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Y. Koenig and «. , Histoires sans paroles (P. Deir al-Medîna 45, 46, 47) », BIFAO 111, 2011.

, Par exemple la stèle Inv. 1935/200-688 du Kestner-Museum de Hanover ou celle du Louvre n o AE 10954 (M. ÉTIENNE, Heka. Magie et envoûtement dans l'Égypte ancienne, p.108, 2000.

. Voir, H. Exemple, . Sternberg-el-hotabi, and I. Horusstelen, , pp.166-167

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. Le-choix-de-ce-signe-se-retrouve, sur une stèle d'époque romaine, pour exprimer la protection qu'exerce Isis sur son frère Osiris : Stèle Caire CG 22199, voir A. KAMAL, Stèles ptolémaïques et romaines (Catalogue général des antiquités égyptiennes du Musée du Caire), pp.194-195, 1904.

, Petrie 53. Les versions les plus récentes : p. Brooklyn 47.218.138, x + VIII, vol.54051, pp.2-9

, RvO F 1950/8.2, col. 2-10)

O. Voir and . Perdu, (bibliographie), qui publie une nouvelle version copiée sur une statue d, RdE, vol.64, p.103

, Version du p. Turin CG, vol.54051, issue.5, pp.5-8

L. Kákosy, Healing Statues, p. 143 et pl. XLII. Voir aussi O. PERDU, RdE 64, pp.112-114

L. Kákosy, , p.105

G. Daressy, Textes et dessins magiques, p.4

, Sur ce point, voir l'étude à paraître de, vol.52, p.114

L. Kákosy, , pp.54-55

, Elle est couronnée de deux cornes enserrant un disque solaire surmonté d'un scorpion ; un second scorpion pend à l'arrière de cette coiffure. Elle a des sabots de vache très visibles à la place des pieds. -Stèle Caire CG 9402, recto, dernier registre, à gauche 69 : La déesse, nommée wr.t Ìk".w, nb.t R"-nfr, est figurée de profil, debout sur un crocodile. Elle tient un serpent dans chaque main. Elle est couronnée d'un disque solaire flanqué de chaque côté d'un uraeus et d'un scorpion. Elle est pourvue de sabots de vache, En tout cas, ses pieds ne sont pas apparents. -Statue Naples 1065, côté gauche du dos, sous l'omoplate 67 : La déesse, nommée wr.t Ìk".w, nb.t R"-nfr, est figurée de face, debout sur un crocodile

, Isis de la stèle Brügger se rapproche manifestement de l'iconographie tardive de l'Isis Ouret-hekaou ou d'une déesse Ouret-hekaou, souvent associée à Ro-nefer, ville qui abrita

. Toutefois, dans tous les exemples cités, la déesse est vêtue

, En général, la nudité féminine, très rare chez les déesses égyptiennes, est liée à la fécondité 72 , parfois via l'érotisme. C'est le cas, en particulier, des figurines souvent appelées « concubines » du mort ou talismans de maternité 73

, Si ce n'est pas systématique en ce qui concerne les enfants réels 75 , elle caractérise l'enfant solaire naissantou re-naissant 76 -ainsi que l'Horus enfant, en particulier sur les cippes qui le montrent sur les crocodiles

, La nudité féminine apparaît également -et par exception -en contexte funéraire. C'est le cas, notamment, d'une certaine Aset-Ouret

L. Kákosy, , p.153

G. Daressy, , p.4

G. Daressy, , p.5

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K. Tazawa, Qadech, sur les monuments syro-palestiniens, ne tient pas de serpents (I. CORNELIUS, op. cit, p.79

, Il existe d'autres très rares cas de déesses nues représentées de face (voir Y. VOLOKHINE, La frontalité, p. 64 et suiv.) ; leur personnalité les éloigne trop de celle de la déesse de la stèle Brügger pour qu'il faille les mentionner ici

K. Voir and «. Bosse-griffith, Beset Amulet from the Amarna Period, vol.63, pp.102-104, 1977.

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L. Dans-le-cas-de-la-stèle-brügger and . Nudité-de-la-déesse-reprend-À-l'évidence-le-modèle-des-cippes-d'isis, Elle renvoie sans doute à son rôle de mère (nudité liée à la fécondité), ici protectrice et magicienne par excellence ainsi que le révèle sa maîtrise des animaux dangereux exprimée tant par l'iconographie que par le texte. Ainsi, Isis prend la place d'Horus en tant que guérisseuse, ce qui est, en fait, très logique, et l'on peut se demander pourquoi une telle représentation n'a pas rencontré plus de succès

, Cette mention est d'autant plus intéressante que l'on connaît au moins une stèle d'Horus sur les crocodiles trouvée à Edfou. Il s'agit de la stèle Louvre AF 12690 90 , datée de la Basse Époque et qui fut trouvée dans une maison d'époque ptolémaïque. Toutefois, les deux documents sont totalement différents par la matière et la facture. Le seul rapprochement digne d'être relevé est fondé sur la présence d'Isis debout dans le cintre du recto de la stèle du Louvre. La déesse, coiffée d'un modius pourvu d'un uraeus et dont partent deux cornes enserrant un disque solaire, fait face à Horus dressé sur un crocodile à la tête retournée vers l'arrière et qui tient, dans la main gauche, deux serpents, un scorpion et un lion (le bloc étant cassé à gauche, on ignore ce que tenait le dieu dans sa main droite, sans doute deux serpents, un scorpion et une antilope), La provenance des stèles magiques est, dans la majorité des cas, inconnue. Or, cette stèle porte, sur sa base, une étiquette très ancienne, vol.89, 1935.

