Opposing economic modelling that can be seen as complements for taking environmental decisions
Des modèles économiques antagonistes mais potentiellement complémentaires pour penser les décisions environnementales
Résumé
Cet article est une version longue d'un chapitre d'ouvrage à paraître dans un ouvrage sur la « mise en économie de l'environnement » édité par Eve Chiapello, Antoine Missemer et Antonin Pottier en 2019. Le but du chapitre est de présenter par des exemples deux types de modélisation particulièrement opposées en économie : l'une est l'évaluation environnementale, qui repose sur les hypothèses néo-classiques, permettant la mise en équivalence de situations environnementales suivant une logique de calcul coût-bénéfice et d'évaluation de la valeur de biens hors-marché ; l'autre est l'approche par la complexité et le néo-institutionalisme « à la Ostrom » reposant sur des hypothèses de rationalité limitée et prenant comme objet l'analyse des institutions et leur potentiel d'évolution. Ainsi dans un cas l'individu est étudié face à des institutions stables et dans l'autre l'institution en elle-même est analysée dans l'usage effectif qui en est fait et ses potentielles évolutions. Comme face à la plupart des résultats scientifiques, il faut penser les modèles en intégrant les limites inhérentes à leurs hypothèses. Dans ce cas les deux approches se révèlent apporter de nombreuses informations pertinentes, et potentiellement complémentaires, pour aider à la prise de décision environnementale.
Domaines
Etudes de l'environnement
Origine :
Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
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