Schiller e a intersubjetividade teatral - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Discurso. Revista do Departamento de Filosofia da Universidade de Sao Paulo Année : 2017

Schiller e a intersubjetividade teatral

Résumé

Schiller, dans sa première période, a encore des traits lessingiens, dont j'essaierai de dégager ici certains. Je centrerai ici mon propos sur les textes que Schiller consacre au tragique : deux textes de 1791 qui font suite à un cours donné l'année précédente sur la théorie du tragique, respectivement les essais Sur le fondement pris aux objets tragiques et Sur l'art tragique 1 ; un texte plus tardif, mais essentiel, de 1803, qui constitue la préface à l'une de ses dernières pièces (l'avant-dernière), la Fiancée de Messine : Sur l'usage du choeur dans la tragédie 2 ; il s'agira surtout de découvrir dans ces textes la façon spécifique dont Schiller travaille la notion beaucoup plus large de l'émotion-au centre de son projet dramatique qu'il s'agisse nommément de « tragédie » ou de « drame » ; de façon que puisse en ressortir philosophiquement toute une pensée de l'intersubjectivité, de la structure affective du sujet tout autant que de l'idéal moral qui s'y trouvent alors liés. En ajoutant encore à ces textes esthétiques deux exemples dramatiques de la production schillérienne, respectivement issus à dessein de sa « première » puis de sa « seconde » période, on pourra ainsi se demander comment les problématiques scéniques font écho aux interrogations du philosophe. Ce que les philosophes, quant à eux, savent souvent de Schiller concerne le lien que ses textes esthétiques, du moins les plus connus, ceux des années 1790, entretiennent avec la pensée kantienne. J'ai choisi pour cette occasion de souligner 1 Schillers Werke. National-Ausgabe [désormais : NA]. Weimar : Böhlaus. Bd XX (Philosophische Schriften erster Teil), respectivement p. 133-147, 148-170. 2 NA X, p. 7-15. A quoi il faudrait rajouter : l'ensemble de cette correspondance échangée avec Goethe en 1797 relativement aux objets respectifs de l'épique et du tragique-échanges qui donnent finalement lieu, à titre de résumé, à la courte note rédigée par Goethe et approuvée par Schiller en 1797 : Sur la poésie épique et dramatique ; la recension que Schiller rédige pour Egmont (NA XXII, Vermischte Schriften, p. 200-209) ; l'essai Sur le pathétique qui formait à l'origine la 1ere partie de l'essai Du sublime-développement de quelques idées kantiennes lors de la parution de ce texte en 1793 (NA XX, p. 196-221). Dans la première période de la production de Schiller, les deux textes de sur le théâtre (Über das gegenwärtige deutsche Theater, 1782 ; Was kann eine gute Schaubühne eigentlich wirken ?, 1784) sont moins spécifiquement attachés aux questions qui nous occupent ici.
O artigo busca explorar a interpenetração do pensamento acerca do teatro e da filosofia na obra de Schiller. Para tanto, é central o conceito de intersubjetividade, que põe o autor de "Don Carlos" em contato direto com a Crítica do juízo, de Kant.
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Citer

Charlotte Morel. Schiller e a intersubjetividade teatral. Discurso. Revista do Departamento de Filosofia da Universidade de Sao Paulo , 2017, 47 (1), pp.39-66. ⟨10.11606/issn.2318-8863.discurso.2017.134065⟩. ⟨halshs-02001067⟩
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