Les Résistants dans le cinéma français : une diversité d’engagements et de divisions durables - HAL Accéder directement au contenu
Article dans une revue CinémAction Année : 2019

Les Résistants dans le cinéma français : une diversité d’engagements et de divisions durables

Résumé

La période 1940-1945 évoque un passé trouble en France, aux personnages idéologiquement ambigus. Filmer les actes des résistants exprime des positions éthiques ou politiques pour les réalisateurs : affrontements et confrontations d'une époque à une autre; biographies de personnalités (les époux Aubrac, Jean Moulin, Addi Ba) ou de mouvements (le réseau Manouchian); destinées complexes et contrastées. De ces différentes formes de récit, le Résistant ne sort pas toujours vainqueur du conflit qu’il mène dans l’ombre d’une société française divisée face à l’occupant allemand. Enfin, avec le temps, on passe des films aux tonalités tragiques à des comédies, du burlesque, de l'irrévérencieux, de l'allégorique... Films cités: La Bataille du Rail (René Clément, 1946) ; Le Silence de la mer (Jean-Pierre Melville, 1949); Un homme de trop (Konstantinos Costa-Gavras, 1967); Les Guichets du Louvre (Michel Mitrani, 1974); Manon (Henri-Georges Clouzot, 1949); Le Père tranquille (René Clément, 1946); Lacombe Lucien (Louis Malle, 1974); L'Armée des ombres (Jean-Pierre Melville,1969); Les Honneurs de la guerre (Jean Dewewer, 1962); Le Petit Soldat (Jean-Luc Godard, 1963); La Dénonciation (Jacques Doniol-Valcroze, 1962); Boulevard des Hirondelles (Josée Yanne, 1993) ; Lucie Aubrac (Claude Berri, 1996); Jean Moulin (Yves Boisset, France 2, 15 et16 juillet 2002) ; Jean Moulin : une affaire française (Pierre Aknine, TF1, 6 et 13 janvier 2003); L’Affiche rouge (Frank Cassenti, 1976); L’Armée du crime (Robert Guédiguian, 2009); Section spéciale (Konstantínos Costa-Gavras, 1974); Laissez-passer (Bertrand Tavernier, 2002); Nos patriotes (Gabriel Le Bomin, 2017); L’Ironie du sort (Edouard Molinaro, 1974); Le Bon et les Méchants (Claude Lelouch, 1976); Le Passage du Rhin (André Cayatte, 1960) ; Un héros très discret (Jacques Audiard, 1996); Marie-Octobre (Julien Duvivier, 1959) ; Un matin rouge (Jean-Jacques Aublanc, 1982); Le coup de grâce (Jean Cayrol et Claude Durand, 1966); La Mémoire courte (Edouardo de Gregorio, 1982); Babette s’en va-t-en guerre (Christian-Jaque, 1959); Papy fait de la Résistance (Jean-Marie Poiré, 1985); Les Casse-pieds. Parade du temps perdu (Jean Dréville, 1948); La Chatte; La Chatte sort ses griffes (Henri Decoin, 1958 et 1960); Boule de suif (Christian-Jaque, 1945); Le Chagrin et la pitié (Marcel Ophuls, 1971); Un condamné à mort s’est échappé, 1956); Le Dernier Métro (François Truffaut, 1980) ; On connaît la chanson (Alain Resnais 1997).

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Citer

Nicolas Schmidt. Les Résistants dans le cinéma français : une diversité d’engagements et de divisions durables. CinémAction, 2019, Révoltes armées et terrorisme à l’écran, sous la direction de Delphine Letort, 170, pp.91-97. ⟨halshs-02146595⟩
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Dernière date de mise à jour le 20/04/2024
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