, 12-13), dans le courant propagandiste du décret de Memphis II, mentionnent respectivement une rpy.t de Cléopâtre I à côté d'une ßnty (dém. tw<tw>) d'Épiphane et d'une snn du dieu, Les décrets de Philensis I (hiéro. l. 8 et dém. l. 10) et de Philensis II

. Le-décret-d&apos;évergète-ii-de-karnak, 14-21), rédigé en grec sur une stèle de granite, décrit: «[Les em]bellissements effectués sous d'anciens rois au prix de dépenses considérables et les constructions effectuées grâce à la piété et à la sollicitude du roi, qu'on les grave

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, Si les statues représentant le pharaon frappant ses ennemis sont rares, elles ne sont toutefois pas absentes de la documentation, pp.40-41

, 2-5)? 57 «L'image du roi que l'on gravera sur la stèle où sera gravé le décret le montrera [?] dans l'attitude de circonstance et massacrant une figure d'homme agenouillé, sur sa tête, la couronne sera celle qu'avait le roi victorieux dans la bataille», En a-t-il été de même pour la statue d'Arsinoé II qui devait trôner à côté de celle du bélier de Mendès et dont l'iconographie devait comporter «un épis dans ses mains pour protéger l'animal sacré» (Stèle de Mendès, l. 25 = Urk, vol.II, pp.200-201

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. Urk and . Ii, 56, 3; en conséquence, cette iconographie des statues d' Arsinoé est celle de la statue Turin 1386 publiée par G. CAPRIOTTI VITTOZZI, op. cit, p.53

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É. Chassinat, I. Le-mystère-d&apos;osiris-au-mois-de-khoiak, and L. Caire, 11) mentionne: «Après que la demeure fut attribuée à son propriétaire, on se dirigea vers la résidence pour réjouir le coeur de sa Majesté, La stèle de Mendès (l. 21 = Urk, vol.II, pp.7-8, 1966.

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, WnÌ «se manifester, se révéler» < hiéro

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, 72 Pour le secteur «profane» du temple d'Amon à Karnak, voir J.-M. KRUCHTEN, «Profane et sacré dans les temples égyptiens. Interrogations et hypothèses à propos du rôle et du fonctionnement du temple égyptien», vol.1, pp.32-33, 1987.

, Philensis II emploie la même séquence pour désigner l'emplacement des statues royales (Urk. II, 226, 8) et celui de la stèle portant le décret, vol.230

J. Lauffray, ) qu'elle a dû être érigée sur la tribune même. Sur l'ensemble des acceptions à donner à ?ftÌr dans un contexte architectural, voir Y. VOLOKHINE, Le visage dans la pensée et la religion de l'Égypte ancienne, thèse inédite, pp.183-188, 1971.

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P. E. Stanwick, , pp.178-180

, Cette désignation permet de considérer que les statues des Lagides trônaient à l'entrée du temple, dans un périmètre accessible au peuple 72. Les décrets de Canope (Urk. II, 154, 4), de Philensis II (Urk. II, 230, 5) et d'Évergète II à Karnak utilisent cette même séquence pour désigner le lieu d'exposition de la stèle commémorative 73. On songe à la première cour du temple, acception que recouvre le vocable ws?.t. Le décret d'Évergète II précise que la stèle sera érigée à «la place la plus manifeste sur le dromos d'Amon», c'est-à-dire à l'extérieur du temple, peuple égyptien 69 ; cette séquence est rendue en égyptien hiéroglyphique par «la cour de la foule / le parvis du peuple» (ws?.t m ?© 70 ) et en démotique par «l'endroit le plus en vue du temple» (p" m"© nty wnÌ n p" jrpy 71

, C'est précisément devant le premier pylône qu'elle fût découverte. Les prêtres décident (l. 27-28) «qu'on lui consacre, à son jour anniversaire, dans les endroits les mieux exposés (ej n ej pishv moi

