, Éléments sous droit d'auteur -© Ausonius Éditions septembre 2017 : embargo de 2 ans C. L'Arménie mineure Nicopolis -Titus, pp.111-113, 1996.

, An 17 du règne d' Aristobule (70-71 p.C.). AE. 23-26 mm, vol.9, pp.64-78

/. Dans-une-couronne,

. Recueil, , vol.3

, RPC II, n° 1692 ; Dalaison, pp.5-8, 2007.

. Sng-france, Toutes les monnaies émises par la cité avec la titulature de Titus au revers sont concernées. Titus est qualifié d'Augustus, 1994.

, Au terme de notre analyse des monnaies civiques des dix-huit ateliers du Pont, de Paphlagonie et d' Arménie mineure, les "bizarreries" relevées dans les titulatures de certains empereurs et membres de la famille impériale peuvent être classées en trois grandes catégories : la mention de la seule dénomination privée

, Cette particularité apparaît assez tardivement à partir sans doute d' Antonin le Pieux et se retrouve pour dix-huit empereurs ou membres de la famille impériale dans neuf ateliers : Antonin le Pieux ou Marc Aurèle Auguste à Sinope (n° 40) et Tieion (n° 46) désigné par son seul surnom privé, ANTONINO et ANT?NEINO?

, Marc Aurèle César ou Lucius Vérus à Sinope (n° 43) avec la mention du seul cognomen privé (VERO)

, Faustine la Jeune à Abonoteichos-Ionopolis (n° 1) où manque le titre de ??????? -cette absence 41 est un oubli des graveurs et ne prouve pas pour autant que les frappes auraient eu lieu avant 147, alors qu'elle n'était que la fille d' Antonin, dans la mesure où de telles frappes ne sont attestées pour aucune fille de la domus impériale dans le monnayage romain

. Commode-À-amaseia, KOMO?O? -à Amastris, la nomenclature AYPH KOMO?O? sur une monnaie non datée ne permet pas de trancher formellement entre une émission pour Commode César ou Auguste, mais le buste imberbe fait plutôt penser à l'époque où le jeune Commode était César, à Amastris (n° 16) et à Néoclaudiopolis, pp.166-177

, Iulia Domna à Zela (n° 63) avec une nomenclature de l'impératrice réduite à ses duo nomina : IOY?IA ?OMNA

, Caracalla ou Élagabal à Tieion (n° 49) avec les tria nomina privés M AYP ANT?NINO? ; Géta César à Tieion (n° 50) où la légende est réduite à ? ?E?TI ?ETA?

, Sévère Alexandre à Amastris (n° 18) et Tieion (n° 51-52) avec M AYP

, Iulia Mamaea à Tieion (n° 53) où on lit seulement IOY?IA MAMAIA

. Tranquilline, I. De-gordien, and A. , Héraclée (n° 29) et Tieion (n° 54) avec une dénomination privée quasiment identique ?ABEINIA TPANKY?, vol.19

F. Hostilien and . De, Trajan Dèce et Prince éphémère, à Tieion (n° 55) avec la légende ? OY O? ME? KYINTON

, et Amastris (n° 21-22) avec [?] BEIB[I] TPEB ?A??O? 42 ; Volusien à Abonoteichos-Ionopolis (n° 3) et à Tieion (n° 56) où on lit ? BI BE? BO?OY??IANO? -BE? est 40 Dalaison, Trébonien Galle à Abonoteichos-Ionopolis, p.229, 2007.

, Otrous en Phrygie (von Aulock 1980, n° 769) et Prusias de l'Hypios en Bithynie (Recueil, Cette absence est une rareté dont nous n'avons l'équivalent qu'à Germè en Mysie (SNG von Aulock, n° 1109), pp.20-23

, Imperator et de Caesar en particulier sur la côte nord de l' Asie mineure (cependant l'absence en plus du titre d'Augustus est une particularité d' Amastris et d' Abonoteichos-Ionopolis). En-dehors de cette zone nord, cette triple absence est également attestée en Thrace (chez les Magnètes : RPC IX, Les auteurs du RPC IX (p. 11) font remarquer à ce propos que l'on retrouve Trébonien Galle avec le prénom Gaius et sans ses titres d, pp.1138-1139

. Cf, , p.27

. Recueil, , p.95

. Rpc-i and . N°, , 2134.

