« Philomena praevia de Jean Richafort »
Résumé
Sur un poème néolatin en deux parties, cette chanson de Jean Richafort ( v. 1480- v.1547), souvent traitée en motet, apporte sous les traits de l'hirondelle un contrepoint religieux, de sensibilité probablement franciscaine, à la production d'un musicien des Pays-Bas bourguignons. L'extraordinaire engouement pour cette chanson singulière, isolée, mais sur laquelle pas moins de quatre compositeurs de premier plan construisent ensuite des messes -parodie (Missae ad imitationem) nécessite une exploration soigneuse. Nicolas Gombert, Philippe Verdelot, Johannes Lupi, Claudin de Sermisy lui assurent une postérité musicale remarquable, et Claude Le Jeune utilise encore ce texte composite, d'origine médiévale, à la toute fin du /XVIe siècle.
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