Migrations et flux monétaires : quand ceux qui restent financent celui qui part - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Autrepart - Revue de sciences sociales au Sud Année : 2013

Migrations et flux monétaires : quand ceux qui restent financent celui qui part

Résumé

La circulation de l’argent dans les migrations internationales est devenue un sujet central, saisi à la fois par les organisations internationales, les acteurs associatifs et politiques nationaux des pays d’origine et d’accueil des migrants, les chercheurs en sciences sociales et les médias. Cet article cherche à montrer dans un premier temps comment la figure de l’immigré envoyant de l’argent à sa famille s’est progressivement imposée. Ce processus a abouti à l’omniprésence des flux monétaires partant de l’émigré au Nord jusqu’à sa famille au Sud et a rendu invisibles d’autres flux allant bien souvent à contre-courant. Dans un second temps, à partir d’une enquête de terrain comparative menée au Togo et aux Comores, l’article tente de démontrer que s’intéresser à l’argent reçu par les migrants depuis les pays du Sud peut permettre de percevoir l’hétérogénéité des pratiques et surtout des trajectoires migratoires. Le sens de circulation de l’argent peut être un révélateur des profils sociologiques des émigrés et de leurs familles.
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halshs-02079916 , version 1 (05-02-2020)

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Citer

Hugo Bréant. Migrations et flux monétaires : quand ceux qui restent financent celui qui part. Autrepart - Revue de sciences sociales au Sud, 2013, 4 (67-68), pp.31-52. ⟨10.3917/autr.067.0031⟩. ⟨halshs-02079916⟩
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