L. Trésoriers-de-france,

. Gallia-regia, , vol.160, p.23

, Il s'agit sans nul doute de ce Jean Rossignol, lieutenant du sénéchal d'Agenais et de Gascogne en 1459, que mentionnent les archives communales d'Agen, cf. Gallia Regia, op. cit, vol.52, p.12

, Auvergne ou de pays de langue d'oïl (qui diffusent par ailleurs le français en Bordelais, Agenais, Quercy 39 ) contribuent ainsi au redressement de l'Agenais 40 . Enfin, nous voyons, avec ce document et d'autres, que la stabilité politique est elle aussi loin d'être établie, et ce pendant au moins toute la seconde moitié du XV e siècle. On peut y lire les conséquences de la guerre (confiscations de biens à des seigneurs rebelles) et les jeux de pouvoir entre les souverains, ses agents et les seigneurs (et même les différentes communautés), chacun tirant profit des faiblesses des autres ou d'une situation politique « nationale » incertaine (guerres entre Louis XI et les grands féodaux, notamment les comtes d'Armagnac, haine entre le roi et son frère Charles, duc de Guyenne de 1469 à 1472, minorité de Charles VIII?). Les barons locaux ont pu profiter de ces situations (notamment ceux qui sont aussi officiers royaux comme les capitaines de châteaux, voire les sénéchaux ou leurs lieutenants) pour usurper des terres royales ou ducales, accaparer certains revenus (nous renvoyons à l'enquête éclairante demandée par Charles de Guyenne en 1469 concernant ces usurpations), faire le « dégât » dans les campagnes, occuper des forteresses, le cas de ce Ticole d'Anglade que nous avons rencontré plusieurs fois illustrant parfaitement le phénomène. Cette seconde moitié du XV e siècle et les premières décennies du siècle suivant constitue, pour l'Agenais, une période qui gagnerait à être mieux connue, en particulier par des études sur sa situation économique et politique. Elles pourraient s'appuyer sur une documentation qui, 2002.

, une question demeure : avec le don de revenus de certaines baylies à certains officiers, on peut se demander si ce qui compte pour le roi, en cette décennie 1460, est l'augmentation du trésor royal ou la gratification ou le « placement » de personnes sur la fidélité desquels il peut compter

. D. Arch and . De-la-gironde, , p.62

D. Léonard, Pour une synthèse récente voir : Jean-François COUROUAU, « L'introduction du français en domaine occitan (XV e -XVII e siècle) : bilan provisoire et perspective de recherche », vol.121, pp.317-344, 2009.

M. Voir-par-exemple-lucien, Émigration des Rouergats en Agenais à la fin du XV e et au commencement du XVI e siècle, pp.308-324, 1909.

, 192 à 200) plusieurs « estat » fait au receveur des tailles pour l'imposition des pays d'Agenais, de Lomagne et de Brulhois (ou parfois du seul pays d'Agenais) pour les années 1492 (n. st.) à 1497, tant pour le paiement des gens de guerre (le texte évoque les grandes dépenses que génère la guerre de Bretagne) que pour « les autres faiz et affaires du roy ». Chaque état comprend une liste des charges (gages des officiers, remboursements, pensions etc). À titre indicatif