Recension : Vetus Latina. Die Reste der altlateinischen Bibel. 6/2/ Esra I, hrsg. von Bonifatia Gesche, 4. Lieferung : Esra I 7, 3 bis Schluss, Freiburg, Herder Verlag, 2016, p. 241-356 - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue (Compte-Rendu De Lecture) Revue d'études augustiniennes et patristiques Année : 2019

Recension : Vetus Latina. Die Reste der altlateinischen Bibel. 6/2/ Esra I, hrsg. von Bonifatia Gesche, 4. Lieferung : Esra I 7, 3 bis Schluss, Freiburg, Herder Verlag, 2016, p. 241-356

Résumé

Vetus Latina. Die Reste der altlateinischen Bibel. 6/2. Esra I, hrsg. von Bonifatia Gesche, 4. Lieferung : Esra I 7,3 bis Schluss, Freiburg, Herder Verlag, 2016, p. 241-356. Après les trois premiers fascicules, parus respectivement en 2008, 2010 et 2012, voici les 115 dernières pages de la quatrième et dernière partie de l'édition d'Esra I, version latine de l'Esdras A de la LXX, intitulée Liber Ezrae III dans l'édition Weber-Gryson de la Vulgate (voir Pierre-Marie Bogaert, « Les Livres d'Esdras et leur numérotation dans l'histoire du Canon de la Bible latine », Revue bénédictine 110 (2000), p. 5-26). L'explicit des versions latines du livre dans les différents types textuels distingués-les principes de l'édition ont été rappelés par M. Milhau (c.r. dans RÉAug 59/1, 2013, p. 201-202)-témoigne des fluctuations de sa numérotation : pour rendre le τοῦ πρῶτου βιβλίου du grec, on trouve tercius selon le type U (le plus ancien), secundus selon le type V (versio vulgata), primus selon le type I (révision de V sur une recension lucianique du grec). L'ensemble de ce beau travail est dû à Sr Bonifatia Gesche qui, après avoir mené à bien l'édition de Ruth, achève ici celle d'Esra I par un volume qui témoigne de la même rigueur que les précédents. Ce 4 e fascicule couvre la section 7, 3-9, 55 et l'explicit. La section 6, 1-9, 36 a un parallèle en Esd 5, 1-10, 44, qui narre l'action de Zorobabel puis celle d'Esdras. La section 9, 37-55, la lecture de la Loi, a son équivalent en Ne 7, 72-8, 13a. Si les types V et I sont constamment représentés, le type U s'interrompt de la fin de 8, 39 au début de 8, 67 (le voyage d'Esdras à Jérusalem). V et I ont complété la finale, là où U s'arrête à et iterum convenerunt comme les principaux témoins grecs. La ligne X, qui représente un texte donatiste de la fin du IV e ou du V e siècle, le Liber genealogus (AN gen) apparaît dans l'édition de la fin de 8, 9 à 8, 14, puis de la fin de 8, 25 à 8, 30 et témoigne d'un texte aux leçons originales. Quelques observations récurrentes rejoignent celles possibles sur les volumes précédents. Ainsi, les noms propres rares abondent dans ce volume, tout comme dans le 3 e , en particulier dans la liste des compagnons d'Esdras : 8, 28-40, // Esd 8, 1-14. Ils présentent de nombreuses variantes, souvent difficiles à expliquer. Parfois, la coupe intersyllabique diffère-Phaar Moabollas (U) pour Φααθμωὰβ Ἐλιαωνίας en 8, 33 ; Abinuben (U) pour Ἀδίνου Βὴν en 8, 35 ; Amessiae (I) pour Ἠλὰμ Ἰεσίας en 8, 36 ; Asathio Channes pour Ἀσγὰθ Ἰωάνης (V) en 8, 41. Parfois, le nom propre grec est réinterprété comme un nom commun : ductoris Moab (V) pour Φααθμωὰβ en 8, 33 ; Addeni filius (V) pour Ἀδίνου Βὴν en 8, 35. On observe aussi des haplographies, comme en 8, 38 où Ἰωὰβ Ἀβαδίας est rendu par Iob Abdias (V). On rencontre souvent aussi des différences de décompte : διακόσιοι en 8, 34 rendu par centum sexaginta (U), ducenti (VI), septuaginta dans les mss 144 et 144B du type I, sans doute par homéotéleute avec la fin de 8, 36 ; δέκα δύο est rendu par quindecim (U), duodecim (VI) en 8, 38 ; εἴκοσι ὀκτώ par viginti septem (U), ducenti octo (V), ducenti triginta (I) en 8, 40, etc. Il reste très délicat, même au terme de cette édition, de tirer des conclusions sur une généalogie des versions et de leurs interférences. Ainisi, on peut trouver des segments du type I absents aussi bien du grec que des types U et V-par ex. 8, 8 : transmitteretur quae mandavit deus ; 8, 17 : cum consilium secundum voluntatem facies-, mais aussi d'autres présents dans le grec et absents des types U et V-8, 18 : pones ante dominum deum ; 8, 22 : et salem sine mensura. Des segments de V sont absents du grec et des autres types-8, 8 : Quicquam eorum quae essent ; 8, 9 : Artarxerxis regis tradiderunt scriptum quo obvenerat ; 8, 20 : cum volueris cum fratribus tuis facere auro et argento perfice secundum voluntatem domini, etc. Les pratiques de calque sur le grec ou de latinisation ne sont pas non plus constantes d'un type à l'autre : si par ex. γαζοφυλάκιον est rendu en V par gazofilacium (8, 19.44) là où U a erarium et I thesaurus, en revanche le terme νουμηνία (8, 6) sera calqué en numenia par U et I, là où V atteste le

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Citer

Laurence Mellerin. Recension : Vetus Latina. Die Reste der altlateinischen Bibel. 6/2/ Esra I, hrsg. von Bonifatia Gesche, 4. Lieferung : Esra I 7, 3 bis Schluss, Freiburg, Herder Verlag, 2016, p. 241-356. Revue d'études augustiniennes et patristiques, 2019. ⟨halshs-02301205⟩
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