, SNG France 7, n° 612 ; Manisse, pp.161-162, 2015.

, on lit ?EBA?TH ; à Nicomédie (RPC I, n° 2074) en 47-48, on a ?EBA?TH ; en Crète (RPC I, n° 1001-1002, 1032), entre 41 et 48, Messaline ne porte que sa dénomination privée ; à Alexandrie (RPC I, Sur les monnaies de Césarée à légende latine (RIC I 2 , Claudius, n° 124 = RPC I, n° 3627), vol.5131, pp.42-43, 2033.

, datant de 54-55 p.C., on lit Octauiae Neronis Aug. ; sur celles de Cnossos (RPC I, n° 1005-1006), datant de 55-60, on a Octauia Augusti ; sur celles de Périnthe (RPC I, n° 1750), datant de 54-59 et 59-63, on lit OKTAIA? ?EBA?TH? et OKTAOYIA ?EBA?TH ; sur celles de Methymna (RPC I, n° 2341), sans date, elle ne porte que sa dénomination privée ; sur celles de Teos (RPC I, n° 2518-2520), sans date, elle ne porte que sa dénomination privée ; sur celles de Sardes (RPC I, n° 2998-3001), datant de 60, on a ?EAN OKTAOYIAN ; sur celles de Paenas (RPC I, n° 4885), sans date, on lit Octauia Augusti ou Augos ; sur celles d' Alexandrie (RPC I, Là encore, les autres émissions provinciales du temps de Néron ne nous sont pas d'une grande aide. Sur des monnaies de Corinthe (RPC I, n° 1191, 1194, 1199), vol.5202, pp.851-856

D. C. , 11 (statues d' Antinoüs mises partout par Hadrien ; vue d'une étoile qu'Hadrien déclare être celle d' Antinoüs) / Paus, vol.69, pp.6-8

, Antinoüs par les Grecs) / Origen, C. Cels., 3, (culte à Antinoüs en particulier en Égypte) / CIG, n° 1124 (inscription d' Argos mentionnant des Antinoeia à Argos et Mantinée) / CIG, n° 283, Mantinée, statues et mise en place des jeux pentétériques) / Hist. Aug., Hadrianus, pp.14-19

, Elles concernent aussi bien les titres (absence des tria nomina officiels ou, au contraire, présence de titres incongrus) que des personnages représentés sur les monnaies, dont certains n'apparaissent jamais sur les émissions romaines. Il semble donc que les cités disposaient d'une certaine latitude dans les choix d'iconographie et d'épigraphie monétaires, nomenclature et les titulatures des empereurs et membres de la famille impériale

L. Cependant and . Support-monétaire-n, est pas anodin : le fait de frapper monnaie est révélateur de l'idéologie impériale et il est impensable que les autorités municipales aient pu mettre tout ce qu'elles voulaient sur les monnaies

, Si ces monnaies -et leurs bizarreries -ont reçu l'autorisation d'être émises -et sont parvenues jusqu'à nous -, c'est qu'elles ont été validées par le pouvoir central. Elles ne devaient donc pas être en opposition avec le (ou les) discours officiel(s) -si tant est qu'il n'y en ait eu qu'un seul et unique pour tout l'Empire. Sans même prendre en compte l'évolution monarchique du régime impérial, la conception de l'autorité de Rome a probablement varié, au moins légèrement, en fonction de la personnalité des empereurs. De plus, il est avéré que le pouvoir romain savait parfaitement s'adapter aux particularismes, aux attentes et aux volontés locales, tant que celles-ci ne s'éloignaient pas trop du schéma principal. L'Empire ne fut jamais unitaire, L'administration impériale disposait de puissants moyens de contrôle (gouverneurs, procurateurs?) sur l'activité des cités

