De Myrrhinè à Marilyn : se vêtir, se parfumer, se montrer ou le parfum comme parure - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Mètis. Anthropologie des mondes grecs anciens Année : 2008

De Myrrhinè à Marilyn : se vêtir, se parfumer, se montrer ou le parfum comme parure

Résumé

Si Marilyn s’habillait de quelques gouttes de parfum, donnant l’image d’une sensualité tenace, les Grecs eux usaient des artifices vestimentaires et olfactifs comme autant de codes de comportement, d’apparence ou de manières d’être. Ainsi ces artifices du paraître sont-ils des éléments classificatoires définissant le dieu comme l’humain, l’homme comme la femme, le jeune comme le vieux… Parfums et vêtements disent aussi de soi, révélant l’intimité du corps en se substituant l’un à l’autre, en se dédoublant et se mêlant comme autant d’ajout du beau au beau, du suave au raffiné… Car c’est aussi la sensualité, l’érotisme et la séduction qui trouvent par le vêtement et le parfum des révélateurs qui dévoilent les intentions. Ces parures souvent luxueuses, si attirantes pour les uns sont répulsives pour d’autres : condamnation du luxe et de l’Orient, associés à la féminité et à la tromperie de l’artifice. Le parfum comme le vêtement sont des outils de l’apparence, familiers et futiles, tous deux disent la grécité qui s’imprime dans les mœurs, les pratiques et les usages au cours du temps.

Dates et versions

halshs-02086509 , version 1 (01-04-2019)

Identifiants

Citer

Lydie Bodiou, Véronique Mehl. De Myrrhinè à Marilyn : se vêtir, se parfumer, se montrer ou le parfum comme parure. Mètis. Anthropologie des mondes grecs anciens, 2008, Dossier : S'habiller, se déshabiller dans les mondes anciens, N.S.6, pp.13-40. ⟨10.4000/books.editionsehess.2253⟩. ⟨halshs-02086509⟩
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