Comme on fait sa vie. 2, Des familles sur la corde raide : les femmes O. S. chez Renault à Dreux - HAL Accéder directement au contenu
Ouvrages Année : 1984

Comme on fait sa vie. 2, Des familles sur la corde raide : les femmes O. S. chez Renault à Dreux

Résumé

L’ouvrage de 1984 intitulé « Comme on fait sa vie, des familles sur la corde raide, les femmes OS, chez Renault à Dreux » ed CSU, est un des volets d’une recherche collective menée à l’époque par quatre équipes de chercheurs engagés dans le Réseau Approches Sociologiques des Modes de Vie (1982…). Ils voulaient étudier à partir des mêmes questions et des mêmes méthodes, les modes de vie de familles récemment arrivés dans quatre bassins d’emplois industriels. Danielle Combes et Monique Haicault (CSU et Université Toulouse-II) ont alors rencontré des femmes ouvrières spécialisées (OS) de l’usine automobile Renault à Dreux; Alain Jeantet et Henri Tiger (GETUR), des familles d’ouvriers de l’usine de matériel électrique Merlin-Gérin à Grenoble ; Michel Pinçon, et Paul Rendu (CSU), des familles de métallurgistes des Aciéries Thomé à Nouzonville dans la Meuse ; Francis Godard et Paul Bouffartigue, des familles de techniciens, ouvriers qualifiés et agents de maîtrise de l’usine de sidérurgie la Solmer de Fos-sur-Mer. La recherche effectuée entre 1982 et 1984 avec Danièle Combes auprès des ouvrières spécialisées (les OS) de Renault à Dreux visait à cerner des régularités et à identifier des différences dans les modes de vie d’un groupe social, significatif de la population d’un pays. L’approche s’appuyait sur les histoires appréhendées sur une période assez longue selon quatre dimensions inter-reliées. L’histoire de la formation et de la vie professionnelle, celle de la vie familiale (couple et enfants), celle du logement et des territoires habités, celle de la santé (maladies, accidents, contraception). Selon quel processus identifiable les histoires singulières présentaient-elles des régularités au point de composer un ensemble ? Comment les femmes OS de l’usine Renault à Dreux avaient-elles réussi à éviter la précarité et le chômage et à compenser les aléas de la vie au cours d’une période nommée déjà crise. Considérée alors comme exceptionnelle on savait pourtant qu’il s’agissait de situations qui seraient durables, engendrées par le système social et économique lui-même, qui commençait à se mondialiser. Comment parvenaient-elles à tenir en équilibre leur mode d’existence au présent ; un présent toujours exposé à l’événement sur lequel il y a peu de prise quand il s’agit d’un accident de santé - élément important des conditions matérielles d’existence- ou encore de la perte de l’emploi. A l’époque de la recherche il avait été possible de saisir que les femmes étaient pour beaucoup conscientes des difficultés auxquelles elles devraient faire face dans la continuité si elles voulaient offrir un avenir meilleur à leurs enfants. Elles savaient dans les années 1980 que « rester chez Renault » serait toujours une chance.

Domaines

Sociologie
Loading...
Fichier non déposé

Dates et versions

halshs-02278591, version 1 (15-10-2019)

Identifiants

  • HAL Id : halshs-02278591 , version 1

Citer

Danièle Combes, Monique Haicault. Comme on fait sa vie. 2, Des familles sur la corde raide : les femmes O. S. chez Renault à Dreux. Centre de Sociologie Urbaine (CSO), pp.84-[18] f., 1984. ⟨halshs-02278591⟩
112 Consultations
0 Téléchargements
Dernière date de mise à jour le 13/04/2024
comment ces indicateurs sont-ils produits

Partager

Gmail Facebook Twitter LinkedIn Plus