Une forge ambiguë

Ivonne Manfrini (1, 2) , Nina Strawczynski (3, 2)

1 HEAD – Genève - HEAD – Genève (Haute école d’art et de design)
2 CRCSA - Centre Louis Gernet de recherches comparées sur les sociétés anciennes
3 CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique

Dans les lignes qui suivent, seront proposés à la fois un rapide état des recherches sur les images comme sources documentaires sur la tekhnê grecque, entre le VIe et le Ve siècle av. J. C., et deux lectures, fondées sur l’analyse des jeux d’images familiers aux peintres et aux usagers antiques, des scènes figurées sur la coupe du peintre de la Fonderie. La première proposition, celle d’Ivonne Manfrini, explore la manière dont le peintre pourrait inviter le spectateur ancien à un exercice de la glose sur le faire métallurgique des dieux et des hommes ainsi que sur les produits issus de ce faire. Pour Nina Strawczynski, le peintre souligne le caractère réflexif et fictif des représentations grâce à un tissage des différents contextes de fabrication et de visualisation des corps

Domaines: Etudes classiques; Histoire; Anthropologie sociale et ethnologie

Ivonne Manfrini, Nina Strawczynski. Une forge ambiguë. Mètis. Anthropologie des mondes grecs anciens, 2007, Dossier : Tekhnai / artes. Entre la théorie et la pratique, le savoir-faire., N.S.5, pp.51-90. ⟨10.4000/books.editionsehess.2222⟩. ⟨halshs-02086237⟩