, Le commentaire évoque ainsi "la force du clairobscur" du travail de Michel-Ange [M, 3'22], la tendance à "la simplicité, la vérité, la cordialité" de la peinture de Giotto [G, 2'28], le caractère "révolutionnaire et puissant, en opposition ouverte avec la peinture traditionnelle" du Caravage [MDC, 0'59], son style «rigoureux et spontané, Les informations sont un peu plus fournies à propos du Tintoret, dont on met en relief les "arrière-fonds très lumineux

. Globalement, jamais les commentaires ne permettent ni de saisir l'essence des oeuvres singulières, ni de s'approprier les caractéristiques du langage d'un artiste

A. Bruneau-le-rappelait, Il a une supériorité technique sur tous les autres arts, qui lui confère une vertu éducative spéciale. Il est non seulement descriptif, il peut être puissamment démonstratif. Par l'effet de ses oppositions, de ses répétitions, de ses fondus et de ses surimpressions et par ses incomparables schémas animés, il devient un véritable professeur qui préfère la démonstration au discours. Il sait, en effet, s'arrêter, suggérer, comparer, répéter, moduler, souligner, on reconnaissait au cinéma dans ses usages didactiques des possibilités fantastiques dans le domaine de l'histoire de l'art

, Seul un des films du corpus se distingue dans sa portée didactique : Giotto e la Cappella degli Scrovegni, réalisé par Glauco Pellegrini en 1942 pour le compte de l'Institut National Luce

. Le, Ce film s'ouvre sur une longue et riche introduction retraçant l'histoire de l'édifice, chronique intimement liée à celle de la famille qui lui a légué son nom. Il se poursuit avec une description de l'Église elle-même, d'un point de vue architectural, afin d'en révéler les caractéristiques intimes. S'ensuit un éclairage sur l'oeuvre décorative accomplie par Giotto en ce lieu