, Ailleurs comme à Rennes, métropole pionnière en matière de politique temporelle, c'est un bureau des temps, positionné en « tiers neutre » (Krüger), qui réfléchit à la nuit mais aussi aux midi-deux et aux dimanches-d'autres espaces-temps en mutation, un Comité des noctambules permet d'associer les Parisiens à la démarche

, comme le proposent les cruciverbistes-tient en trois phrases. La première s'intéresse à l'équilibre et aux limites : sans lumière pas de nuit urbaine mais trop de lumière tue la nuit. La seconde, très utilitariste, s'interroge sur ce que la nuit peut dire au jour et au futur de nos sociétés. La troisième, enfin, pose la question de l'acte même de connaissance : faire le jour sur la nuit, Toute la difficulté et tout l'intérêt d'une réflexion sur la nuit-« pouvant être noire et blanche à la fois

, La nuit nous échappe encore, il est déjà tard. « Plus rien ne s'oppose à la nuit / Rien ne justifie, vol.3

L. Gwiazdzinski, L. Pignot, and J. P. Et-saez, Cultures de la nuit : quels enjeux et quels défis ? Revue L'Observatoire des politiques publiques, n°53, hiver 2019, pp.7-9, 2019.

*. Gwiazdzinski-est-géographe and D. Du, Master Innovation et territoire à l'université Grenoble Alpes. Il a dirigé une vingtaine de colloques et programmes de recherche sur la nuit et les temps urbains. Il est l'auteur de nombreux articles et ouvrages sur ces questions parmi lesquels : La nuit dernière frontière de la ville

, La Nuit en questions

, L'hybridation des mondes

, Chronotopies (Elya)