Creative Clusters in China: A Tool for Tourism Development
Les clusters créatifs en Chine : un outil de développement touristique
Résumé
In Chinese cities, there are a lot of industrial quarters which are concerned by a decline of industrial activity. Since 2005, the Chinese authorities have used clusters of cultural and creative industries (chuangyi jiju) as tools for redeveloping these quarters (Keane, 2011). One of the objectives of this importation of the Western model of the creative cluster is to encourage the tourist promotion of these industrial wastelands (Keane, 2016). The spatial agglomeration of artists, art galleries and creative companies (architects, designers, etc.) takes place in the former warehouses abandoned by the industry. This agglomeration helps to revitalize the quarters and attracts visitors looking for an "authentic" atmosphere. Thus, these quarters are at the heart of both tourism and artistic issues (McCarthy and Wang, 2016). They become places of creation, production and artistic diffusion but also, and especially, places of entertainment and consumption characterized by the growing presence of tourists and commercial establishments (gift shops, cafes, restaurants, etc.).
Therefore, the purpose of this presentation is to show how some of the former industrial quarters have turned into new creative and tourist places. For this, the case of the M50 in Shanghai will be detailed. This former industrial quarter has attracted numerous artists and gallerists until becoming one of the central places of the art market in the city of Shanghai. It is now a cultural attraction recognized and valued by the authorities, as shown by the attribution of the "AAA Travel Tourist Attraction" label. Through the use of theoretical and field researches on the M50, this communication will show how tourism is developing within Chinese creative clusters and what transformations this tourist development produces for these former industrial quarters.
Les villes chinoises comportent des quartiers industriels qui se sont progressivement vidés de leur activité. Depuis 2005, les autorités chinoises mobilisent les clusters d’industries culturelles et créatives (chuangyi jiju) comme des outils de redéveloppement de ces quartiers (Keane, 2011). L’un des objectifs de cette importation du modèle occidental du cluster créatif est de permettre la valorisation touristique de ces territoires en partie abandonnés suite au déclin industriel (Keane, 2016). L’agglomération spatiale d’artistes, de galeries d’art et d’entreprises créatives (architectes, designers, etc.) s’opère dans les anciens hangars et entrepôts délaissés par l’industrie. Elle permet ainsi de redynamiser les quartiers et d’y attirer des visiteurs à la recherche d’une ambiance « authentique ». Ces quartiers se trouvent alors au cœur d’enjeux à la fois touristiques et artistiques (McCarthy et Wang, 2016). Ils deviennent des lieux de création, de production et de diffusion artistique mais aussi, voire surtout, des lieux de divertissement et de consommation marqués par la présence de plus en plus importante de touristes et d’établissements commerciaux (boutiques de souvenirs, cafés, restaurants, etc.).
Dès lors, l’objectif de cette communication est de montrer comment certains quartiers industriels en déshérence se sont transformés en nouveaux lieux créatifs et touristiques. Pour cela, le cas du M50 à Shanghai sera détaillé. Cet ancien quartier industriel a été investi par des artistes et des galeristes jusqu’à devenir l’une des places fortes du marché de l’art dans la ville de Shanghai. Il constitue aujourd’hui une attraction culturelle reconnue et valorisée par les autorités, notamment via l’attribution du label « AAA Travel Tourist Attraction ». Au travers de la mobilisation de recherches théoriques et de terrain sur le M50, cette communication éclairera la façon dont se développe le tourisme au sein des clusters créatifs chinois et quelles transformations ce développement touristique induit pour les anciens quartiers industriels.
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