J. H. Wigmore, Treatise on the System of Evidence in Trials at Common Law, préc, vol.1

F. Gorphe, La critique du témoignage, 1924.

L. Laudan, . Truth, C. Error, and . Law, An Essay in Legal Epistemology, p.34, 2006.

, Sur cette question, voir Laurence Tribe, Trial by Mathematics: Precision and Ritual in the Legal Process, p.84

S. E. Haack-;-.-stephen, M. J. Fienberg, and . Schervish, « The Relevance of Bayesian Inference for the Presentation of Statistical Evidence and for Legal Decisionmaking, Evidence Matters. Science, Proof, and Truth in the Law, vol.84, pp.129-145, 1971.

, Voir par exemple United States v. Delgado, 672 F.3d 320 (5th Circ. 2012) et les références citées in Michael S. Pardo, « The Paradoxes of Legal Proof : A Critical Guide, Boston University Law Review, vol.99, p.16, 2019.

L. and J. Cohen, The Probable and the Provable, p.58, 1977.

M. S. Voir and . Pardo, « The Paradoxes of Legal Proof : A Critical Guide », préc., et les références citées. Voir également Michael S. Pardo, « Juridical Proof, Evidence, And Pragmatic Meaning: Toward Evidentiary Holism, Northwestern University Law Review, vol.95, issue.1, pp.399-442, 2000.

R. J. Allen and M. S. Pardo, Relative Plausibility and Its Critics, vol.23, pp.1-2, 2019.

D. A. Nance, « A Comment on the Supposed Paradoxes of a Mathematical Interpretation of the Logic of Trial, Boston University Law Review, vol.66, p.947, 1986.

R. D. Friedman, « Answering the Bayesioskeptical Challenge, International Journal of Evidence & Proof, vol.1, p.276, 1997.

D. S. Schwartz and E. Sober, The Conjunction Problem and the Logic of Jury Findings, vol.59, p.619, 2017.

K. M. Clermont, et s. ; Kevin M. Clermont, « Conjunction of Evidence and Multivalent Logic, Standards of Decision in Law. Psychological and Logical Bases for the Standard of Proof, Here and Abroad, pp.32-68, 2013.

E. K. Cheng, Sur les analyses non-bayésiennes de la preuve, voir P. Tillers, « Mapping Inferential Domains, Reconceptualizing the Burden of Proof, vol.122, p.883, 1986.

, La doctrine étasunienne envisage le plus souvent les standards de la preuve sous l'angle de la charge de la preuve qui incombe aux parties (les parties doivent apporter la preuve de ce qu'elles affirment jusqu'au degré prescrit par le standard de preuve)

M. S. Pardo, sqq. Voir aussi l'article séminal de R. ALLEN, « The Nature of Juridical Proof, The Paradoxes of Legal Proof: A Critical Guide, vol.99, p.373, 1991.

S. Pardo, « The Paradoxes of Legal Proof: A Critical Guide », préc, pp.250-251

L. and J. Cohen, 559 et s. Malgré l'adhésion générale de R. Hastie au modèle de la meilleure explication, voir les reserves qu'il exprime in « The Case for Relative Plausibility Theory: Promissing, but Insufficient, The Probable and the Provable, vol.71, pp.1-2, 1977.

D. Schum and A. Martin, « Formal and Empirical Research on Cascaded, Law & Society Review, vol.17, issue.1, pp.105-151, 1982.

J. H. Wigmore and . Le-problème-de-la-preuve, Un jalon vers une « science de la preuve, La représentation graphique des raisonnements probatoire
URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/halshs-02008796

J. H. Wigmore, The Science of Judicial Proof, préc, p.46

. Ibid, , vol.7, p.13

T. Anserson, D. Schum, and W. Twining, Analysis of Evidence, p.104, 2005.

, Pour un exposé plus approfondi, voir D. Schum, The Evidential Foundations of Probabilistic Reasoning, préc., p. 157 et s. et chapitre 8, p.366

L. and J. Cohen, The Probable and the Provable, préc, p.93

J. H. Wigmore, The Science of Judicial Proof, préc, p.43

, Traité des preuves judiciaires, préc., t. 1, p. 315 : « un fait qui augmente la probabilité peut être appelé un fait corroboratif, J. Bentham

, Tel ne serait pas le cas si B avait délibérément invité à dîner toutes les personnes qui avaient un mobile pour le tuer? (L. Jonathan Cohen, The Probable and the Provable, préc, p.94

J. H. Wigmore, 318 : « In short, for estimating the inferential force to be given to cumulative or contradictory witnesses, there is no more tangible general rule of reasoning than for circumstantial evidence. The problem is really only a part of the greater and general problem of the ultimate effect to be given to any mass of opposing evidence, The Science of Judicial Proof

