. Le-passage-est-prémonitoire, Socrate est condamné par le tribunal d'Athènes à boire la ciguë et sa dernière volonté, telle qu'elle est rapportée dans le Phédon, est de demander à un de ses disciples, vol.399

A. Criton, nous sommes redevables d'un coq ! Vous autres, acquittez ma dette ! n'y manquez pas !

. Mais-oui-!-dit-criton, ce sera fait ! Vois cependant si tu n'as rien d'autre à dire ». A la question de Criton, il ne répondit plus rien ; mais, après un court intervalle, il eut un mouvement convulsif

, ce que voyant, Criton lui ferma la bouche et les yeux

, de l'homme dont volontiers nous dirions nous autres que, entre ceux de ce temps que nous avons pu éprouver, il a été le meilleur, et, en outre, le plus sage et le plus juste » (Phédon, trad. Léon Robin, p.227, 1950.

, Dans la tradition grecque, on sacrifiait un coq à Esculape (ou Asclépios) pour qu'il guérisse les maladies. Nietzsche, dans le Gai savoir, conclut de la dernière phrase de Socrate (rapporté dans le Phédon) que celui-ci voulait, en mourant, « guérir de la vie