, À ne pas confondre avec « les esprits de l'intérieur du village », khong thon dat, auxquels le maphê adresse un rituel dans les villages de la rive droite

E. Voir-par, Tooker (1988 : 221) ; pour le lien entre cultes aux ancêtres et cultes territoriaux dans la péninsule Indochinoise chez les Taï, chez les les Akha, p.187, 1978.

, longueur ; à l'une des extrémités est apposé le sceau du roi (qui représente une tête d'éléphant). Les bandelettes sont enroulées sur elles-mêmes et toujours déposées dans une boîte ronde en laque noire d'environ vingt centimètres de diamètre. L'un

, Sur les raisons de l'absence de processus d'essaimage dans les villages de la rive gauche, voir Bouté, pp.87-107, 2011.

, Sur les processus de maintien, de renforcement, ou de déliquescence des principes hiérar-chiques d'autorité chez les Phounoy, voir Bouté, 2007.

, Le müang étant une unité territoriale et politique fondamentale des populations taï qui peut être traduit comme « principauté », « seigneurie, 1997.

L. , Il ne peut être discuté ici mais fait l'objet de plus longs développements dans Bouté, 2011.

S. Tanabe, montré un exemple similaire chez les Taï Lü qui réalisaient chaque année un rite à l'échelle du village et un rite à l'échelle de l'entité politique et territoriale qui englobait ce dernier, le müang. Suite à un certain repli des villageois sur leurs propres célébra-tions, les chefs de müang, au xix e siècle, 1984.

, Notons que toute personne extérieure au village venant s'y installer doit nécessairement être affiliée à l'un des clans déjà présents, perdant ainsi son identité clanique d'origine. Quelle que soit la motivation de cette pratique, le résultat est qu'il ne peut y avoir, au sein des villages de la rive gauche, de différentiation entre les membres des clans fondateurs et ceux nouvellement arrivés (ce qui n'aurait pas manqué d'advenir si les nouveaux venus avaient gardé leur ancienne appartenance clanique). Cette pratique, couplée au fait que les villages n'ont pas essaimé

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