H. S. Bennett, 149 : an egoist, and the naïve outpourings of his own hopes and fears are presented to us in all their crude immediacy (cité par H. K. Killick, Thomas Hoccleve as Poet and Clerk, p.4, 1947.

, Voir la mise au point historiographique : ibid, pp.1-10

J. Mais and . Bryan, Looking Inward. Devotional Reading and the Private Self in Late Medieval England, Philadelphie, p.177, 2008.

D. A. Lawton, Sur la notion de persona, p.8, 1985.

R. J. Voir and . Meyer-lee, , pp.46-48, 2007.

J. V. Fleming and . Hoccleve, 21-40 ; pour une position plus tranchée sur la misogynie d'Hoccleve, voir K. A. Winstead, « 'I am al Othir to Yow than Yee Weene' : Hoccleve, Women and the Series, Medium Aevum, vol.40, pp.143-155, 1971.

T. Hoccleve, The Regement of Princes, vers 4124-4473 (prodigalité) et vers, pp.4474-4746

J. Raithby, The Statutes of the Realm, t. 2, Londres, pp.208-209

T. Hoccleve, The Regement of Princes, vers 2353-2359 : Sweryng hath thise thre condicions aspects ; / Folwyng, as trouthe, doom, and rightwisnesse. / Ooth axith trouthe and no decepcions, / But swere in his entente soothfastnesse ; / Doom moot discreetly, lest al hastynesse, / Swere, and nat needles

I. Voir-;-Édouardi, I. I. Ricardi, I. V. Henrici, V. , V. I. Édouardi et al., Rotuli Parliamentorum ; ut et petitiones et placita in Parliamento tempore Édouardi R. I (Édouardi II, pp.415-453

C. Given-wilson, Inversement, l'acte pose également le problème des serments forcés -qui ne remplissent donc pas les conditions évoquées par Hoccleve, Chronicles of the Revolution, pp.168-189, 1993.

A. Voir, . Mairey, and . Entre-littérature, Revue historique, pp.243-263, 2011.

J. Gower, R. A. Confessio-amantis, and . Peck, , 2000.

, Dans une certaine mesure, l'adresse à Oldcastle se décline aussi sur un ton personnel

S. Langland and A. Mairey, Une Angleterre entre rêve et réalité. Littérature et société dans l'Angleterre du XIV e siècle, 2007.

, Encore que pour certains, la position d'Hoccleve est plus complexe qu'il n'y paraît : voir notamment K. C. Little, Confession and Resistance. Defining the Self in Late Medieval England, 2006.

T. Hoccleve, Complaint, pp.309-413

. En and . Prince, Au nom de Jésus, agissez selon l'avis de ce que j'ai compilé de ces vénérables auteurs. Si je ne me tiens pas sur la voie de la raison, ne me suivez pas ; mais si je m'y tiens, agissez selon ce que je rapporte avec ma plume 57

, Le poète se permet cette injonction -à peine nuancée -en vertu, dit-il, de sa connaissance du « mouvement du roi », en référence évidente au jeu d'échecs, qu'il a affirmé quelques vers plus tôt : Et tout ce qui est dans cette place carrée, à l'intérieur des barrières -je veux dire l'échiquier -un homme peut l'apprendre, pour devenir sage et informé. J'y ai conduit mon esprit durant bien des années, mais je n'en suis pas plus proche

, Mais parmi tous les mouvements qui appartiennent aux échecs, un seul doit être nécessairement connu de votre personne -ce me semble, de par la grande affection que j'ai toujours eue pour votre noblesse ; et, si cela est votre plaisir de l'entendre

, La relation qui est la Male Regle, il aborde d'ailleurs une fois de plus cette nécessité du conseil en partant de sa propre expérience : Thomas analyse l'inconscience de sa jeunesse en relation avec son refus d'écouter les conseils extérieurs -que ce soit ceux de ses amis ou de Raison (vers 73-112). Le topos de la jeunesse fermée aux conseils, Hoccleve n'use pas ici du topos d'humilité -qu'il sait pourtant très bien manier

, Cette question de son aptitude à conseiller le prince -qu'il affirme haut et fort aux vers 2114-2127 du Regement -renvoie, en outre, aux divergences sur sa véritable position au sein de la société. Pour certains, comme Robert Meyer-Lee, Hoccleve n'est qu'un petty civil servant isolé 59

