, C'est dans l'acte même de connaître, intimement, qu'apparaissent par une sorte de nécessité fonctionnelle des lenteurs et des troubles, Descartes montrait comment l'erreur est possible

S. Canguilhem and . Bachelard, On a vu que dans les deux versants de son oeuvre, il se penche sur les mêmes objets : la matière, ses quatre éléments, l'espace, la durée, l'instant. La matière est bien ce qui est travaillé par le principe du double qui caractérise la philosophie de Bachelard : la matière est façonnée par un rationalisme appliqué mais aussi par l'imagination au travail. Rêver la matière pour mieux l'imaginer dans la nuit et pour mieux la connaître dans le jour. Ici se noue l'unité de l'oeuvre dans cette tâche toujours recommencée de rêver la matière : « On ne peut étudier que ce qu'on a d'abord rêvé. La science se forme plutôt sur une rêverie que sur une expérience, p.111, 1961.

. Oui, est à ma table d'existence que j'ai connu l'existence maxima [oui c'est bien cela], l'existence en tension [?] Tout autour de moi est repos, est tranquillité ; mon être seul, mon être qui cherche de l'être

, toujours le principe du double à la racine de l'oeuvre, que l'on peut lire par un jeu de miroir, dans le droit de rêver ou dans l'obligation d'errer puisque le double s'inscrit dans le verbe rêver qu'on peut déchiffrer comme un palindrome « re-v-er