, Ny pour masquer leur teint d'une faulse beauté, Me facent oublier noz Nymphes Angevines. L'Angevine douceur, les paroles divines, L'habit qui ne tient rien de l'impudicité, La grace, la jeunesse, & la simplicité Me desgoustent (Bouju) de ces vieilles Alcines. Qui les voit par dehors, Voilà son sonnet 90 d'après l'édition citée, p. 163 : « Ne pense pas (Bouju) que les Nymphes Latines Pour couvrir leur traison d'une humble privauté

, Un index d'auteurs cités aurait été le bienvenu

, La leçon vrayement se trouve dans l'édition des Regrets de 1565, Federic Morel) si l'on en croit Henri Chamard, voir Du Bellay, OEuvres poétiques, t. II, Recueils de sonnets, vol.II, p.121, 1910.

, car il arrive aux lecteurs de ne pas bien voir comment il interprète tel ou tel passage. Par exemple, sur le vers 10 (« Je n'escris de la France, en estrange province ») du sonnet 79 (incipit : « Je n'escris point d'amour, n'estant point amoureux »), il dit en note : « Vers curieusement inexact, si on pense à France, On peut pourtant regretter qu'il n'ait pas publié de glossaire dans son édition

E. Bâle and . Zbinden, 3, p. 332a, s.v. extraneus), le sens du vers ne serait-il pas plutôt : « comme je me trouve dans une province étrangère (= en Italie, loin de la France), je n'écris rien sur la France » ? Cette interprétation me semble mieux convenir à l'ensemble du sonnet où le poète souligne l'impossibilité à traiter de plusieurs sujets dans la situation où ces sujets sont loin de lui (par exemple « Je n'escris de la court, estant loing de mon Prince, Mais ce sonnet peut bien dater d'avant le sonnet 9, vol.25, p.150
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