« Jules Romains et son cerceau : l’innocente légèreté de la littérature »
Résumé
“Jules Romains et son cerceau: l’innocente légèreté de la littérature” [“Jules Romains and his Hoop: the Innocent Lightness of Literature”], Luc Fraisse and Éric Wessler (Eds.), L’Œuvre et ses miniatures [The Work and its Miniatures], Paris, Classiques Garnier, 2018, p. 665-676
Louis Bastide’s hoop, which roams the streets of the Paris of Men of Good Will, is capable of uniting around itself the scattered souls of the city: in this, it is similar to the narrative and creative conscience that informs Jules Romains’ immense unanimist novel. But the almost matterless circularity of this children’s toy denounces the inanity of fiction, and the pessimism of the author, who notes the powerlessness of literature to save the world from ruin.
Le cerceau de Louis Bastide, qui parcourt les rues du Paris des Hommes de bonne volonté, est capable de réunir autour de lui les âmes éparses de la cité : en ceci, il est pareil à la conscience narratrice et créatrice qui informe l’immense roman unanimiste de Jules Romains. Mais la circularité sans matière, ou presque, de ce jouet d’enfant dénonce l’inanité de la fiction, et le pessimisme de l’auteur, qui constate l’impuissance de la littérature à sauver le monde de la ruine.
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