, Voir les développements approfondis in D. Schum, The Evidential Foundations of Probabilistic Reasoning, préc, p.367

J. H. Wigmore, The Science of Judicial Proof, préc, pp.43-44

J. H. Wigmore, The Principles of Judicial Proof as Given by Logic, Psychology, and General Experience and Illustrated in Judicial Trials

C. Dernier-exemple-est-donné-par and A. Stein, The Foundations of Evidence Law, préc, pp.65-94

T. Anserson, D. Schum, and W. Twining, Analysis of Evidence, préc., p. 102 et p. 266 et s. L'ouvrage prend largement appui sur la conceptualisation proposée in Terence J. Anderson, « On Generalizations I: A Preliminary Exploration, South Texas Law Review, vol.40, p.455, 1999.

W. Twining, « Generalizations are dangerous in argumentation about doubtful or disputed questions of fact because they tend to provide invalid, illegitimate, or false reasons for accepting, South Texas Law Review, vol.40, pp.357-358, 1999.

, Ces généralisations sont également identifiées dans la représentation graphique du raisonnement probatoire par le symbole ¶ 67 . Aussi, pour apprécier la force inférentielle d'un témoignage donné, Wigmore distingue-t-il graphiquement deux éléments : d'une part, le fait même que le témoin est un ancien employé congédié par le défendeur et, d'autre part, « la vérité générale selon laquelle un salarié congédié aura tendance à se montrer hostile à l'encontre de son ancien employeur » 68 . Ainsi distinguées, ces deux propositions pourront l'une et l'autre être contestées. L'adversaire pourra établir l'inexactitude du fait allégué selon lequel le témoin avait été le salarié du défendeur. Mais il pourra aussi remettre en cause le bien-fondé de la généralisation fondée sur l'expérience ordinaire, soit en montrant qu'elle est inexacte, soit en montrant qu'elle n'a aucun fondement empirique, soit encore en admettant qu'elle est exacte en toute généralité mais qu'elle n'a pas, en l'espèce, de valeur (par exemple parce que la relation de travail qui existait entre le témoin et le défendeur s'est terminée depuis suffisamment longtemps pour que cette hostilité se soit atténuée -idée qui, Cependant, ces généralisations restent le plus souvent implicites dans les raisonnements probatoires. Dès lors, il importe de rendre explicite ce sur quoi les juges fondent les généralisations qui soutiennent leurs inférences et d'en permettre la critique

, En droit français, la loi n'impose pas aux juges d'exposer dans la motivation de leur jugement les généralisations qui fondent leurs inférences. Il en va autrement en Espagne et dans les pays qui ont repris de telles dispositions du droit espagnol. La loi sur la procédure civile espagnole impose au juge d'apprécier les preuves présentées selon « les règles de la raison » (sana crítica racional). La teneur exacte de ce que recouvrent « les règles de la raison » n'est pas explicitée par la législation espagnole. Un certain consensus s'est cependant établi pour considérer que la formule vise les règles de la raison, les lois scientifiques et les généralisations tirées de l'expérience personnelle 69 . L'article 158.1 du code de procédure pénale péruvien impose ainsi aux juges d'indiquer les fondements de leurs inférences : « pour l'appréciation des preuves, le juge devra suivre les règles de la logique, la science et les maximes de l'expérience ; il exposera les résultats obtenus et les critères retenus ». Le texte présente l'intérêt d'engager les juges à prendre conscience de la diversité des généralisations impliquées dans les inférences probatoires. Il reste qu'enrôlant sous la même bannière les règles de la logique, les connaissances scientifiques admises et l'expérience commune, le texte ne permet pas de saisir le fait la preuve qui doit être rapportée par une partie pour remettre en cause les inférences n'est pas de même nature selon les généralisations qu'elles impliquent. S'il est clair que la remise en cause d'une inférence probatoire fondée sur des connaissances scientifiques requerra le plus souvent une conclusions based on inference. They are especially dangerous when they are implicit or unexpressed. (?) Thus, generalizations are dangerous because, especially when unexpressed, they are often indeterminate with respect to frequency, Le recours aux généralisations pour la réalisation d'inférences ouvre ainsi un espace de contestation de l'appréciation de la preuve qui ne porte ni sur le fait prouvé lui-même (en prouvant un fait incompatible)

O. Leclerc, Un jalon vers une « science de la preuve, p.23
URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/halshs-02008796

J. H. Wigmore and . Le-problème-de-la-preuve, , p.21

X. Abel and L. , Las reglas de la sana crítica, 2015.