, On ne peut pas jouer avec tout, on ne peut pas tout jouer, on ne peut pas jouer tout le temps, car il faut être deux pour cela. Le regard spectateur, extérieur est nécessaire. Or, S., Mehmet, Farida, Nawel? sont des victimes du jeu -cruel et menaçant -de Mouss, Sébastien, et leurs amis. Eux ne jouent pas, ils sont dans la réalité de leurs vies, leurs affects et émotions. La leçon, cruelle, semble être in fine que pour déjouer la violence, le jeu doit rester collectif, il doit rester spectacle, sur la scène, visible comme jeu, et spectaculaire, à chaque instant ; il ne doit pas descendre dans la salle pour toucher aux vies réelles des gens, sous peine de transformer la réalité de la vie en tragédie, sous peine de les toucher de trop près, et donc de les blesser, voire de les tuer. Et si finalement la question centrale du film, posée à différents niveaux, A la fin du film, la boucle est bouclée et la conclusion elle-même est spectaculaire : si on voit au début du film, S. parler pendant cette interview, on comprend à la fin que ce furent là ses derniers mots, p.84, 2002.

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