J. Rizzo, « Le terme ?w comme superlatif de l'impur. L'exemple de ©bw ?w, vol.58, pp.119-131, 2007.

, C'est sans doute cette imprégnation originelle de Seth-Typhon avec les valeurs du mal et de l'impur que note le terme ?w qui éclaire les circonstances dramatiques de sa naissance relatée par Plutarque : « Le troisième jour, ce fut Typhon : il ne naquit ni au bon moment ni par le bon endroit, mais bondit hors du flanc de sa mère en le déchirant d'une poussée, Bücher und Sprüche gegen den Gott Seth, p.187, 1929.

. Dem, , pp.20-21

, Textes mythologiques I. Le livre de protéger la barque du dieu, vol.25, pp.55-57, 1969.

J. Goyon, Les dieux-gardiens et la genèse des temples, BdE 93/2, 1985 : dieu-gardien n° 16, vol.60, p.206

S. Cauville and D. , Les chapelles osiriennes (commentaire), vol.118, p.48, 1997.

, Nommé selon Goyon « Saignement issu de Rê (?) » (sp(µ)-m-snf pr m R©, Génie n° 40 pour S, vol.104, p.10

, Également génie n° 53 pour S. Cauville mais qu'elle nomme « L'Ancien, vol.107, p.15

I. Wb and . Bösewicht, , vol.286

J. Goyon and K. Textes-mythologiques-i-», 28 et 48 ; id, Le Papyrus d'Imouthès, fils de Psintaês (P. MMA 35.9.21), pp.78-80, 1969.

. Chr and . Leitz, 149) associe également ce terme à nhry, « Bezeichnung für syrische Grossen, ProblÄg, vol.6, 1977.

, Dendara. Les chapelles osiriennes (Index), vol.119, p.275, 1997.

J. Goyon, Également traduit par « le méchant » dans le même ouvrage (ibid, vol.353, p.319

J. Goyon, XXXIII-XXXIIIA. mhn n(y) jrÚ.t nhr(w.t) m mnpÌ.t n(y.t) B"st.t. Un pot de lait tiré de la mamelle de Bastet, 1999.

, Les variantes graphiques dans les documents contemporains à cette source sont : (L), (BM), J.-Cl. GOYON, « Textes mythologiques I. Le livre de protéger la barque du dieu, vol.19, p.49, 1969.

«. Bosheit-des-seth, ». Wb, and I. I. , 286, 13 ; « méchanceté, Le Papyrus d'Imouthès, fils de Psintaês (P. MMA 35.9.21), vol.19, p.80, 1969.

S. Cauville, Dendara. Les chapelles osiriennes, BdE, vol.117, p.160, 1997.

W. Pleyte and F. Rossi,

, Wb II, vol.286

. Chr and . Leitz, LGG IV, p.267

, Wb II, vol.169, pp.1-4

J. Vandier, L. P. Jumilhac, and S. , , 1961.

W. Westendorf, Beiträge aus und zu den medizinischen Texten », ZÄS 96, pp.145-149, 1970.

Y. Koenig, Un revenant inconvenant ? (P. DelM 37) », BIFAO 79, pp.38-39, 1979.

. Cf, en dehors de toute considération hygiéniste, la « jouissance » de Seth est perçue comme impure, puisqu'improductive, elle remet en cause l'ordre naturel des choses, re éd. : Purity and Danger : An Analysis of Concepts of Pollution and Taboo, p.59, 1967.

, Dans ce tour, l'effet d'antonymie rhétorique entre w"Ì-jb et nhrhr s'impose comme dans l'ensemble de ce type de constructions propre au genre autobiographique ou sapiential. Alors que le composé w"Ì-jb 48 se traduit généralement par « patient, longanime » 49 , on peut suivre Ward qui voit dans nhrhr une construction de type n-abab marquant une valeur « intensive-passive » à partir de la racine hrw, « être content, être satisfait », construction qu'il rend par « selfsatisfaction » 50 . Pour notre part, compte tenu des sens proposés pour les termes nhr et nhr.t, il sera suggéré de rendre cet effet d'intensification opéré sur la racine verbale hrw par le terme « excitation » (voire « surexcitation ») et de lire la formule autobiographique w"Ì-jb ?w m nhrhr par « patient, exempt d'excitation ». Bien que le terme nhrhr soit ici apparemment dépourvu de toute connotation sexuelle, il n'en demeure pas moins que l'état d'« excitation » dont il témoigne semble conforter l'idée de « excitation sexuelle, Wb II, 287, 2. qualifiant le dédicataire : w"Ì-jb ?w m nhrhr 45 que les éditeurs traduisent respectivement par « attentive, vol.46

, En premier lieu, il convient de souligner le relatif faible nombre des attestations du mot -une dizaine -ainsi qu'à la rareté des sources qui les livrent -pour l'essentiel, le Livre de protéger la barque-nechemet. Par ailleurs, on peut être troublé par le fait que les attestations du terme nhr.t, que nous proposons de rendre par « jouissance », ne soit pas déterminé par le signe du phallus, comme bon nombre des termes relatifs à l'activité sexuelle. Sans doute, faut-il y voir le signe d, Le caractère conjectural de cet examen lexicologique tient sans doute à certaines insuffisances du dossier

, En tout état de cause, bien que la lecture proposée pour le surnom nhr soit hypothétique, il n'en demeure pas moins que le clivage observé entre la puissance sexuelle renommée

, ) ; lignes 6-7 de la stèle d'Amenouser (W.K. SIMPSON, « The Stela of Amun-Wosre, Governor of Upper Egypt in the Reign of Ammenemes I or II, JEA, vol.48, pp.63-68, 1962.

H. Goedicke, , p.25

W. K. Simpson and O. , , p.65

I. Wb, , vol.256, pp.14-19

W. A. Ward, . Middle-egyptian, and . Nhrhr, Winand et Malaise précisent : « il apporte une valeur expressive ou intensive, surtout lorsqu'il se combine, comme c'est fréquent, avec des schèmes obtenus par réduplication » (Grammaire raisonnée de l'égyptien classique, Self-satisfaction" », ZÄS 98, vol.6, pp.190-191, 1972.

, Les différentes facettes de la nature fortement sexuée du dieu Seth sont largement évoquées dans les sources égyptiennes et ce, depuis les traditions les plus anciennes. Partant, on peut s'étonner du fait que

L. , surnom de Seth principalement attesté dans le Livre de protéger la barque-nechemet, et communément rendu par « le Méchant » ou « le Terrifiant ». Or, l'enquête semble révéler un champ sémantique sans doute plus en phase avec la forte nature