, Au recto de la stèle BN, la déesse ne tient qu'un petit scorpion ; en revanche, le texte inscrit au verso accorde une part importante à la lutte contre le venin de l'arachnide. Cette importance particulière de l'animal oriente vers une Isis spécifique d'Edfou, Hededet ou Isis-Hededet 91 , mère d'Horus qui protège contre les serpents. Scorpion elle-même, ou maîtresse des scorpions, elle possède sans doute, à l'instar de la Grande Magicienne, des pouvoirs qui s'étendent à la lutte contre tous les animaux dangereux. Par ailleurs, dans le temple d'Horus, à Edfou, Isis occupe une place éminente. En tant que mère d'Horus, elle consacre ses forces à défendre son fils, héritier de la terre d'Égypte, contre tous les ennemis éventuels. Cette logique officielle, associée à la très populaire « légende d'Isis », justifie amplement la création d'une Isis sur les crocodiles. Toutefois, la large diffusion des cippes d'Horus a sans doute limité celle des stèles d'Isis à un milieu géographique restreint. Quoi qu'il en soit, l'usure par frottement montre que la stèle Brügger a été utilisée de la même manière que les stèles d'Horus, La comparaison des textes de la stèle Brügger avec les textes comparables révèle la place inhabituelle accordée aux scorpions. À la colonne 1 (cf. supra, p. 130), apparaît le scorpion, d'ailleurs bien dessiné et occupant toute la largeur de la colonne, alors qu'il n'est guère mentionné dans les parallèles

, Rédigée en anglais, l'étiquette indique une date de trouvaille située entre la fin des fouilles françaises conduites par M. Alliot (et terminées en 1933) et le début des fouilles franco-polonaises en 1937, p.323, 1986.

M. Alliot, ». Une-stèle-magique-d'edfou, I. Dans-mélanges-maspero, M. Lxvi, and L. Caire, , pp.201-210, 1934.

H. Sternberg-el and . Hotabi, Les stèles d'Horus sur les crocodiles, Catalogue, Musée du Louvre, Département des antiquités égyptiennes, Untersuchungen zur Überlieferungsgeschichte der Horusstelen II, pp.45-51, 2004.

J. Goyon, , pp.439-458

J. Annexe, une petite stèle, appartenant à une collection privée, qui n'est pas sans rapport avec la stèle présentée plus haut : la stèle Antonovich 92

H. Stéatite, 5 cm à la base ; ép. max. : 1 cm (au milieu de la base) ; 0,4 cm en haut. Provenance : Proche-Orient Le recto de cette petite stèle [fig. 4] montre une déesse nue vue de face, debout sur deux crocodiles affrontés. Elle tient dans chaque main deux énormes scorpions, l'un dressé vers le haut et l'autre, tête en bas. Coiffée d'une perruque dont deux mèches pendent de chaque côté sur sa poitrine, elle est surmontée d'un important masque de Bès. À sa droite est figuré un faucon tourné vers le milieu de la scène. La facture de l'objet est assez rudimentaire, mais les éléments sont bien identifiables. La déesse est sculptée en plus haut relief que les autres motifs, vol.3

, Les déesses syro-palestiniennes sont, la plupart du temps, représentées debout sur un lion ou d'un cheval 94 et, lorsqu'elles tiennent des objets, ce sont des fleurs ou des armes qu'elles brandissent 95 , et non des serpents ou des scorpions. Le faucon situé au-dessus de l'épaule droite de la déesse évoque un motif omniprésent sur les cippes d'Horus : un Horus faucon couronné se dresse à la droite du jeune dieu, posé sur une colonne-ouadj. Quant au masque de Bès, sa présence est doublement normale : il occupe la place qui lui est habituellement attribuée sur les stèles d'Horus et, par ailleurs, Bès est une des divinités égyptiennes qui jouirent de la plus grande popularité hors d'Égypte, ainsi que l'attestent d'innombrables statuettes 96, L'objet est manifestement l'interprétation d'un motif égyptien. Même si quelques crocodiles peuvent se rencontrer dans l'extrême sud de l'ancienne Mésopotamie, l'animal ne figurait pas -ou très exceptionnellement -dans la faune proche-orientale ancienne 93

, Je tiens à remercier François Antonovich qui m'a signalé ce document et m'a autorisée à le faire connaître ici

E. Voir and . Sauvage, Les reptiles et les batraciens, dans la série A.E. Brehm (éd.), Les merveilles de la nature, pp.124-154, 1884.

I. Vivas and . Sainz, Egipto y el Egeo a comienzos de la XVIII Dinastia. Una vision de sus relaciones, antecedentes e influencia iconografica, BAR-IS 2585, pp.112-113, 2013.

, Il est question ici des créatures féminines nues et debout sur un animal, qu'elles soient ou non des déesses : voir I. CORNELIUS, The Many Faces of the Goddess, p.45

. Voir, . Fr, . Dunand, ;. Culte, L. Bricault et al., Isis ou religion isiaque ?, Isis on the Nile. Egyptian Gods in Hellenistic and Roman Egypt, p.48