, Toutes les citations des Lais de Marie de France données seront extraites de cette édition, 2018.

K. Selon-douglas, le principe de diversité revendiqué par Marie de France se fonde sur un jeu de variations autour du triangle amoureux (voir Douglas Kelly, « 'Diversement comencier' in the Lais of Marie de France »

C. A. Maréchal, /. Lexiston/queenston, E. Lampeter, and . Mellen, , pp.107-122, 1992.

D. Le-lai, Chaitivel en constitue aussi une variation numérique

B. Londres, . Library, and . Harley-978, Le lai du Laüstic est lui aussi conservé dans ce seul manuscrit

, codex fortement ancré dans le contexte anglo-normand et seul témoin réunissant les douze lais attribués à Marie de France, et le manuscrit S qui témoigne quant à lui d'une conscience générique, voir par exemple la contribution de Keith Busby dans A Companion, 2011.

J. Frappier, . Remarques, and . Lai, Essai de définition et de classement, dans La Littérature narrative d'imagination, pp.23-39, 1961.

, Chap. 3, « The Wound, the Knot, and the Book : Marie de France and literary Tradition of Love in the Lais ». Ernest Hoepffner voyait aussi dans le Chaitivel une condamnation de la doctrine courtoise de la domna inaccessible, pp.159-165, 1971.

P. Ménard, L. Lais-de-marie-de, and F. , , p.72, 1979.

. Dans-le-lai-de-l'ombre, un chevalier parvient à séduire une dame réticente en jetant l'anneau qu'elle refusait comme gage d'amour à son reflet dans un puits : voir par exemple Nouvelles courtoises occitanes et françaises, éd. et trad. Suzanne Méjean-Thiolier et Marie

F. Notz-grob, Librairie générale française, Lettres gothiques, pp.578-631, 1997.

, Voir aussi Francine Mora, « Marie de France héritière de la lyrique des troubadours : l'exemple du Chaitivel », Travaux de linguistique et de littérature, pp.19-30, 1986.

, On trouve une traduction en français du partimen dans Anthologie des troubadours, textes choisis, présentés et traduits par Pierre Bec, Paris, Union générale d'édition, pp.47-51, 1979.

L. Chaitivel, , pp.189-230

, Francine Mora rapproche ce dialogue des Jugements de Cours d'Amour du Tractatus de

, André le Chapelain et de la tenso provençale : voir « Marie de France héritière de la lyrique des troubadours, p.25

L. Lai-du-conseil, C. Brîndu?a-elena-grigoriu, J. Peersman, and . Rider, Liverpool Online Series, 2018.

L. Conseil and É. K. Ueltschi, dans Lais du Moyen Âge. Récits de Marie de France et d'autres auteurs (XII e -XIII e siècle), dir. Philippe Walter, pp.594-637, 2018.

L. Chaitivel,

M. Mikhaïlova, L. Présent-de, and M. , , pp.105-112

M. Cette-lecture and . Mikhaïlova, est aussi celle de Roger Dragonetti, qui voit dans la transmutation poétique une façon de surmonter la situation tragique, p.111

R. Bellon and . Étude-de-la-négation, de la syntaxe à la littérature », Acta Litt&Arts En ligne, Acta Litt&Arts. Les Lais de Marie de France : transmettre et raconter

G. Burgess, El nes pot mie tuz amer...' (Chaitivel, vv. 17-28) », dans Marie de France. Text and Context, Athens, pp.50-64, 1987.

.. .. Lais-bretons, , p.513

, « Tutes les dames d'une tere / Vendreit mieuz d'amer e requere / Quë un fol de sun pan tolir, / Kar cil voelt en eire ferir. / La dame sait a celui gré / De sue bone volunté, pp.19-24

F. Mora, « Marie de France héritière de la lyrique des troubadours, p.24

C. Buridant, G. Paris, and . Sedes, 166 : « Alors que tout est employé pour associer et mettre sur le même pied les éléments d'un ensemble chascun les dissocie et les singularise, vol.134, 2000.

, Styles, genres, auteurs, vol.18, pp.46-52, 2018.

, On pourrait les scander en 2/6 (« pur li / e pur s'amur aveir »), 5/3 (« I meteit chescuns / son poeir

, Je souligne, de même que dans les citations suivantes

, J'exclus les quelques mentions, peu utiles pour la démonstration, de l'expression « chescun jor » (par exemple Lanval

, des procédés d'individuation des personnages fondés sur la ressemblance, je me permets de renvoyer à Vanessa Obry, Linguistique de la désignation et écriture du personnage dans les romans français en vers des XII e et XIII e siècles, 2013.

, Ce jeu d'échos et la façon de poser la même question en se fondant sur des configurations narratives distinctes renvoient à ce que Pierre-Yves Badel appelle la brièveté comme « éthique », la juxtaposition des lais permettant de reposer, sans jamais apporter de réponse définitive, les mêmes questions : Pierre-Yves Badel, « La brièveté comme esthétique etcomme éthique dans les Lais de Marie de France, pp.39-40, 1995.

. C'est, ce que laissent entendre les vers 89-90 : « Cil defors les unt coneüz / As enseignes e as escuz

, Voir la note sur le vers 156 dans Lais bretons, p.525

F. Mora, « Marie de France héritière de la lyrique des troubadours, p.30

M. Bruckner, « Strategies of Naming in Marie de France's Lais : at the Crossroads of Gender and Genre, Neophilologus, LXXV, vol.1, p.34, 1991.

, étudié cette question de la mise en place inaboutie de la continuité référentielle dans le Chaitivel dans « L'expression linguistique de la mise à la marge : exception, exclusion », Questes, 2006.

, Voir la citation déjà donnée précédemment : « La dame l'ot si bel parler / Qu'il li covient a oublïer / La requeste des autres, pp.739-741

L. Chaitivel,

L. Baruns, le groupe comme négation des individualités chevaleresques Chescuns et tuit : les aléas de la singularisation et le modèle social