot dont il ne parvint pas à obtenir la publication), Boileau ne pouvait s'empêcher de ressusciter la figure du roi aux oreilles d'âne, pour l'appliquer à ses ultimes ennemis, conforme aux préférences de son nouveau protecteur Lamoignon 21 . Perse, que Casaubon recommandait comme le plus « philosophique » des satiriques, peut là encore servir d'exemple. Alors que dans le recueil de 1666, riche de références à Horace et Juvénal, Perse faisait figure de tiers exclu, les deux poèmes publiés en 1668 montrent, p.99