, Héraclée -Diaduménien Recueil, n° 176 : seulement dénomination privée / corrigé par SNG France 7, n° 341 où la légende peut largement continuer sous le buste. Néocésarée -Caracalla Çizmeli 2006, n° 113 : seulement dénomination privée / corrigé par SNG France 7, n° 1717. Çizmeli 2006, n° 114-118 : seulement dénomination privée / corrigé par SNG France 7, n° 1719. Çizmeli 2006, n° 120-124 : seulement dénomination privée / corrigé en AY K M AYPH? ANT?NINO?. Çizmeli 2006, n° 169 : espace en début de légende et seulement dénomination privée / en réalité il y a largement de la place au début de la légende, Éléments sous droit d'auteur -© Ausonius Éditions septembre 2017 : embargo de 2 ans Appendice 1 65 : Les curiosités qui n'en sont plus? Amastris -Lucius Vérus RPC IV, n° 5462 : AY MH / corrigé par SNG France 7, n° 131 en AYPH. -Géta Auguste Recueil, n° 152 : M pour le prénom / monnaie non vue et non illustrée. Il est fort possible que ce soit une erreur de lecture ou de frappe dans la publication. Amisos -Maxime Recueil, n° 130c : seulement dénomination privée / corrigé par SNG France 7, n° 1600, vol.354, p.65, 2006.

, Les erreurs d'attribution à tel ou tel empereur qui sont parfois présentes dans le RPC IV (seul volume du RPC uniquement en ligne et encore en cours d'élaboration) n'ont pas été relevées ici, car elles sont peut-être provisoires. 66 Pour les problèmes d'ères, cf

, prénom Lucius -qui n'est plus attesté quand Géta devient Auguste -au lieu de Publius / corrigé par Manisse 2015, n° 393 et 399 qui retient Publius. Les pièces sont de lecture assez difficile, mais il semblerait bien qu'il y ait un P plutôt qu'un L. Tieion -Lucius Vérus César Recueil, n° 88 : seulement dénomination privée / corrigé par RPC IV, n° 6143. Trapezus -Orbiane Wojan, Éléments sous droit d'auteur -© Ausonius Éditions septembre 2017 : embargo de 2 ans -Géta Auguste Recueil, n° 136 et 138 ; SNG France 7, vol.639, pp.1961-1962, 2006.

, n° 612) : l'ère de 46-45 a.C. semble mieux convenir que celle de 45, car la monnaie aurait alors été émise en 55 p.C., Claude étant mort le 13 octobre 54. Cependant Leschhorn pense que la monnaie a pu être frappée début 55 et que la cité n'était pas encore au courant de la mort de l'empereur. -Caracalla An 257 = 211-212 ou 212 ou 214 p.C. : cf. plus haut Appendice 1, Manisse 2015, n° 363 qui a une préférence pour l'ère de 43 a.C. -Géta An 255 = 209-210 ou 210 ou 212 p.C. (Manisse 2015, n° 391-403 = Recueil, n° 136-138 = SNG France 7, n° 639) : au plus tard, Géta serait mort avant le 26 février 212 et la pièce peut donc bien dater de 212. S'il est mort en décembre 211, la cité a pu continuer à frapper des monnaies à son nom après son décès, dont elle n'était peut-être pas encore informée au début 212, Ères et contradictions sinopéennes -Claude An 100 de la colonie = 54-55 ou 55 p.C. (Manisse 2015, n° 161-168 = Recueil, n° 95 = RPC I, n° 2134-2135 = SNG France, vol.2, pp.646-647, 2015.

, Le graveur a sans doute oublié un X et un I. Cette correction donnerait l'an 183 = 137-138 ou 138 p.C., qui conviendrait bien, puisqu' Antonin a été adopté par Hadrien le 25 février 138, puis élevé au rang d' Auguste le 10 juillet de la même année. Il existe d'ailleurs des monnaies de la colonie émises cette même année 183 au nom d' Antonin César (Manisse, L'an 172 de l'ère de la colonie correspond à 126-127 ou 127 p.C., date à laquelle Antonin n'a encore aucune place officielle dans l'entourage d'Hadrien, 2015.

A. Au-nom-d'-antonin, , 2015.

, On lit clairement l'an 262 et non l'an 266, comme le suggère Manisse. Aucune des ères proposées ne convient, puisque Iulia Cornelia Paula est l'épouse d'Élagabal uniquement au cours de l'année 220 p.C. On peut donc supposer l'oubli d'au moins un I, Éléments sous droit d'auteur -© Ausonius Éditions septembre 2017 : embargo de 2 ans -Iulia Cornelia Paula An 262 = 216-217 ou 217 ou 219 p.C. : Manisse, pp.438-439, 2015.

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