, Helen Killick ont plutôt tendance à conforter ce point de vue : selon elle, notamment, il est vraisemblable qu'Hoccleve ait régulièrement assisté au conseil royal -c'étaient en effet les clercs du Sceau privé qui en assuraient le secrétariat 60, Pour d'autres, dont John Burrow, il serait au contraire bien intégré et les recherches récentes d

T. Hoccleve, Regement of Princes, vers 2185-2191 : Now, noble Prince, thogh I be nat wys, / Wel willid am I as I first yow tolde. / In name of Jhesu, wirke aftir the avys / That I compyle out of thise auctours olde. / And if I nat the way of reson holde, / Folwe me nat ; and if that I do, thenne / Do as I shal reporte with my penne

T. Hoccleve, And al be it that in that place sqwaar / Of the listes -I meene th'eschequeer -/ A man may lerne to be wys and waar, / I that have aventured many a yeer / My wit therin, but lyte am I the neer, / Sauf that I sumwhat knowe a kynges draght ; / Of othir draghtes lerned have I naght. / And for that among the draghtes echone / Th unto the ches apparteene may, / Is noon so needful unto your persone / To knowe as that of the cheertee verray / Th I have had unto your noblesse ay, / And shal, Regement of Princes, pp.2114-2127

R. J. Meyer-lee, « Hoccleve and the Apprehension of Money », art. cité, p.180

H. K. Killick, Thomas Hoccleve as Poet and Clerk, op. cit, pp.123-126

, De ce fait, il réfléchit à ce qu'il pourrait écrire. Son ami intervient alors en lui rappelant qu'il ne peut écrire n'importe quoi pour le duc : « Et un prince si noble, excellent, digne et honorable, a besoin, en vérité, de bons conseils qui soient plaisants et agréables à sa noblessemais il n'est pas convenable, pour un prince si fameux, d'écrire autre chose qu'une matière bonne et vertueuse 62 . » Remarquons que cette image d'Humphrey en parangon de vertu dressé vent debout contre l'hérésie apparaît à plusieurs reprises dans les textes contemporains, par exemple dans la Fall of Princes de John Lydgate 63 . L'ami de Thomas lui conseille donc d'écrire quelque chose en faveur des femmes, car ce dernier aurait été très dur envers elles, en particulier dans sa traduction de l'Epistre de Christine [p. 353] de Pisan, qui est en fait assez ambiguë 64 . L'ami, pour convaincre dernier n'a, en réalité, pas vraiment lu la dite Epistre : « Celui qui dit que je suis leur adversaire et que je dénigre leur condition et leur maintien en ayant fait un tel récit -il est mal avisé et doit être blâmé. Quand je l'ai dit, c'était sur le ton de la complainte, du « mouvement du roi » vont dans ce sens 61 . Malgré tout, cette position d'autorité n'est pas inébranlable et, dans les textes de la fin de la vie du poète, elle apparaît plus fragile, notamment en relation avec Humphrey de Gloucester et avec l'ami du Dialogue with a friend, les deux étant liés

, Bien qu'il ait été pris en flagrant délit d'ignorance et de mauvaise foi, l'ami n'en démord pas et

K. E. Sur-ce, . Kennedy, and . Hoccleve, Notes and Queries, vol.53, issue.4, pp.410-414, 2006.

T. Hoccleve, And that so noble a prince, namely / So excellent worthy and honurable, / Shal haue needith good auys soothly, / That it may be plesant and agreable / To his noblesse it is nat couenable, Dialogue, pp.631-637

J. Lydgate, Fall of Princes, t. 1, H. Bergen (éd.), pp.372-420

G. Chaucer, dans les Legends of Good Women, joue également avec ce type d'accusation, sauf que le narrateur des Legends est alors accusé par le dieu Amour dans un rêve, The Riverside Chaucer, p.588, 1988.

T. Hoccleve, Whoso that seith I am hire aduersarie / And dispreise hir condicions and port, / For that I made of hem swich a report, Dialogue, pp.750-784

, / I to hem thoghte no repreef ne shame. / What world is this how vndirstande am I ? / Looke in the same book What stikith by ? / Whoso lookith aright there in may see / That they me oghten haue in greet chertee

, And elles woot I neuere what is what. / The book concludith for hem is no nay, / Vertiously my good frend dooth it nat ?" / "Thomas, I noot for neuere it yit I say