, , p.91
,
,
,
, , p.295
, , p.390
Ici, Ramuz développe ce thème dans le domaine de l'art : Stravinsky est qualifié d'« homme direct », par opposition à l'homme nombre, « indirect », dont la compréhension et la sensibilité artistiques sont médiées, p.139 ,
, , p.299
, , p.175
, , pp.174-175
Cette idée de la technique génératrice d'un « homme moyen » et conduite par lui (à moins que ce ne soit la technique qui le conduise) apparaît plus tard chez Jacques Ellul, p.175, 1954. ,
, Ramuz connaît-il l'oeuvre protéiforme de son contemporain Guénon (1886-1951), avec qui il partage pourtant un certain nombre de thèmes de critique de la modernité ?, Par exemple au début du XX e siècle chez Georges Sorel, ou chez René Guénon, La Crise du monde moderne, 1927.
Ce genre d'idées (que certains de nos jours qualifieraient de « réactionnaires » et d'« élitistes ») se retrouvent plus tard chez des penseurs critiques de la modernité (plutôt classés à gauche), p.133, 1904. ,
, Journal, p.135, 1905.
, OC, t. XVIII, p.415
On retrouve la même idée dans le Journal : « Ce n'est plus elle qui nous est hostile, c'est nous qui lui sommes hostiles » (Choses écrites pendant la guerre, p.346 ,
* La critique de la modernité apparaît donc de manière permanente dans l'oeuvre de Ramuz. Elle s'inscrit dans une pensée sans doute inspirée de l'air du temps des années 1930 : les mêmes enchaînements reviennent, et les mêmes thèmes, avec parfois des analogies très stylisées 73 -sa pensée peut être vue comme parfois répétitive, en tout cas sur ce thème, p.390 ,
, , p.14
La phrase qui suit est à la même page, p.15 ,
,
,
,
, dans son ouvrage sur Stravinsky, une exaltation chez Ramuz de l'âme russe : « [Une] Russie paysanne [?] seule terre chrétienne de l'Europe » ; « ce grand peuple (un des seuls qui méritent encore ce beau nom » ; « le salut viendra quand même (un jour) de cette autre extrémité de l, Europe
, Remarques VII [b] », OC, t. XIII, p. 197) paraît à la fois stylisée et vide de sens