«. Si and A. Le-remarque, il est des énonciations qui n'ont pas seulement pour rôle de " décrire un état de choses ou d'affirmer un fait quelconque ", mais aussi d'" exécuter une action ", c'est que le pouvoir des mots réside dans le fait qu'ils ne sont pas prononcés à titre personnel par celui qui n'en est que le

, Un énoncé performatif est voué à l'échec toutes les fois qu'il n'est pas prononcé par une personne ayant le " pouvoir " de le prononcer ou, plus généralement, toutes les fois que " les personnes ou circonstances particulières " ne sont pas " celles qui conviennent pour qu'on puisse invoquer la procédure en question ", bref toutes les fois que le locuteur n'a pas d'autorité pour émettre les mots qu'il énonce. 37 » C'est dans cette perspective, probablement plus fidèle à la compréhension austinienne de l'efficacité performative dont elle propose un autre usage 38 , que s'inscrit la contribution de Frédéric Lebaron dans ce dossier

B. Voir-pierre and L. , Pierre BOURDIEU, Langage et pouvoir symbolique, Pierre BOURDIEU, Raisons pratiques, vol.36, p.60, 1994.

V. Bruno and A. , Une conception non scolastique de l'efficacité linguistique : Bourdieu lecteur d'Austin, pp.65-88, 2009.

, sensibilités marxistes en passant par les post-keynésiens et des héritiers de Bourdieu ; parfois avec une force incisive salutaire, comme c'est le cas du livre de Philip Mirowski Never Let a Serious Crisis Go to Waste présenté ici par Grégory Salle. Sans forcément parler d'une faillite de la sociologie de la traduction en la matière, force est de constater que nous avons encore fort besoin des traditions critiques qu'elle tend à écarter

G. Salle,

R. Sobel,