, On peut cependant tenter d'apporter quelques éléments de réponse à partir des considérations présentées plus haut. Les statues royales, comme les décrets, étaient exposées devant le temple ou dans la première cour, accessible au peuple et il convient donc de rappeler que la partie inférieure de la statue de Cléopâtre II provient des fouilles du parvis du temple d'Amon. Si le lieu de découverte ne représente pas nécessairement le lieu exact d'exposition, cet indice ne peut cependant être négligé et il est possible d'envisager que la statue trônait sur le parvis du temple d'Amon, devant le premier pylône 76. La taille de ces statues d'apparat était suffisamment imposante pour jouer pleinement le rôle qui leur était dévolu dans le cadre de la politique lagide; le décret de Karnak indique une hauteur de 5 coudées (environ 2,60 m) pour les statues des dieux Évergètes 77, Nature et fonction des statues des dieux Philométors Les raisons qui ont prévalu à l'installation des statues des dieux Philométors à Karnak ne peuvent être déterminées avec assurance, p.78

, elle est conçue par les prêtres, mais ils permettent également de considérer la situation politique qui a prévalu à leur instauration. Les prêtres rendent respectivement hommage à Philopator et Épiphane après le retour victorieux de Raphia en 217 a.C. et la soumission des rebelles en 186 a.C. La mise en place des statues du couple Philométor témoignerait-elle également d'un contexte politique particulier? Il faudrait dès lors songer à la période d'incurie due aux révoltes de Haute-Égypte durant le règne d'Épiphane. Ce dernier remporte la victoire finale sur les rebelles en l'an 19 (186 a.C.) mais l'activité architecturale reste limitée 79 ; à Karnak, Les noms (et l'attitude) des statues mentionnés dans les décrets des synodes sacerdotaux suffisent à expliquer la nature guerrière et protectrice du Pharaon lagide

G. Wagner, «À notre connaissance, il n'y a guère que deux exemples de statues de cinq coudées de haut, un zw~ ion (P. Petrie III, 42, H, 7, 4) et un a[ galma d'Attale III (OGIS 332, 7)». La statue Caire CG 701 provenant également de Karnak mesure 2,80 m; PM II 2, p.283, 1971.

Z. Kiss, . Sculptures», and . Dans-alexandrie, différentes hypothèses d'attribution: Épiphane, Alexandre I er, p.177, 1998.

P. E. Stanwick, , pp.531-532

S. Ashton, , pp.88-89

. En, P. E. De-karnak, and . Stanwick, 383) souligne le lieu de découverte de la partie inférieure de la statue de Cléopâtre II devant le premier pylône, p.144

E. Lanciers, Certains programmes sont arrêtés durant le règne d'Épiphane: la décoration de la porte du second pylône de Karnak, «Die Ägyptischen Tempelbauten zur Zeit des Ptolemaios V. Epiphanes (204-180 v. Chr.)», MDAIK 42, vol.43, pp.49-51, 1986.

P. ,

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V. Rondot and J. , Le pharaon Lagide «bâtisseur». Analyse historique de la construction des temples à l'époque ptolémaïque, Sur l'activité architecturale durant le règne de Philométor, M. MINAS, «Die Dekorationstätigkeit von Ptolemaios VI. Philometor und Ptolemaios VIII. Evergetes II. an ägyptischen Tempeln», vol.27, pp.514-522, 1989.

, Essai de datation La colonne du pilier dorsal désigne Cléopâtre II, «soeur

, soit des années 175-170, soit des années 163-145. En effet, de 170/169 à 164/163, Ptolémée le Jeune (le futur Ptolémée Évergète II) est associé au trône et l'épithète apparaît au pluriel 82. À l'automne 164, Ptolémée le Jeune prend seul le pouvoir et adopte l'épithète Évergète; peu après, il est chassé par les Alexandrins et Philométor retrouve son trône

L. P. Gen, qui daterait du 4 décembre 163, signale une mesure fiscale exceptionnelle visant à réinstaller les statues des ancêtres lagides, et peut-être à instaurer les propres statues de Philométor, dans un contexte politique particulier marqué par le retour au pouvoir du roi 84. À Karnak, ce retour à l'ordre établi aurait-il été souligné par la consécration de statues royales, II, vol.86

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