, Cette phrase provoqua la contradiction du conseiller genevois François Tronchin qui, dans le cinquième tome de ses Récréations dramatiques (paru en 1784), publia sa propre Cornélie, mère des Gracques, explicitement dirigée contre la version héroïque et anti-patricienne de Barbier. Sur cette pièce, voir Alicia C. Montoya, «Noble zèle ou exemple séditieux? Cornélie et Caïus Gracchus sur scène, pp.229-242, 2002.

, Les parallèles entre les deux pièces et la question d'une possible «influence» de Barbier sur Chénier nécessiteraient une étude à part. Remarquons seulement que dans les deux cas, l'ultime réplique de Gracchus, se suicidant pour prévenir un bain de sang, rectifie la version plutarchéenne de l'histoire: au lieu de maudire en mourant la plèbe qui vient de le trahir

D. Montesquieu, . Bignon, . Beaufort, . Mably, . Condillac et al., Pour les jugements, contradictoires, portés sur les Gracques par les historiens et philosophes du XVIII e siècle français, pp.421-453, 1987.